Emmanuel Macron a estimé vendredi lors du conseil des ministres qu’il n’y avait pas de convergence des différents mouvements de protestation catégoriels, au lendemain d’une journée de mobilisation de la CGT qui tente d’unifier les mécontentements. Le chef de l’Etat “est revenu sur les différentes mobilisations sociales” et rappelé “qu’il n’y avait pas de convergence des luttes et qu’on faisait face à des situations très diverses”, a dit le porte-parole du gouvernement Benjamin Griveaux lors du compte rendu à la presse.
Sur le dossier de la SNCF, “il a rappelé que la loi avait été votée avec une très large majorité donc la transformation de ce grand service public français va se poursuivre et est amenée à évoluer dans les jours qui viennent”. Concernant les manifestations contre la loi ORE dans plusieurs universités de France, Emmanuel Macron a “salué le travail réalisé par les forces de l’ordre dans l’évacuation de l’université de Tolbiac (vendredi matin-NDLR), qui s’est faite dans le calme”, a indiqué Benjamin Griveaux.
“Il incombera à la ministre de l’Enseignement supérieur Frédérique Vidal de permettre la tenue des examens dans de bonnes conditions.” Sur Notre-Dame-des-Landes, il a également promis la “fermeté” pour “ceux qui ne sont pas titulaires de titre de propriété” et la “concertation” avec les “militants sincères qui souhaitent pouvoir porter des projets”.
“Tous ceux qui refuseront de s’inscrire dans le processus initié par la préfète n’ont pas leur place sur le site”, a indiqué Benjamin Griveaux. “Le gouvernement doit poursuivre son action avec une double exigence : d’abord celle du cadre républicain et de l’ordre républicain et aussi poursuivre la transformation qui a été engagée avec un fil rouge qui est celui progressisme”, a-t-il ajouté.
Marine Pennetier et Jean-Baptiste Vey, édité par Yves Clarisse
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