Marine Le Pen a fustigé une “campagne d’intoxication” et une “guerre psychologique” qui seraient menées, estime-t-elle, par les médias à la veille d’un congrès présenté comme celui de la “refondation” pour le Front national. Depuis le 1er mars, la présidente du parti d’extrême droite a été mise en examen pour avoir relayé en 2015 sur Twitter des images de victimes de l’Etat islamique,
un sondage a montré la nette dégradation de son image et le Journal du dimanche a fait état d’un contrôle fiscal à son encontre. “Nous sommes l’objet depuis des semaines d’une campagne d’intoxication de la part de la presse”, réagit Marine Le Pen dans un message adressé aux adhérents frontistes et publié sur internet jeudi en fin de soirée.
“Cette offensive contre le Front National et plus particulièrement contre moi relève, vous l’avez compris, de la guerre psychologique”, ajoute la députée du Pas-de-Calais, l’objectif de cette campagne supposée étant selon elle d’aboutir à “la démotivation des adversaires”. Et, écrit-elle encore, les médias “ont même tenté de faire croire à une prétendue démotivation de ma part ce qui relève (...)
d’une méconnaissance totale de mon tempérament et de mon sens du devoir.” Le FN organise samedi et dimanche à Lille son 16e congrès, au cours duquel Marine Le Pen proposera un nouveau nom pour le parti cofondé en 1972 par son père, l’appellation actuelle étant selon elle trop dissuasive pour les électeurs et de potentiels alliés. Simon Carraud, édité par Myriam Rivet
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