Soixante-trois millions d’euros, c’est la somme que le Royaume-Uni doit à la France pour qu’elle surveille plus efficacement ses frontières. Le but : empêcher les migrants de traverser la Manche. Un énième sujet de tensions entre les deux pays.
Avec notre correspondante à Londres, Marie Boëda
« Ils ont promis et n’ont toujours pas payé », déclare le ministre de l’Intérieur français Gérald Darmanin. Le Royaume-Uni n’a pas versé un centime pour que la France double le nombre de policiers patrouillant sur ses côtes. Les deux pays parlent, mais ne s’écoutent pas.
D’un côté, le ministre français explique que les contrôles aux frontières sont durcis pour empêcher les migrants d’atteindre la Grande-Bretagne. Quelque 13 500 tentatives de traversée ont été empêchées depuis dix mois. Sous-entendu : il est temps que les Anglais honorent leurs engagements financiers. Une phrase qui sonne comme un avertissement.
De l’autre côté, Priti Patel, la ministre britannique de l’Intérieur, reproche à son voisin de ne pas en faire assez. Elle menace de ne pas accorder le financement prévu.
La posture de la ministre de l’Intérieur britannique qui accuse la France de ne pas assez surveiller les départs s’explique de façon tout à fait politique. Puisqu’ils ont promis quelque chose qu’ils n’arrivent pas à assurer.
La Manche est l’une des mers les plus dangereuses ; elle est aussi l’une des plus fréquentées. Ce week-end, 1 115 migrants ont réussi à passer. Plus de 18 000 depuis le début de l’année, contre 8 460 sur l’ensemble de l’année dernière.
Dimanche 10 octobre, le secrétaire d’État chargé du Commerce en Angleterre, Kwasi Kwarteng, a tenté d’apaiser la situation. Il assure que les deux gouvernements travaillent ensemble de manière très efficace.
Depuis plus d’un an, on a vu l’essor d’arrivées avec des petits bateaux, des canoës, des pneumatiques pour rejoindre les côtes anglaises. Il y a eu un changement de mode opératoire des passeurs suite à la militarisation, la sécurisation autour de l’Eurotunnel et de Calais.
Avec notre correspondante à Londres, Marie Boëda
« Ils ont promis et n’ont toujours pas payé », déclare le ministre de l’Intérieur français Gérald Darmanin. Le Royaume-Uni n’a pas versé un centime pour que la France double le nombre de policiers patrouillant sur ses côtes. Les deux pays parlent, mais ne s’écoutent pas.
D’un côté, le ministre français explique que les contrôles aux frontières sont durcis pour empêcher les migrants d’atteindre la Grande-Bretagne. Quelque 13 500 tentatives de traversée ont été empêchées depuis dix mois. Sous-entendu : il est temps que les Anglais honorent leurs engagements financiers. Une phrase qui sonne comme un avertissement.
De l’autre côté, Priti Patel, la ministre britannique de l’Intérieur, reproche à son voisin de ne pas en faire assez. Elle menace de ne pas accorder le financement prévu.
La posture de la ministre de l’Intérieur britannique qui accuse la France de ne pas assez surveiller les départs s’explique de façon tout à fait politique. Puisqu’ils ont promis quelque chose qu’ils n’arrivent pas à assurer.
La Manche est l’une des mers les plus dangereuses ; elle est aussi l’une des plus fréquentées. Ce week-end, 1 115 migrants ont réussi à passer. Plus de 18 000 depuis le début de l’année, contre 8 460 sur l’ensemble de l’année dernière.
Dimanche 10 octobre, le secrétaire d’État chargé du Commerce en Angleterre, Kwasi Kwarteng, a tenté d’apaiser la situation. Il assure que les deux gouvernements travaillent ensemble de manière très efficace.
Depuis plus d’un an, on a vu l’essor d’arrivées avec des petits bateaux, des canoës, des pneumatiques pour rejoindre les côtes anglaises. Il y a eu un changement de mode opératoire des passeurs suite à la militarisation, la sécurisation autour de l’Eurotunnel et de Calais.
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