Mèche blonde, look impeccable, le fils de Nicolas Sarkozy et de Marie-Dominique Culioli, sa première épouse, suit les traces de son père. A 22 ans, Jean Sarkozy, étudiant en droit à l’Université Paris 1, est passionné de culture et adepte des soirées mondaines. Elevé à Neuilly-sur-Seine, il baigne depuis son plus jeune âge dans la politique locale. Son père a été maire de Neuilly pendant près de 20 ans. Très à l’aise sur le terrain, il dispose des mêmes facilités que son père à aller au contact des électeurs.
« Enfant de président la Saga n’est pas nouvelle sous la cinquième République, de Louis Giscard d’Estaing à Gilbert Mitterrand, l’un et l’autre élu maire et député, de Jean Christophe à Claude Chirac, l’un et l’autre proche conseiller du père à l’Elysée. Dans le jeu de ces familles atypique, voici donc Jean Sarkozy, président de la commission des transports, de la voirie, de la circulation, de l’environnement, de la qualité de vie et de l’assainissement au conseil général des Hauts-de-Seine. Président à 22 ans », compare L’Express.
Tel un Louis Giscard d’Estaing, le fils Sarkozy ne veut pas être tributaire du nom de son père. Contrairement à Jean Christophe Mitterand, surnommé "Papa m’a dit" du fait des ses références récurrentes à son père François, Jean Sarkozy ne compte pas user de son patronyme. Il a ainsi commencé son ascension politique sans l’aide de son père qui n’y croyait pas trop.
"Le 19 décembre 2007, le président revient à pied du Conseil des ministres, exceptionnellement délocalisé à l’hôtel Marigny, en compagnie de Brice Hortefeux, le parrain de Jean. Ce dernier lui relate la conversation qu’il a eu, le matin même avec son filleul : sa maturité l’a stupéfié, il le sent prêt pour la politique. Le chef de l’Etat écoute mais n’entend pas" rapporte l’hebdomadaire français.
Et le journal d’ajouter : « dans sa vie d’avant, Jean sarkozy avait une passion pour le théâtre, dont il a tiré une grande aisance de comportement. Place à la comédie du pouvoir. Il n’hésite pas à sacrifier une amie, l’ex-colistière de Martinon, Marie-Cécile Ménard, pour négocier en cachette avec le futur maire de Neuilly, Jean-Christophe Fromantin, et s’assurer un siège de conseiller général ».
« En décembre, Roger Karoutchi, secrétaire d’Etat chargé des Relations avec le Parlement, ne proteste pas quand Jean débauche l’un de ses collaborateurs les plus précieux au conseil régional d’Ile-de-France, sur lequel il comptait pourtant pour sa primaire. Plusieurs collaborateurs de l’Elysée n’hésitent pas davantage, quand il s’agit de donner des conseils. Au nom du père », constate-t-il.
« Il est beaucoup plus serein que son père » lance un proche de Nicolas Sarkozy. A un élu qui lui fait remarquer l’engouement qu’il suscite auprès de la gent féminine, Jean répond : « je n’ai pas hérité de toutes les tares paternelles. » Déroutant ! Il tisse en tout cas sa toile avec en ligne de mire : la présidence du conseil régional des Hauts-de-Seine dès 2011, le siège de député en 2012.
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