Les marchés boursiers du monde entier ont dégringolé lundi 9 mars après la décision unilatérale de Riyad de baisser ses prix à la livraison. Cette nouvelle confrontation pétrolière oppose l’Arabie saoudite et la Russie, Moscou ayant refusé d’instaurer de nouveaux quotas afin de soutenir sa monnaie. Dans ce vertige financier mondial, le gouvernement russe affiche sa confiance.
Ce lundi 9 mars particulièrement mouvementé sur les places boursières mondiales était un jour férié en Russie. Au cours de cette journée, la monnaie nationale a connu une forte dévaluation tandis que les cours du brut chutaient. La situation a été abordée lors d’une réunion du gouvernement. Le ministre de l’Énergie, Alexander Novak, a affirmé que le scénario actuel avait été prévu.
« L’industrie pétrolière russe dispose d’une base de ressources de haute qualité et d’une marge financière suffisante pour rester compétitive à tout niveau de prix, ainsi que pour maintenir sa part de marché », a-t-il déclaré.
Ne plus être vulnérable aux chocs extérieurs
La Russie peut compter sur d’importantes réserves financières, ce qui lui donne un avantage dans son rapport de force avec l’Arabie saoudite. Le directeur de l’Observatoire franco-russe, Arnaud Dubien, le souligne. « Depuis 2014, le fil rouge des autorités russes a été de réduire la vulnérabilité du pays aux chocs extérieurs », explique-t-il.
Le ministère des Finances et la Banque centrale ont annoncé des mesures de soutien du rouble. La Banque centrale a annoncé sa décision de ne plus acheter de devises étrangères durant 30 jours.
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