Une dizaine de médias français, dont Le Monde, Le Figaro, Libération, Mediapart et Quotidien, n‘ont pas reçu de visas pour couvrir le déplacement d‘Emmanuel Macron mercredi en Algérie, a-t-on appris mardi auprès de l‘Elysée qui a indiqué mettre tout en oeuvre pour que “tout le monde parte”. “La majorité des journalistes ont eu leur visa, il y a toutefois une dizaine de journalistes pour lesquels ce n‘est pas le cas”, a-t-on précisé. “Notre objectif c‘est que tout le monde parte, nous mettons tout en oeuvre pour y parvenir, en lien avec les autorités algériennes”.
Interrogé à ce sujet lundi soir sur le plateau de l’émission “Quotidien”, le chef de file de La République en marche (LREM) et ancien porte-parole du gouvernement Christophe Castaner avait jugé la situation “préoccupante”. “Je pense que c‘est normal, pas pour vous individuellement, mais pour que tous les journalistes français puissent accompagner le président de la République française, ça me semble logique”, avait-il dit. “Ensuite, on ne peut pas imposer au pays qui nous accueille sa politique, mais je vous le dis très clairement : vous avez toute votre place pour accompagner ce déplacement du président de la République française.”
En avril 2016, Le Monde et le Petit journal s’étaient vus refuser leurs visas pour un déplacement de Manuel Valls, alors Premier ministre, à Alger, conduisant Libération Le Figaro et Radio France à renoncer au voyage en signe de protestation. Lors de la conférence de presse conjointe du chef du gouvernement français et de son homologue algérien Abdelmalek Sellal, l‘AFP avait lu une déclaration commune des journalistes français présents exprimant leur “profond désaccord et [leur] émotion face à cette décision, contraire à toutes les pratiques, qui vise à sanctionner ces médias”.
Le Premier ministre algérien avait accusé lors de cette même conférence de presse Le Monde d‘avoir “gratuitement” porté “atteinte à l‘honneur, au prestige” du président Abdelaziz Bouteflika et s’était défendu de toute atteinte “à la liberté de la presse”. Dans le collimateur des autorités algériennes, la publication par Le Monde d‘une photo du président Bouteflika en Une d‘une édition consacrée à “L‘argent caché des chefs d‘Etat” dans l‘affaire des “Panama Papers”. Le quotidien avait indiqué le lendemain qu‘il s‘agissait d‘une erreur et que le nom du président algérien n’était pas mentionné dans les fichiers des “Panama Papers”.
Elizabeth Pineau et Marine Pennetier, édité par Yves Clarisse
5 Commentaires
Anonyme
En Décembre, 2017 (13:34 PM)Anonyme
En Décembre, 2017 (22:48 PM)Ces jeubes noirs ne peuvent pas prendre un bus publique comme l ' Algérien comme au temps de MALCOM X au pays de l ' oncle SAm
Anonyme
En Décembre, 2017 (23:05 PM)KHana sa effaceur nékouffi
j' ai trés vite compris qui tu étais
Toi qui es de 62
Tu as le meme mental que DJBO KA VOIRE FARBA NIANG
Mais yow je te traquerai toute ma vie sur ce seneweb à la con qui n ' a meme pas de forum ( en réparation )
Vous avez juste peur
Tu n' es pas mieux que KABORE ni FARBA SENGHOR
Tu dois etre de la méme classe que MAKY
Si seneweb ou ce gros port de MAky qui te nourrissent ce n' est pas mon
J SUIS UN SOUFI Tu comprendras
Anonyme
En Décembre, 2017 (23:09 PM)Ma ngui khar
Anonyme
En Décembre, 2017 (23:15 PM)NOS FRERES FILS NEVEUX subissent pire en ALGERIE qu ' en LIBYEEt nos dirigeants le savent
MAKY et MAKRON le savent aussi
Pourquoi fermer et tenir les médias
REveillons nous c maintenat le printemps africain
BRULER MAKY et du coup MACRON et LA FRANCE et REPLY par la meme occasion
REPLY aussi mais GU2WEULOU MAKY leu
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