Le secrétaire d'Etat américain Mike Pompeo a déclaré lundi que l'assassinat du général iranien Qassem Soleimani intervenait dans le cadre d'une stratégie globale de dissuasion, alors que l'administration américaine avait auparavant justifié cette frappe en raison de la menace d'attaques imminentes contre quatre de ses ambassades.
Le commandant de la forces Al Qods, qui est chargée des opérations extérieures de l'armée iranienne, a été tué le 3 janvier à Bagdad par un drone américain sur ordre de Donald Trump.
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Dans son discours à l'institut Hoover de l'université de Stanford, en Californie, Mike Pompeo a évoqué la stratégie américaine visant à établir une «réelle dissuasion» contre l'Iran, estimant que celles des administrations précédentes, républicaines et démocrates, avaient encouragé les «activités malveillantes» de Téhéran.
Les démocrates au Congrès, ainsi que certains républicains, se sont interrogés sur la réalité des attaques imminentes avancées par l'administration américaine, alors que les législateurs n'avaient nullement été informés des plans de la Maison Blanche. Donald Trump a affirmé que Soleimani préparait des attaques contre quatre ambassades.
Le secrétaire à la Défense, Mark Esper, a déclaré dimanche d'avoir vu aucun renseignement avertissant d'attaques imminentes contre les ambassades. Le président républicain a ensuite estimé lundi que cela n'avait «pas vraiment d'importance» si Soleimani représentait une menace imminente.
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