La Chine a enregistré vendredi son premier cas de variole du singe, chez une personne récemment entrée dans le pays, selon les autorités sanitaires de la ville de Chongqing, dans le sud-ouest du pays.
Cette personne a présenté des symptômes alors qu’elle se trouvait en quarantaine dans le cadre de la politique chinoise de “zéro Covid”, obligeant les personnes entrant dans le pays à passer généralement entre une et deux semaines en isolement à leur arrivée.
Le patient atteint de la variole du singe a été diagnostiqué après avoir développé des symptômes, notamment une éruption cutanée, a indiqué la commission sanitaire de la ville dans un rapport, classant le cas comme une “infection importée”.
Le patient “fait l’objet d’un isolement centralisé dans un hôpital désigné et se trouve dans un état stable”, selon le rapport.
“Pas de trace de transmission”
Comme le patient a été immédiatement isolé à son arrivée dans la ville, “il n’y a pas de traces de transmission sociale et le risque de transmission est faible”, ajoute-t-il.
La semaine dernière, Hong Kong a enregistré son premier cas de variole du singe chez un homme de 30 ans qui a présenté des symptômes alors qu’il était soumis à la période de quarantaine Covid de trois jours imposée par la ville aux nouveaux arrivants.
Selon le tableau de bord de l’OMS qui répertorie tous les cas confirmés, il y avait à la date du 7 septembre, 54.709 cas et 18 décès enregistrés dans 125 pays dont 98% en Europe et en Amérique du Nord.
La variole du singe (“monkeypox” en anglais) se traduit d’abord par une forte fièvre et évolue rapidement en éruption cutanée. La maladie guérit d’habitude spontanément après deux à trois semaines, mais elle peut entraîner de graves complications, notamment des infections bactériennes.
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