L'Etat Islamique est "l'ennemi numéro un de l'Europe", a estimé mercredi le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, lors d'un échange avec des citoyens à Bruxelles. M. Juncker s'est toutefois gardé de s'exprimer en termes de guerre.
L'effroi suscité en Europe par les attentats de Paris, a monopolisé le débat citoyen auquel participait M. Juncker mercredi au Palais des Beaux-Arts (Bozar).
"Est-ce que l'Europe est en guerre?" se sont inquiétés les journalistes animant le débat. "Nous sommes aux prises avec une confrontation qui va durer et qui produira de nombreuses conséquences.
L'effroi suscité en Europe par les attentats de Paris, a monopolisé le débat citoyen auquel participait M. Juncker mercredi au Palais des Beaux-Arts (Bozar).
"Est-ce que l'Europe est en guerre?" se sont inquiétés les journalistes animant le débat. "Nous sommes aux prises avec une confrontation qui va durer et qui produira de nombreuses conséquences.
Tous les pays européens doivent être solidaires de la France - ce qu'ils font - mais je n'aime pas utiliser des termes dont je ne mesure pas les prolongements", a répondu le président de la Commission européenne. "Ça aide qui de parler de guerre?", a encore lancé le Luxembourgeois.
Ennemi numéro 1
"Comme François Hollande, je considère l'Etat Islamique (EI) comme ennemi numéro 1 de l'Europe et au-delà. Donc il faut réunir tous les moyens pour mettre un terme à cette barbarie galopante", a-t-il encore précisé.
"Les grandes nations comme l'Europe, les Etats-Unis et la Russie doivent travailler ensemble quand il faut combattre le fléau de l'EI.
Ennemi numéro 1
"Comme François Hollande, je considère l'Etat Islamique (EI) comme ennemi numéro 1 de l'Europe et au-delà. Donc il faut réunir tous les moyens pour mettre un terme à cette barbarie galopante", a-t-il encore précisé.
"Les grandes nations comme l'Europe, les Etats-Unis et la Russie doivent travailler ensemble quand il faut combattre le fléau de l'EI.
Il faut mettre de côté tous les problèmes que nous pouvons avoir entre nous pour nous concentrer sur ce problème majeur, qui, si nous ne le réglons pas va nous conduire au bord de l'abîme", a observé M. Juncker.
Renforcer les frontières
Pour faire face à la menace terroriste, les efforts doivent selon lui se focaliser sur le renforcement des frontières extérieures, et pas sur le contrôle des frontières intérieures, même si c'est un "réflexe" qu'il dit comprendre. "Le risque est grand de voir réapparaitre les frontières en Europe et je ne voudrais pas que cette génération de femmes et d'hommes politiques, la mienne, soit celle qui les a réintroduit."
Renforcer les frontières
Pour faire face à la menace terroriste, les efforts doivent selon lui se focaliser sur le renforcement des frontières extérieures, et pas sur le contrôle des frontières intérieures, même si c'est un "réflexe" qu'il dit comprendre. "Le risque est grand de voir réapparaitre les frontières en Europe et je ne voudrais pas que cette génération de femmes et d'hommes politiques, la mienne, soit celle qui les a réintroduit."
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