Ségolène Royal estime que sa défaite à La Rochelle aux élections
législatives de juin dernier est une humiliation violente imméritée,
selon des déclarations faites en Afrique du Sud et publiées lundi par Le
Figaro.
"La Rochelle, c'est une injustice. Un crash. Un accident de parcours. Je
ne mérite pas ça", assure Ségolène Royal, au Cap où elle a assisté au
congrès de l'Internationale Socialiste. "Subir une humiliation comme
cela, sous plusieurs angles, c'est violent", dit-elle encore.
Le
Figaro explique que la formule "sous plusieurs angles" se réfère au fait
que "la défaite politique a été doublée d'un tweet de soutien à Falorni
signé de Valérie Trierweiler". La compagne de François Hollande a en
effet envoyé un tweet de soutien à Olivier Falorni, le candidat
socialiste dissident qui a battu Ségolène Royal. "Ca reste un double
choc", explique-t-elle.
"Pas question de revenir à La Rochelle"
Il
n'était donc pas question pour elle de revenir à La Rochelle pour
l'université d'été du PS le mois dernier. "J'aurais été pourchassée par
les médias. Tout le monde m'aurait guettée, scrutée", assure-t-elle.
A
propos de sa défaite, Ségolène Royal estime "qu'elle a été victime
d'une "convergence d'intérêts entre la droite et la gauche dissidente"
que Maxime Bono, le maire de La Rochelle qui lui a proposé sa
circonscription et elle n'avaient pas anticipée.
"Je ne vais pas
entrer au couvent!", ironise Ségolène Royal à propos de son avenir.
Mais, dit-elle, "je ne veux pas qu'on parle d'un point de chute, c'est
dégradant. (...) Je n'ai pas besoin d'un lot de consolation".
Quoiqu'il en soit, pour Ségolène Royal, "arrêter ? C'est impensable. J'ai trente ans de vie politique. C'est ma passion".
2 Commentaires
Chif
En Septembre, 2012 (12:35 PM)Jo
En Septembre, 2012 (13:07 PM)Participer à la Discussion