Le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon a estimé mardi que la crise était "déjà allée trop loin" après l'annonce de la Corée du Nord de son intention de redémarrer un réacteur nucléaire arrêté en 2007. "Les menaces nucléaires ne sont pas un jeu", a averti M. Ban. "En tant que secrétaire général, il est de mon devoir d'empêcher la guerre et de rechercher la paix. Il est également de ma responsabilité de dire que la crise actuelle est déjà allée trop loin". Le secrétaire général de l'ONU s'est dit "convaincu que personne n'avait l'intention d'attaquer (la Corée du Nord) en raison de désaccord sur son système militaire". "Toutefois, je crains que d'autres ne réagissent fermement à toute nouvelle provocation militaire" de la part de Pyongyang, a-t-il ajouté. La Corée du Nord a franchi une nouvelle étape mardi dans son bras de fer avec la communauté internationale en annonçant son intention de redémarrer un réacteur nucléaire arrêté en 2007 malgré les résolutions de l'ONU lui interdisant tout programme atomique. Pyongyang a indiqué qu'il "réaménageait et redémarrait" toutes les installations de son complexe nucléaire de Yongbyon dont un site d'enrichissement d'uranium et un réacteur de cinq mégawatts. La Corée du Nord avait accepté en 2007 d'interrompre ses activités nucléaires en échange d'une aide économique et de garanties de sécurité. Le processus semblait bien engagé depuis la désactivation de Yongbyon en juillet 2007 et la démolition de sa tour de refroidissement en juin 2008. Mais Pyongyang a toujours refusé les inspections de ses installations et s'était retiré en décembre 2008 des négociations à Six sur son programme nucléaire associant la Chine, les Etats-Unis, le Japon, la Russie et les deux Corées.
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En Avril, 2013 (17:49 PM)Xeme
En Avril, 2013 (19:32 PM)Participer à la Discussion