La Première ministre britannique Theresa May était accusée lundi d'"acheter" le soutien des députés à son accord de Brexit, après le lancement d'un fonds de 1,6 milliard de livres (1,87 milliard d'euros) destinés à des régions sinistrées. Le fonds doit permettre de "stimuler l'activité économique" dans les zones qui "n'ont pas partagé les bénéfices de la croissance de la même manière que des régions plus prospères du pays", a précisé le gouvernement.
"Partout à travers le pays, le vote de la population en faveur du Brexit est l'expression d'un désir de changement", a déclaré Theresa May, en présentant le fonds. "Pendant trop longtemps, la prospérité n'a pas été répartie de manière équitable". Nouveau vote avant le 12 mars Plus de la moitié des fonds seront destinés à des circonscriptions du nord et du centre de l'Angleterre, qui ont massivement voté en faveur de la sortie de l'UE lors du référendum de juin 2016. "
Ce fonds montre le désespoir d'un gouvernement qui en est réduit à corrompre les députés pour qu'ils soutiennent" l'accord de Brexit, a dénoncé John McDonnell, ministre des Finances au sein du cabinet fantôme du Parti travailliste, principale formation d'opposition. "Nos villes sont en difficulté à cause d'une décennie de coupe budgétaires". Theresa May peine à rassembler une majorité de parlementaires pour ratifier l'accord de divorce conclu avec Bruxelles fin novembre. Le texte a été rejeté massivement par les députés en janvier, et la cheffe du gouvernement a promis d'organiser un nouveau vote d'ici le 12 mars.
1 Commentaires
Et on n´appelle cela ici majorité mécanique et depuis 2 ans majorité electronique.
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