Après un nouveau rejet par le Parlement britannique de son accord de sortie de l'Union européenne, Theresa May compte demander mercredi à Bruxelles un bref report du Brexit.
Comment sortir de l'impasse ? La Première ministre britannique Theresa Mayva adresser, mercredi 20 mars, un courrier à ses partenaires européens pour demander une brève prolongation de l'Article 50 du Traité européen afin de parvenir au Brexit, rapportent Sky et la BBC citant des sources gouvernementales.
La date théorique du divorce entre le Royaume-Uni et l'Union européenne est fixée au 29 mars à minuit, heure de Bruxelles, mais à neuf jours de l'échéance, la cheffe du gouvernement britannique n'est pas parvenue à faire approuver son projet d'accord par les députés de la Chambre des communes.
La demande d'une courte prolongation a pour but de permettre au Royaume-Uni de ne pas participer aux prochaines élections européennes du mois de mai.
"Un coût politique et économique"
Une fois la demande de Theresa May déposée, il appartiendra aux vingt-sept États membres de l'UE, réunis jeudi et vendredi en Conseil européen, de décider s'ils accordent ou non cette prolongation.
Les Européens ont fait savoir mardi qu'ils souhaitaient que Londres justifie clairement les raisons d'une telle prolongation.
Pour le négociateur en chef de l'Union, Michel Barnier, "une extension, c'est une prolongation de l'incertitude, elle a un coût politique et économique". "C'est la raison, l'objectif de cette extension (...) qui conditionnera la durée" d'un report, a-t-il déclaré mardi devant la presse après une réunion à Bruxelles avec des représentants des 27.
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