Oklahoma, le 12 juin 1977. Lori Farmer, 8 ans, Michelle Guse, 9 ans et Doris Milner, 10 ans, viennent d'arriver au camp scout. Il doit durer deux semaines. Elles sont ravies des activités à venir. Les fillettes partagent la même tente, la plus éloignée de celle de leurs responsables et en partie dissimulée par les douches du camp. Au petit matin du 13 juin, les corps des trois enfants sont retrouvés mutilés à 150 mètres de leur tente. Elles ont été violées et étranglées. Du sang recouvrait le plancher en bois de la tente.
Des traces de pas se devinaient au sol. On a retrouvé un rouleau de ruban adhésif noir, une corde, des lunettes de soleil pour femmes et une lampe de poche rouge. Les chiens amenés sur les lieux par les autorités n'ont rien trouvé. Un seul indice tangible a été trouvé sur l'un des corps: un cheveu, appartenant à un Amérindien. Une chasse à l'homme de dix mois Le camp a été évacué et une chasse à l'homme de dix mois a mené la police sur les pas de Gene Leroy Hart.
L'homme s'était échappé de prison quelques mois plus tôt. Il avait été jugé coupable de l'enlèvement et du viol de deux femmes enceintes. Il a grandi à quelques pas du Camp Scott. Il a fallu du temps pour le retrouver: les Cherokees de la région pensaient qu'il était injustement poursuivi et certains l'ont aidé à se cacher. Le shériff local le pensait coupable "à 1000%" mais le jury a décidé de l'acquitter.
Il a cependant été envoyé en prison pour d'autres crimes et il y est mort d'une crise cardiaque en juin 1979 à l'âge de 35 ans. "Les gens veulent juste savoir qui a fait ça" Sheryl Stokes, une amie d'enfance de Lori, confie: "Les gens veulent juste savoir qui a fait ça. J'ai vu la dévastation que ça a causé aux familles et à la communauté. A l'époque, il n'y avait personne pour nous aider à traverser ça. On devait juste gérer ça nous-mêmes."
La police n'a pas renoncé à identifier le coupable. 30.000 dollars ont été récoltés l'année passée par Mike Reed, le shérif du comté de Mayes, afin que les preuves relevées sur la scène de crime il y a quarante ans soient passées au crible. Les technologies actuelles, les tests ADN désormais efficaces, pourront dresser un profil médico-légal du tueur, chose inenvisageable il y a quatre décennies.
Mike Reed espère fournir des réponses aux survivants. Il confie à People: "Si je peux apporter une sorte de paix aux membres de la famille, aux mères, aux pères, aux enfants... C'est mon but". Dans une publication locale, il explique encore: "C'est personnel. Ça a affecté la façon dont on jouait dehors l'été. J'avais le même âge que les filles qui ont été tuées."
1 Commentaires
Anonyme
En Février, 2018 (12:57 PM)Participer à la Discussion