Baye Dame Thiam, qui évolue en D3 (Fc Legionary Dnipro), en Ukraine, a fui ce pays pour échapper aux bombardements des forces russes.
D’après L'Observateur, le natif de Kaolack dit vivre dans un état de terreur pendant toute la période, où l’attaque russe a commencé en Ukraine.
«Je rends grâce à Dieu, car je suis toujours en vie. J’ai eu très peur. J’ai passé toute une nuit à implorer le Ciel pour que mon appartement ne soit pas bombardé. Les tirs à l’arme lourde me tympanisaient. Lorsque les Russes de la ville (Dnipro) où je vivais, j’ai décidé de quitter l’Ukraine pour sauver ma peau. Je ne voulais pas prendre le risque d’y rester parce dans une guerre, les dégâts collatéraux sont parfois dramatiques. J’ai attenu la tombée de la nuit pour appeler un taxi (…) Ensuite, je me suis rendu à la gare pour prendre le train pour Lviv, ville ukrainienne frontalière à la Pologne. Nous avons voyagé toute la nuit, les deux localités, distantes de 817 km, ont été ralliées en 12h36 mn. Nous sommes arrivés à destination au petit matin», a-t-il confié.
Seulement, il était au bout de ses peines. Une foule immense s’était massée devant la gare, tout le monde voulait monter en même temps à bord des bus qui assuraient la desserte Lviv-Pologne. Il s'y ajoute que les femmes et les enfants étaient prioritaires.
«Alors que j’attendais sagement mon hypothètique tour, une Ukrainienne est venue vers moi pour me dire : "suis-moi si tu veux aller en Pologne". Sans hésiter, j’ai obtempéré. C’est elle qui m’a aidé à faire le voyage», a-t-il souligné.
«J’ai pas été victime de pratiques racistes»
En Pologne, poursuit-il, il a été soumis à un contrôle rigoureux. Mais, comme il était en règle, il n’a pas eu de soucis. Un ami d’enfance qui vit en Europe l’a mis en rapport avec une connaissance polonaise qui est venue le récupérer à la gare où il a été «bien traité».
Actuellement, Baye Dame Thiam vit dans un hôtel. Il précise qu’il n’a pas été victime de pratiques racistes comme annoncé par les médias. «Les Polonais nous ont bien accueillis. J’ai été surpris d’entendre que les Africains fuyant la guerre ont été marginalisés. Ce sont des propos qui ne sont pas vérifiables sur le terrain», souligne-t-il.
D’après L'Observateur, le natif de Kaolack dit vivre dans un état de terreur pendant toute la période, où l’attaque russe a commencé en Ukraine.
«Je rends grâce à Dieu, car je suis toujours en vie. J’ai eu très peur. J’ai passé toute une nuit à implorer le Ciel pour que mon appartement ne soit pas bombardé. Les tirs à l’arme lourde me tympanisaient. Lorsque les Russes de la ville (Dnipro) où je vivais, j’ai décidé de quitter l’Ukraine pour sauver ma peau. Je ne voulais pas prendre le risque d’y rester parce dans une guerre, les dégâts collatéraux sont parfois dramatiques. J’ai attenu la tombée de la nuit pour appeler un taxi (…) Ensuite, je me suis rendu à la gare pour prendre le train pour Lviv, ville ukrainienne frontalière à la Pologne. Nous avons voyagé toute la nuit, les deux localités, distantes de 817 km, ont été ralliées en 12h36 mn. Nous sommes arrivés à destination au petit matin», a-t-il confié.
Seulement, il était au bout de ses peines. Une foule immense s’était massée devant la gare, tout le monde voulait monter en même temps à bord des bus qui assuraient la desserte Lviv-Pologne. Il s'y ajoute que les femmes et les enfants étaient prioritaires.
«Alors que j’attendais sagement mon hypothètique tour, une Ukrainienne est venue vers moi pour me dire : "suis-moi si tu veux aller en Pologne". Sans hésiter, j’ai obtempéré. C’est elle qui m’a aidé à faire le voyage», a-t-il souligné.
«J’ai pas été victime de pratiques racistes»
En Pologne, poursuit-il, il a été soumis à un contrôle rigoureux. Mais, comme il était en règle, il n’a pas eu de soucis. Un ami d’enfance qui vit en Europe l’a mis en rapport avec une connaissance polonaise qui est venue le récupérer à la gare où il a été «bien traité».
Actuellement, Baye Dame Thiam vit dans un hôtel. Il précise qu’il n’a pas été victime de pratiques racistes comme annoncé par les médias. «Les Polonais nous ont bien accueillis. J’ai été surpris d’entendre que les Africains fuyant la guerre ont été marginalisés. Ce sont des propos qui ne sont pas vérifiables sur le terrain», souligne-t-il.
10 Commentaires
Dolli
En Mars, 2022 (16:48 PM)Reply_author
En Mars, 2022 (20:34 PM)Tout dépend de sur qui tu tombes.
Il y a de l'humanité partout tout comme il y a des chiens partout même au Sénégal.
D'ailleurs nos propres compatriotes n'hésitent plus a rentrer dans les maisons pour agresser et voler les gens.
Les sénégalais construisent des bunkers maintenant pour maison, ils se fichent de l'architecture.
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En Mars, 2022 (07:06 AM)Reply_author
En Mars, 2022 (11:23 AM)Cayormaan
En Mars, 2022 (18:13 PM)Reply_author
En Mars, 2022 (05:54 AM)Anonyme
En Mars, 2022 (19:20 PM)Reply_author
En Mars, 2022 (22:18 PM)Reply_author
En Mars, 2022 (06:31 AM)Reply_author
En Mars, 2022 (09:11 AM)fallait rester au bled
maintenant assume
Baller
En Mars, 2022 (06:13 AM)Participer à la Discussion