Un mystérieux groupe d'opposants au régime nord-coréen a revendiqué mercredi l'attaque contre l'ambassade de Corée du Nord en Espagne en février, affirmant qu'il avait ensuite partagé "des informations d'une énorme valeur avec le FBI". Ce groupe, dénommé Défense civile Cheollima (DCC), a affirmé être responsable du raid visant cette ambassade dans le but de mettre fin aux activités "illégales" menées par les représentations diplomatiques nord-coréennes à l'étranger.
Quelques jours avant la rencontre Trump Kim Jong Un
L'attaque avait eu lieu le 22 février, quelques jours avant un sommet à Hanoï entre le président américain Donald Trump et le dirigeant nord-coréen Kim Jong Un. Dans un communiqué sur son site web, la DCC a démenti avoir eu recours à la violence, assurant que "personne n'avait été bâillonné, ni battu".
Une aide à ceux qui veulent fuir le pays La nébuleuse Défense civile Cheollima (du nom d'un mythique cheval ailé coréen) propose son aide aux Nord-Coréens tentant de fuir leur pays et veut renverser le régime. En février, ce groupe s'est autoproclamé gouvernement nord-coréen en exil. La DCC est apparue en 2017 lorsqu'elle a publié sur internet une vidéo du neveu de Kim Jong Un expliquant s'être mis en sécurité après l'assassinat de son père Kim Jong Nam,
demi-frère exilé du dirigeant nord-coréen, à l'aéroport de Kuala Lumpur. "Aucun rapport avec le sommet" La DCC a affirmé que l'assaut contre l'ambassade n'avait aucun rapport avec le sommet de Hanoï (qui s'est terminé sur un échec) et qu'aucun gouvernement étranger n'était impliqué dans le raid lui-même. Mais "l'organisation a partagé certaines informations d'une valeur potentiellement énorme avec le FBI aux Etats-Unis, sous condition de confidentialité", a précisé son communiqué.
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