La police recherchait mardi un "suspect" identifié grâce aux images de vidéo-surveillance après "la pire attaque jamais" commise en Thaïlande d'après le chef de la junte au pouvoir, et qui a fait au moins 21 morts à Bangkok.Les enquêteurs étaient à pied d'oeuvre sur les lieux de l'attentat à la bombe qui a frappé lundi en pleine heure de pointe un sanctuaire du centre de Bangkok, très fréquenté, y compris par les touristes étrangers.
D'après le chef de la junte et Premier ministre, Prayut Chan-O-Cha, la police est à la recherche d'un suspect apparaissant sur les images des caméras de surveillance, "originaire du nord-est du pays et membre d'un groupe opposé à la junte".
D'après le chef de la junte et Premier ministre, Prayut Chan-O-Cha, la police est à la recherche d'un suspect apparaissant sur les images des caméras de surveillance, "originaire du nord-est du pays et membre d'un groupe opposé à la junte".
Le nord-est de la Thaïlande, la région de l'Issan, est le bastion des Chemises rouges, qui soutiennent l'ancien gouvernement chassé du pouvoir après des mois de manifestations suivies par un coup d'Etat militaire en 2014.
"La bombe visait à tuer autant de personnes que possible, puisque le sanctuaire est bondé aux alentours de 06h00 et 07h00 le soir", a déploré mardi matin le porte-parole de la police Prawut Thavornsiri. "Le bilan est maintenant de 21 tués et 123 blessés. 14 des personnes décédées sont mortes sur le site de l'explosion", a-t-il ajouté, précisant que la bombe contenait probablement trois kilos d'explosifs.
"La bombe visait à tuer autant de personnes que possible, puisque le sanctuaire est bondé aux alentours de 06h00 et 07h00 le soir", a déploré mardi matin le porte-parole de la police Prawut Thavornsiri. "Le bilan est maintenant de 21 tués et 123 blessés. 14 des personnes décédées sont mortes sur le site de l'explosion", a-t-il ajouté, précisant que la bombe contenait probablement trois kilos d'explosifs.
Les "étrangers" visés
Les autorités thaïlandaises estiment que les auteurs de l'attentat visaient les "étrangers" et voulaient "porter atteinte au tourisme", l'un des rares points positifs d'une économie thaïlandaise en berne. "Cette attaque est la pire jamais" commise qui "ciblait directement de personnes innocentes", a déclaré devant les journalistes, Prayut Chan-0-Cha, chef de la junte et Premier ministre depuis le coup d'Etat de mai 2014. "Ils veulent détruire notre économie, le tourisme. A partir de maintenant notre économie va se dégrader."
Le cours du baht thaïlandais s'est effondré mardi à son niveau le plus bas depuis six ans tandis que la Bourse de Bangkok était en baisse, les marchés s'inquiétant des répercussions de l'attentat commis lundi sur le tourisme, secteur vital de l'économie thaïlandaise.
Les autorités thaïlandaises estiment que les auteurs de l'attentat visaient les "étrangers" et voulaient "porter atteinte au tourisme", l'un des rares points positifs d'une économie thaïlandaise en berne. "Cette attaque est la pire jamais" commise qui "ciblait directement de personnes innocentes", a déclaré devant les journalistes, Prayut Chan-0-Cha, chef de la junte et Premier ministre depuis le coup d'Etat de mai 2014. "Ils veulent détruire notre économie, le tourisme. A partir de maintenant notre économie va se dégrader."
Le cours du baht thaïlandais s'est effondré mardi à son niveau le plus bas depuis six ans tandis que la Bourse de Bangkok était en baisse, les marchés s'inquiétant des répercussions de l'attentat commis lundi sur le tourisme, secteur vital de l'économie thaïlandaise.
Parmi les victimes figurent en effet plusieurs étrangers, nombreux à venir voir ce temple à ciel ouvert, situé en plein cœur de Bangkok au milieu des grands centres commerciaux de la ville.
Au moins deux Malaisiens, un Singaporien, un Chinois, un Philippin ont été tués, d'après la police ainsi que dix Thaïlandais. Selon le département de l'immigration de Hong Kong, deux de ses résidents sont également décédés dans l'explosion et que six autres blessés et hospitalisés. D'après les autorités de Singapour et de Taïwan, certains de leurs concitoyens ont également été blessés.
Dans le sud de la Thaïlande, en proie à un conflit qui a fait plus de 6.300 morts depuis 2004, les attentats sont fréquents mais moins bien moins meurtriers. Et aucune attaque n'a jamais été confirmée à l'extérieur de cette région malgré les années de guerre.
Au moins deux Malaisiens, un Singaporien, un Chinois, un Philippin ont été tués, d'après la police ainsi que dix Thaïlandais. Selon le département de l'immigration de Hong Kong, deux de ses résidents sont également décédés dans l'explosion et que six autres blessés et hospitalisés. D'après les autorités de Singapour et de Taïwan, certains de leurs concitoyens ont également été blessés.
Dans le sud de la Thaïlande, en proie à un conflit qui a fait plus de 6.300 morts depuis 2004, les attentats sont fréquents mais moins bien moins meurtriers. Et aucune attaque n'a jamais été confirmée à l'extérieur de cette région malgré les années de guerre.
Pays divisé
Depuis mai 2014, la Thaïlande est gouvernée par la junte militaire, qui a pris le pouvoir pour mettre fin à des mois de manifestations meurtrières contre l'ancien gouvernement élu. Le pays reste tendu et profondément divisé après près d'une décennie de troubles politiques, conclus par deux coups d'Etat. L'ancien Premier ministre Thaksin Shinawatra, qui s'est exilé pour fuir des poursuites judiciaires, est notamment au cœur des fractures du royaume.
Après l'attaque, de nombreux pays ont réagi exprimant leur compassion. Dans un communiqué, le Secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon s'est dit choqué. Les Etats-Unis et la France ont recommandé à leurs ressortissants d'éviter cette zone et d'être prudents dans la capitale thaïlandaise.
Très populaire, le lieu de l'attentat est un sanctuaire dédié au dieu hindou Brahma, qui attire aussi chaque jour des milliers de fidèles bouddhistes.
Depuis mai 2014, la Thaïlande est gouvernée par la junte militaire, qui a pris le pouvoir pour mettre fin à des mois de manifestations meurtrières contre l'ancien gouvernement élu. Le pays reste tendu et profondément divisé après près d'une décennie de troubles politiques, conclus par deux coups d'Etat. L'ancien Premier ministre Thaksin Shinawatra, qui s'est exilé pour fuir des poursuites judiciaires, est notamment au cœur des fractures du royaume.
Après l'attaque, de nombreux pays ont réagi exprimant leur compassion. Dans un communiqué, le Secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon s'est dit choqué. Les Etats-Unis et la France ont recommandé à leurs ressortissants d'éviter cette zone et d'être prudents dans la capitale thaïlandaise.
Très populaire, le lieu de l'attentat est un sanctuaire dédié au dieu hindou Brahma, qui attire aussi chaque jour des milliers de fidèles bouddhistes.
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