Une Tibétaine, mère de deux enfants, s'est immolée par le feu pour protester contre la politique répressive des autorités chinoises, ont annoncé une radio et une organisation basées à l'étranger.
Sangye Tso, 36 ans, a accompli son geste désespéré devant un édifice gouvernemental de la ville de Zhouni, dans une région tibétaine de la province du Gansu (nord-ouest de la Chine), a rapporté l'ONG International Campaign For Tibet (ICT).
Selon Radio Free Asia (RFA), la femme s'est immolée devant un commissariat de police. Elle laisse derrière elle un mari et deux enfants. Un responsable de Zhouni a nié qu'une telle immolation se soit produite dans la ville.
Sangye Tso, 36 ans, a accompli son geste désespéré devant un édifice gouvernemental de la ville de Zhouni, dans une région tibétaine de la province du Gansu (nord-ouest de la Chine), a rapporté l'ONG International Campaign For Tibet (ICT).
Selon Radio Free Asia (RFA), la femme s'est immolée devant un commissariat de police. Elle laisse derrière elle un mari et deux enfants. Un responsable de Zhouni a nié qu'une telle immolation se soit produite dans la ville.
La semaine dernière, RFA et ICT ont annoncé l'immolation d'un Tibétain père de quatre enfants, dans la province voisine du Sichuan où vit aussi une importante minorité tibétaine.
L'accès aux provinces du Sichuan et du Gansu est en théorie ouvert à la presse internationale accréditée en Chine. Mais en pratique, les journalistes étrangers se voient interdire d'approcher les zones tibétaines sous tension, où les forces de sécurité chinoises sont déployées en grand nombre.
Au moins 140 Tibétains se sont immolés par le feu depuis 2009. De nombreux Tibétains ne supportent plus ce qu'ils considèrent comme une domination grandissante des Han, l'ethnie ultra-majoritaire en Chine, et la répression de leur religion et de leur culture. Pékin réfute ces allégations, estimant que les Tibétains bénéficient d'une liberté de culte.
L'accès aux provinces du Sichuan et du Gansu est en théorie ouvert à la presse internationale accréditée en Chine. Mais en pratique, les journalistes étrangers se voient interdire d'approcher les zones tibétaines sous tension, où les forces de sécurité chinoises sont déployées en grand nombre.
Au moins 140 Tibétains se sont immolés par le feu depuis 2009. De nombreux Tibétains ne supportent plus ce qu'ils considèrent comme une domination grandissante des Han, l'ethnie ultra-majoritaire en Chine, et la répression de leur religion et de leur culture. Pékin réfute ces allégations, estimant que les Tibétains bénéficient d'une liberté de culte.
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Anonyme
En Mai, 2015 (08:37 AM)Participer à la Discussion