Les manifestants contre le racisme ne décolèrent pas après la mort, jeudi au Brésil, d’un homme noir tabassé à mort par des vigiles blancs dans l’enceinte d’un supermarché carrefour à Porto Alegre. Le meurtre de João Alberto Silveira Freitas qui s’est déroulé sous les yeux de son épouse, a suscité une vague d’indignations et de manifestations à travers le pays, occasionnant des heurts avec les forces de l’ordre.
Scandant le slogan " Black lives matter ", ils s'en sont pris violemment à des magasins du groupe Carrefours pour protester contre les meurtres de noirs.
Alexandre Bompard, patron du groupe français, a condamné l’acte posé par les agents de sécurité après avoir exprimé « ses sentiments les plus profonds ». « Les images publiées sur les réseaux sociaux sont insupportables », reconnait-il avant d’annoncer des mesures contre leurs auteurs.
« Des mesures internes ont immédiatement été prises par le Groupe Carrefour Brésil, principalement au sujet de l’entreprise de sécurité sous contrat. Ces mesures sont insuffisantes. Mes valeurs et les valeurs de Carrefour ne concordent pas avec le racisme et la violence », a condamné le patron du groupe Carrefour dans un communiqué.
João Alberto Silveira Freitas, pour rappel, a reçu de violents coups de poing au visage. Des coups auxquels il n'a pas survécu.
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