On le savait drôle, souvent caustique, mais pas un engagé notoire sur le plan politique. Ce jeudi, Gad Elmaleh a pourtant cru bon de descendre de scène pour dénoncer dans un tweet un mauvais choix de la justice et s'en prend vertement au gouvernement qu'il accuse d'encourager les jeunes à casser du flic.
L'humoriste préféré des Français a apparemment irrité par la remise en liberté, sous contrôle judiciaire, de trois des quatre personnes mises en examen après avoir mis feu à la voiture de police en marge d'une manifestation de policiers à Paris contre la «haine anti-flics».
Message du gouvernement aux enfants de la République:"Frappe un flic.Lui sera décoré et toi libéré et tu pourras même recommencer."
— Gad Elmaleh (@gadelmaleh) 26 mai 2016
Bref, Gad Elmaleh se fait gentiment tirer les oreilles sur les réseaux sociaux depuis cette sortie hasardeuse sans rappeler que la remise en liberté des trois jeunes a été vivement critiqué par le chef du gouvrenement et que le parquet avait appel aussitôt après. Les quatre hommes, parmi lesquels ces trois étudiants, âgés de 18 à 32 ans, ont tous été mis en examen, notamment pour tentative de meurtre sur personne dépositaire de l'autorité publique et destruction de bien en bande organisée. Seul le plus jeune a été placé en détention provisoire mardi dernier par le juge des libertés et de la détention. Ils sont présentés comme des «antifas» (antifascistes) par le parquet.
@gadelmaleh Et si on on frappe un agent du fisc qui sera décoré, toi libéré pour ensuite t'exiler ? #JeDemande.
— Biba Ash ? (@MonicaGellerrr) 26 mai 2016
Mais pour Gad Elmaleh, c'est le gouvernement qui encourage les "enfants de la République" à "frapper un flic"...
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