Le 2 mars dernier, Yvan Colonna a été placé dans un état de mort cérébrale après avoir été grièvement blessé par un autre détenu de la prison d'Arles. Celui qui a été reconnu coupable de l'assassinat du préfet de Claude Erignac est décédé à l'hôpital ce lundi 21 mars.
Cela faisait près de trois semaines qu'il était dans le coma. Yvan Colonna s'est éteint ce lundi 21 mars, à Marseille, ont indiqué plusieurs sources concordantes à nos confrères du Parisien. "La famille d'Yvan Colonna confirme son décès ce soir à l'hôpital de Marseille. Elle demande que son deuil soit respecté et ne fera aucun commentaire", a commenté Me Patrice Spinosi auprès de l'AFP. Le mercredi 2 mars au matin, Yvan Colonna a été pris pour cible par Franck Elong Abe, 35 ans, à la prison d'Arles. Condamné pour l’assassinat du préfet de Corse-du-Sud, Claude Erignac, en 1998, le militant indépendantiste a été agressé par son codétenu d'origine camerounaise alors qu'ils se trouvaient sans surveillance dans une salle de sport. Il a "pendant plus de huit minutes (...) porté des coups violents à la victime" et "mis en oeuvre des techniques de strangulation et d'étouffement, y compris en utilisant des sacs poubelle et des serviettes." Suite à cette agression, son pronostic vital était engagé.
Cela faisait près de trois semaines qu'il était dans le coma. Yvan Colonna s'est éteint ce lundi 21 mars, à Marseille, ont indiqué plusieurs sources concordantes à nos confrères du Parisien. "La famille d'Yvan Colonna confirme son décès ce soir à l'hôpital de Marseille. Elle demande que son deuil soit respecté et ne fera aucun commentaire", a commenté Me Patrice Spinosi auprès de l'AFP. Le mercredi 2 mars au matin, Yvan Colonna a été pris pour cible par Franck Elong Abe, 35 ans, à la prison d'Arles. Condamné pour l’assassinat du préfet de Corse-du-Sud, Claude Erignac, en 1998, le militant indépendantiste a été agressé par son codétenu d'origine camerounaise alors qu'ils se trouvaient sans surveillance dans une salle de sport. Il a "pendant plus de huit minutes (...) porté des coups violents à la victime" et "mis en oeuvre des techniques de strangulation et d'étouffement, y compris en utilisant des sacs poubelle et des serviettes." Suite à cette agression, son pronostic vital était engagé.
Pour rappel, l'agression d'Yvan Colonna a provoqué de violentes manifestations en Corse. Et pour cause, depuis un moment, le célèbre détenu réclamait son rapprochement dans une prison de l'île. En colère, la famille d'Yvan Colonna a dénoncé "des fautes de surveillance de l'administration pénitentiaire." Dans un communiqué paru le 5 mars dernier, les proches d'Yvan Colonna ont fait savoir qu'ils sont "restés sans nouvelles de son état pendant de longues heures, très longues heures et nos demandes à la prison d'Arles sont restées sans réponse." Dans la foulée, le procureur national antiterroriste a annoncé lors d'une conférence de presse qu'une information judiciaire pour "tentative d'assassinat en relation avec une entreprise terroriste" et "association de malfaiteurs terroriste" allait être ouverte.
Yvan Colonna était soutenu par Renaud
En 2016, dans les colonnes de Charlie Hebdo, le chanteur Renaud avait rendu visite à Yvan Colonna. Un moment spécial pour le père de Lolita Séchan, qui avait duré près d’une heure et demie. "J'ai finalement obtenu l'autorisation de rendre visite à un prisonnier politique corse, Yvan Colonna", avait-il confié. Et d’ajouter : "Je l'ai donc rencontré quatre-vingt-dix minutes le 20 mai dernier, au parloir de la maison centrale d'Arles. Un mec bien. Coupable ou innocent, je ne le saurai sans doute jamais, mais tous ses procès iniques tendent à me faire croire, en mon âme et conscience, à son innocence, et ce, aussi, parce que je préférerai toujours voir un criminel en liberté qu'un innocent en prison."
En 2016, dans les colonnes de Charlie Hebdo, le chanteur Renaud avait rendu visite à Yvan Colonna. Un moment spécial pour le père de Lolita Séchan, qui avait duré près d’une heure et demie. "J'ai finalement obtenu l'autorisation de rendre visite à un prisonnier politique corse, Yvan Colonna", avait-il confié. Et d’ajouter : "Je l'ai donc rencontré quatre-vingt-dix minutes le 20 mai dernier, au parloir de la maison centrale d'Arles. Un mec bien. Coupable ou innocent, je ne le saurai sans doute jamais, mais tous ses procès iniques tendent à me faire croire, en mon âme et conscience, à son innocence, et ce, aussi, parce que je préférerai toujours voir un criminel en liberté qu'un innocent en prison."
7 Commentaires
Reply_author
En Mars, 2022 (19:30 PM)quittez vos chaises et allez chercher des informations concretes et faites nous des emissions sur les investigations et comment fonctionnent par exemples nos industries et faites des documentaires par exemples sur le fonctionnement des entreprises ou les cinquantaines de banque qui sont dans ce pays et qui sont entrain se quinqpper ce pays et qui ne peuvent meme financer des start up ,vos televisions ont tellement de choses a faire comprendre les senegalais ais pas de nous tuer avec des invites du matin au soir ,
vos tv sont aussi nuls que certains de nos sites/
dommage pour lui malheureusement
Mustapha Hihihihi
En Mars, 2022 (18:51 PM)Participer à la Discussion