Gora Mbaye a été poignardé dans le dos par sa fille, Aïda Mbaye. Actionnaire dans "Légumes d'Or", il avait recruté sa progéniture comme gestionnaire de ladite société.
Mais, rapporte Rewmi Quotidien, au lieu de contribuer à son rayonnement, Aïda puisait dans le compte bancaire de l'entreprise pour entretenir son train de vie de luxe.
Placée sous mandat de dépôt le 29 novembre dernier, pour abus de confiance portant sur 41 millions FCFA et blanchiment de capitaux, la prévenue a fait face, hier, au juge du tribunal des flagrants délits de Dakar.
Pour justifier son forfait, elle a confié que l'entreprise lui devait 13 mois d'arriérés de salaire. "J'avais un salaire de 400 000 francs. On me versait également des primes de bonification. Mais, on ne me payait pas à un moment donné. C'est pourquoi j'avais retiré 8 millions de francs dans le compte de la société", s'est-elle dédouanée.
Âgée de 24 ans et domiciliée à Castors, la commerçante renseigne qu'elle a ensuite subtilisé 36 millions de francs lorsque son père a décidé de la licencier.
"J'étais animée par un esprit de vengeance", lâche-t-elle. "J'avais versé les fonds dans mon compte ouvert à la Cofina. Par la suite, j'ai remis 7 millions de francs à un démarcheur de visa pour voyager au Canada avec mon mari. J'ai investi dans le transport en achetant une voiture de marque Peugeot. Le chauffeur me versait 80 000 francs chaque semaine. J'ai aussi investi dans l'agriculture", avoue-t-elle.
Pour ce qui est des modalités de remboursement, la comparante a fait savoir qu'elle a payé 25 millions FCFA à la suite d'une médiation pénale. "Pour le reliquat, mon père voulait que je lui verse 350 000 francs chaque mois, alors que mes moyens ne me le permettent pas. Mais, mes oncles vont mobiliser les 16 millions", assure-t-elle.
La défense: "Le plaignant ne s'est jamais occupé..."
Interrogée, la partie civile indique que la comparante a volé en premier lieu 11 millions de francs. "Lorsque je l'ai virée, elle a retiré 30 millions de francs du compte. Elle détenait 2 millions de francs au moment de son arrestation par la Division des investigations criminelles (DIC). Elle m'a trahi", s'indigne-t-il.
Selon lui, sa fille lui avait promis le remboursement intégral des fonds détournés. "On avait confisqué son iPhone X. Elle avait pris l'engagement de me remettre sa voiture et l'argent qu'elle avait versé au démarcheur de visa. Personnellement, j'avais décidé de payer à hauteur de 5 millions de francs. Parce que je risque d'être poursuivi par mes associés qui sont basés en Hollande", a-t-il affirmé, la mort dans l'âme.
Pour Me Ousseynou Ngom, la prévenue a tout prémédité. "Elle a mis à genou une société. Le procureur a été clément à mon avis. Elle pourrait être poursuivie pour abus de biens sociaux. Elle n'a jamais déposé d'états financiers", fustige l'avocat du plaignant qui a réclamé 35 millions FCFA, à titre de dommages et intérêts.
Le maître des poursuites, qui a demandé au tribunal de faire fi des liens de parenté, a requis deux ans d'emprisonnement, dont six mois ferme, et une amende de 34, 5 millions FCFA.
La défense a sollicité une application bienveillante de la loi. "Ses parents se sont séparés depuis sa naissance. Elle m'a dit que son père ne s'est jamais occupé d'eux. Il y a une certaine colère entre le père et sa fille", déballe Me Mamadou Guèye, avant que le juge ne lui coupe court la parole.
L'affaire est mise en délibéré au 15 décembre prochain.
Mais, rapporte Rewmi Quotidien, au lieu de contribuer à son rayonnement, Aïda puisait dans le compte bancaire de l'entreprise pour entretenir son train de vie de luxe.
Placée sous mandat de dépôt le 29 novembre dernier, pour abus de confiance portant sur 41 millions FCFA et blanchiment de capitaux, la prévenue a fait face, hier, au juge du tribunal des flagrants délits de Dakar.
Pour justifier son forfait, elle a confié que l'entreprise lui devait 13 mois d'arriérés de salaire. "J'avais un salaire de 400 000 francs. On me versait également des primes de bonification. Mais, on ne me payait pas à un moment donné. C'est pourquoi j'avais retiré 8 millions de francs dans le compte de la société", s'est-elle dédouanée.
Âgée de 24 ans et domiciliée à Castors, la commerçante renseigne qu'elle a ensuite subtilisé 36 millions de francs lorsque son père a décidé de la licencier.
"J'étais animée par un esprit de vengeance", lâche-t-elle. "J'avais versé les fonds dans mon compte ouvert à la Cofina. Par la suite, j'ai remis 7 millions de francs à un démarcheur de visa pour voyager au Canada avec mon mari. J'ai investi dans le transport en achetant une voiture de marque Peugeot. Le chauffeur me versait 80 000 francs chaque semaine. J'ai aussi investi dans l'agriculture", avoue-t-elle.
Pour ce qui est des modalités de remboursement, la comparante a fait savoir qu'elle a payé 25 millions FCFA à la suite d'une médiation pénale. "Pour le reliquat, mon père voulait que je lui verse 350 000 francs chaque mois, alors que mes moyens ne me le permettent pas. Mais, mes oncles vont mobiliser les 16 millions", assure-t-elle.
La défense: "Le plaignant ne s'est jamais occupé..."
Interrogée, la partie civile indique que la comparante a volé en premier lieu 11 millions de francs. "Lorsque je l'ai virée, elle a retiré 30 millions de francs du compte. Elle détenait 2 millions de francs au moment de son arrestation par la Division des investigations criminelles (DIC). Elle m'a trahi", s'indigne-t-il.
Selon lui, sa fille lui avait promis le remboursement intégral des fonds détournés. "On avait confisqué son iPhone X. Elle avait pris l'engagement de me remettre sa voiture et l'argent qu'elle avait versé au démarcheur de visa. Personnellement, j'avais décidé de payer à hauteur de 5 millions de francs. Parce que je risque d'être poursuivi par mes associés qui sont basés en Hollande", a-t-il affirmé, la mort dans l'âme.
Pour Me Ousseynou Ngom, la prévenue a tout prémédité. "Elle a mis à genou une société. Le procureur a été clément à mon avis. Elle pourrait être poursuivie pour abus de biens sociaux. Elle n'a jamais déposé d'états financiers", fustige l'avocat du plaignant qui a réclamé 35 millions FCFA, à titre de dommages et intérêts.
Le maître des poursuites, qui a demandé au tribunal de faire fi des liens de parenté, a requis deux ans d'emprisonnement, dont six mois ferme, et une amende de 34, 5 millions FCFA.
La défense a sollicité une application bienveillante de la loi. "Ses parents se sont séparés depuis sa naissance. Elle m'a dit que son père ne s'est jamais occupé d'eux. Il y a une certaine colère entre le père et sa fille", déballe Me Mamadou Guèye, avant que le juge ne lui coupe court la parole.
L'affaire est mise en délibéré au 15 décembre prochain.
7 Commentaires
Ca arrice rarement que les filles fassent ce genre de coup a leur papa.Tu le regretteras ma belle
24 ans s morom yi legui ont leur business,toi tu soutires de l'argent a ton pere pr le donner a ton mari
Je peux tt de suite te dire la suite
Ton mari utilisera cet argent pr ses parents et une nouvelle femme.
Ton pere te pardonnera evidemment mais tu as biusille ta vie pr d caprices
Les enfants de divorces peuvent etre fragiles,oui,ms a 24 ans on est adukte.
Rita
En Décembre, 2021 (09:24 AM)Wakh Deug
En Décembre, 2021 (10:09 AM)Concrètement, si ta femme bouffe ton argent, tu ne peux pas porter plainte, et si on applique la loi, elle sera irrecevable.
Euskeuy !
Euskeuy !
Reply_author
En Décembre, 2021 (11:13 AM)Reply_author
En Décembre, 2021 (12:09 PM)Mais le bled est devenu un ramassis de griots....
Défenseur
En Décembre, 2021 (11:35 AM)Mgueye
En Décembre, 2021 (12:09 PM)A 24 ans tu es gérante d'une entreprise.
il faillait se concentrer sur cette charge lourde !
Épargner et renforcer tes connaissances !
Ma fille de 22 ans bosse avec moi mais considère comme salariée,
pas de fovoritime tu bosse je te paye.
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