La vente annoncée des 7 appartements saisis à Eden Roc et mutés au nom de l'État du Sénégal depuis 2016 avait poussé Me Corinne Dreyfus-Shmidt, avocat de Bibo Bourgi, à sortir un communiqué pour mettre en garde les éventuels acquéreurs en invoquant une décision du tribunal arbitral de l'Onu, en date du 24 octobre 2019, condamnant l'État. Ce, à cause de l'accord sur la promotion et la protection réciproque des investissements, signé entre le Sénégal et la France le 26 juillet 2007. Selon Libération, Bibo Bougi avait attaqué l'État du Sénégal au niveau de cette instance en tant que citoyen français et non sénégalais.
Dans sa requête parcourue par le journal, Bibo Bourgi, qui estime avoir été dépossédé illicitement de ses appartements à Eden Roc, en tant qu'investisseur français au Sénégal, demandait à l'État du Sénégal 80 millions d'euros en guise de dommages et intérêts ainsi que la restitution de son terrain sis sur la Corniche et de tous les appartements et comptes saisis à Monaco. Le Sénégal a, pour sa part, fait deux objections devant le tribunal arbitral. Il a indiqué que même si Bibo Bourgi est de nationalité française, l'esprit de l'accord, entre la France et le Sénégal, n'est pas de permettre à un binational d'attaquer un des États.
0 Commentaires
Participer à la Discussion