Le brigadier Ibrahima Dieng a été placé sous mandat de dépôt par le doyen des juges Mahawa Sémou Diouf. L'information est du quotidien Enquête qui précise que cette décision fait suite à deux retours de parquet, et qu'il partage cette détention avec ses présumées complices, la dame Awa Cheikh, considérée comme une des baronnes du trafic de drogue à Dakar, de même que la mère de cette dernière, Lémou Touré Gaye.
Ce trio de "ripoux" présumés a ainsi passé sa première nuit en prison. Pour rappel, l’agent de l’Office central de répression du trafic illicite de stupéfiants (Ocrtis) avait été arrêté par la Section Recherches de la gendarmerie avec des boulettes de cocaïne.
16 Commentaires
Lam
En Mai, 2014 (10:08 AM)Si ceci est vrai , on est mal parti
Sago
En Mai, 2014 (10:15 AM)Tension
En Mai, 2014 (10:31 AM)Erreur
En Mai, 2014 (10:43 AM)Mao
En Mai, 2014 (12:55 PM)L'hyposésie
En Mai, 2014 (12:56 PM)Geum Sa Bopp
En Mai, 2014 (13:07 PM)Justice7
En Mai, 2014 (14:00 PM)Ola
En Mai, 2014 (15:33 PM)Xx
En Mai, 2014 (16:05 PM)Sarr
En Mai, 2014 (16:40 PM)Madiambal Le Fou
En Mai, 2014 (18:04 PM)Rilmka
En Mai, 2014 (18:10 PM)Gueth Mbamboulane
En Mai, 2014 (22:03 PM)Mbour bargni rufisque ndar topelene ndokh mi rek
Kogne bou nek police khaam na gnoukoy jaaye
Bravo la gandarmerie un peuple un bu une foi il
Les montres gueth bamboulane usa n y c
Alba
En Mai, 2014 (01:59 AM)Par SenewebNews | Seneweb.com | Mardi 16 octobre, 2012 11:26 | Consulté 17434 fois | 48 commentaires Favoris
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Societe | Mots Clés: Abdoulaye Wade, Parrain, Trafic drogue, International,
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source: Seneweb.com
Il n’est plus président depuis bientôt huit mois, mais il continue à donner à la presse matière à écrire. Au Sénégal, à chaque jour avec son lot de révélations, de scoops sur douze années de gestion solitaire du pouvoir, une gouvernance entachée des crimes les plus abjects, inimaginables même, comme lorsque Abdoulaye Wade décide de dribbler la justice sénégalaise, en octroyant la grâce présidentielle à un criminel arrêté à Dakar pour trafic international de drogue. « Incroyable ce que Wade a fait » ! Le titre barre la une de Libération quotidien qui s’intéresse ce mardi à un bien curieux décret pris par un Abdoulaye Wade qui n’était plus président. Rien de surprenant sous l'ère Wade, me direz-vous, habitués, sommes-nous, à ses manières de procéder. Mais le plus cocasse dans l’affaire, c’est la nature du décret même, qui n’en est pas moins une remise de peine à l’endroit d’un détenu. Rien d’extraordinaire jusqu’ici. Mais de quel détenu s’agit-il donc? Pas de n’importe qui en tout cas. « Par décret N° 2012-417 du 02 avril 2012 portant remise totale de peines, pris le jour de sa passation de pouvoirs avec son successeur, Macky Sall, le Président Abdoulaye Wade accordait la grâce présidentielle à une ancienne garde du corps de Mme De Klerk, ex-Première Dame d’Afrique du Sud, condamnée à dix ans de travaux forcés pour trafic international de drogue. Un scandale dans le fond et dans la forme », relate le quotidien dans sa livraison du jour. Si l’on s’intéresse de près à ce décret pour le moins suspect, pris le jour de la passation de pouvoir même, on est en droit de supposer que l’ancien président sénégalais serait de connivence avec le réseau du trafic international de drogue. Un parrain de la mafia ? Parce que rien au monde ne justifierait une telle forfaiture, aussi répréhensible que le trafic de drogue dont on connaît les effets pervers sur la société. Mais venant d’Abdoulaye Wade, rien de surprenant : l’ancien président a été capable de gracier des criminels condamnés pour le meurtre du vice-président du Conseil constitutionnel en 1993. Abdoulaye Wade ne surprend guère donc, lorsqu’il décide, alors qu’il n’est plus président, de continuer à signer des décrets. Pis, de profiter d’un concours de circonstance pour affranchir un détenu arrêté en 2009 à l’aéroport Léopold Sédar Senghor pour trafic international de drogue, puis condamné en mars 2011 par une cour d’assises à dix ans de travaux. Alors, comment ne pas considérer ce geste comme un soutien ouvert et manifeste de Wade au trafic international de drogue ? Il est évident que, accorder la liberté définitive à la Sud-africaine Johanna Susarah Meiring le jour même où l’opinion nationale et internationale se focalisait sur la passation de pouvoir entre un sortant et son successeur, est un acte monstrueux, un geste savamment calculé, une mesure de diversion mûrement réfléchi, qui vise, après tout, à passer sous silence une grâce présidentielle problématique, voire criminelle. Et si Johanna Susarah Meiring divulguait les secrets de son arrestation ? Pourquoi à l'aéroport Léopold Sédar Senghor justement? Qui cherche-t-on à protéger? Un tel décret, publié dans le journal officiel, est passé inaperçu: ce qui revient à dire que Wade était bien conscient de ce qu’il faisait. La capitale sénégalaise, une plaque tournante du trafic de drogue en Afrique de l’Ouest ? Sans aucun doute. Abdoulaye Wade, un parrain de la mafia jusqu’à un passé récent ? Il ne serait ni bête ni erroné de le croire.
Zal
En Mai, 2014 (07:16 AM)Participer à la Discussion