Abdou Ngom a été condamné hier par la Chambre criminelle de Diourbel à 13 ans de travaux forcés pour le meurtre de Oumar Thiaw.
Lors du deuxième jour des audiences de la Chambre criminelle de Diourbel, Abdou Ngom a été condamné à 13 ans de travaux forcés pour homicide volontaire. Il avait, à la suite d’une bagarre, blessé le sieur Oumar Thiaw qui décédera des suites de sa blessure. Les faits ont eu lieu le 5 septembre 2011. Ce jour-là, les éléments du commissariat urbain de Mbacké avaient été informés qu’une bagarre a opposé les talibés de Serigne Khadim Mbacké à son domicile sis à Mbacké Bari.
Au cours de la «bataille», les deux protagonistes avaient été blessés par arme blanche avant d’être évacués au niveau du centre hospitalier de Mbacké. Arrivés dans cette structure, les policiers avaient appris le décès de l’un des belligérants en l’occurrence le nommé Oumar Thiaw, des suites de ses blessures. Le certificat de genre de mort, établi par Dr Mamadou Diongue, attestait que le décès était dû à une hémorragie interne et externe faisant suite à une plaie pénétrante par arme blanche de deux cm de diamètre et 3,5 cm de profondeur avec un trajet de haut en bas.
Interpellé par les enquêteurs, Abdou Ngom reconnaissait les faits. A la barre du Tribunal, l’accusé, qui dit être sujet à des crises psychiques, a renseigné que dans le passé, il fréquentait le Centre psychiatrique de Thiaroye. Sur la mort de Oumar Thiaw, il évoque la volonté divine non sans avouer être mû par le désir de se venger après que la victime l’a attaqué en première.
Malgré ces arguments, l’Avocat général, Baye Thiam, a requis les travaux forcés à perpétuité. Mais, le Tribunal l’a condamné à 13 années de travaux forcés.
Son procès renvoyé à la prochaine session
Lamine Dieng suspendu à l’expertise d’un psychiatre
Lamine Dieng devra encore patienter en prison. Né le 28 octobre 1992, il répondait hier devant la Chambre criminelle des délits de vol commis la nuit avec violence, port d’armes et d’assassinat sur la personne de Serigne Mbacké Faye. Mais, le Tribunal a renvoyé son procès jusqu’à la prochaine session à cause de son «comportement psychique déviant». Conformément à la loi, le juge a ordonné une expertise psychiatrique pour voir si l’accusé peut soutenir un débat contradictoire. Dr Ousmane Sy du Centre Dalal Xel de Fatick a été désigné pour ausculter le bonhomme qui ne se souvient même plus du nom de sa maman.
2 Commentaires
Anonyme
En Juillet, 2015 (20:54 PM)Avocat A La Cour D'assise Bou
En Juillet, 2015 (11:25 AM)Participer à la Discussion