Antoine Diome s'est lancé aux trousses du maire de Dakar. Agent judiciaire de l'État, il lui a posé, ce mercredi 7 février 2018, une série de questions portant sur la véritable destination de ces ressources financières que la mairie de Dakar assimile à des fonds politiques. Khalifa Sall, lui, a indiqué qu'il n'entendait pas changer sa version des faits.
"Ce que j'ai dit est clair, ce sont les fonds mis à la disposition du maire qui les utilise mais ne les justifie pas. Le maire de Dakar avait une audience mensuelle avec le président. Jusqu'à Mamadou Diop. Et le maire venait dire au président, voilà ce que j'ai fait des fonds politiques", a répondu Khalifa Sall qui a relevé que le président sollicite le maire pour prendre en charge certaines dépenses. Ce, sans vouloir s'expliquer d'avantage sur ce point. "Je ne peux pas les déflorer". D'ailleurs, précise-t-il, "jusqu'à présent, c'est la mairie qui organise l'accueil des chefs d'État, qui mobilise, qui pavoise, qui transporte les populations".
Le maire de Dakar a aussi souligné que "l'utilisation de ses fonds concernait des personnes sensibles et des faits sensibles. On ne peut pas tout dire à tout le monde. C'est la nature de ce qui est fait et pour qui c'est fait. C'est un percepteur qui a occupé de haute fonction qui a mis en place ce dispositif. Si l'État n'avait pas cautionné ce même dispositif, ce dispositif n'allait pas tenir encore un jour. Et quand l'État n'a plus voulu que ce dispositif fonctionna, il s'est arrêté. C'est l'État qui l'a voulu ainsi, c'est l'initiative de la Ville.
Il a aussi tenté de relever que l'État n'est pas concerné dans cette affaire. Il a affirmé que "les collectivités locales s'émancipent et se gèrent. L'État s'occupe et garde nos fonds. Nous, on a fait que retracer les faits. Pourquoi après l'inspection de Samba Diallo et son rapport y a pas eu d'arrêt de ce procédé ?, s'est interrogé Khalifa Sall.
26 Commentaires
Anonyme
En Février, 2018 (12:19 PM)POURQUOI TOUT CET EFFORT POUR ALLER CHERCHER UNE GIE FICTIVE .
OU EST LA LOI QUI DIT CA ?
OU EST LE DECRET QUI A DIT CA ?
OU EST LA DELIBERATION QUI A DIT CA .?
AU TRBUNAL ON MONTRE LES PREUVES PAS TEL A DIT OU TEL AVAIT FAIT .
CESSEZ CE CINEMA ET DE NOUS EPARGNER CE CIRQUE SACHANT QUE TU AS JOUE ET TU AS PERDU .
EN VOULANT TROP GAGNER ON RISQUE DE PERDRE TOUT
Anonyme
En Février, 2018 (12:20 PM)et mr le maire vue la maniére dont tu te défend tu risque gros
Anonyme
En Février, 2018 (12:21 PM)Anonyme
En Février, 2018 (12:31 PM)Anonyme
En Février, 2018 (12:32 PM)Sobounaci .
Mal gérer ne veut pas forcément de voler .
Mal gérer à ce niveau de responsabilité est punissable.
Il faut être généreux sur son propre khaliss.
Alalou mbolo dou allalle .
Anonyme
En Février, 2018 (12:52 PM)Anonyme
En Février, 2018 (13:11 PM)Momo
En Février, 2018 (13:11 PM)Anonyme
En Février, 2018 (13:25 PM)Citoyen
En Février, 2018 (13:33 PM)Peuplebete
En Février, 2018 (13:53 PM)Dans le fond nous sommes un peuple trop bête et gueulard, tout nous échappe,nous passe sous le nez.
Nous avons perdu le sens de la logique.C'est peut être une malédiction à cause de notre perversion et notre foi en l'argent.
Anonyme
En Février, 2018 (13:54 PM)Si Macky sall pense que le maire s'est enrichi sans raison, pourquoi il ne l’envoie pas à la CREI?
Aprés avoir fouillé 18 mois la gestion de la mairie, l'IGE n'a rien trouvé d'illégal et a félicité le maire comme le meilleur en matière de passation de marché, c'est vrai ça?
Si khalifa sall est accusé de détournement d'un milliard 800 millions, pourquoi on n'a rien dit sur ceux qui ont détourné des dizaines de milliards selon l'IGE et qui MILITENT à L'APR?,
Quand un président est chef de parti, nomme aux fonctions civiles et militaires, préside le conseil qui promeut les magistrats, a une caisse noire de plusieurs milliards, on est plus en république mais dans un royaume, et les désirs du princesont des ordres: il veut la peau d'un adversaire politique et il l'aura.
si le peuple sénégalais aime vivre ainsi ad vitam eternam, c'est son problème car en définitive, macky sall est sorti de ce peuple là.
Anonyme
En Février, 2018 (14:31 PM)Anonyme
En Février, 2018 (15:18 PM)Anonyme
En Février, 2018 (15:43 PM)Anonyme
En Février, 2018 (15:43 PM)Anonyme
En Février, 2018 (15:43 PM)Watt
En Février, 2018 (15:57 PM)Dites moi si cet argent n'appartient pas au contribuable sénégalais comme celui là qui vous soule ?
Ni la haine, ni l'aveuglement du pouvoir ne doit vous rendre dingue et borné. Pourquoi penser que Macky Sall et Moustapha Niasse sont les seuls à pouvoir utiliser nous ressources sans justifications ?
J'ai vraiment eu honte après avoir entendu que mème Macky Sall a bu de l'eau de ce canari dont il fustige la qualité !
Nay Leer
En Février, 2018 (17:11 PM)Franc
En Février, 2018 (18:55 PM)@18
En Février, 2018 (19:45 PM)La Verite
En Février, 2018 (22:37 PM)Bob Marley
En Février, 2018 (05:32 AM)Anonyme
En Février, 2018 (08:14 AM)La politique est une entreprise financièrement rentable au Sénégal. Le pays est un immense gâteau de chef étoilé à partager entre plus de 300 partis dont 290 vautours n’osant pas voler de leurs propres ailes à une présidentielle car n’ayant ni le quotient électoral, ni la surface financière pour payer la caution, si ce n’est pas le pouvoir qui s’en acquitte à leur place pour berner les masses, astakhfiroullah !, baiser devrais-je dire. Ils se réfugient derrière le nid douillet des coalitions, désertent le terrain politique pour envahir le terrain médiatique et exister par l’unité de bruit ; ni permanence, ni structures, zéro activité. Le récépissé ne sert point à conquérir le suffrage des électeurs, mais c’est un permis de combinazione, de spoliation, de prédation, d’accaparement de ressources sur le dos du Sénégal. La stratégie est simple. Le parti-media dit soutenir l’action du Président de la république en fonction qui lui jette un grand os à ronger rembourré avec fromage : salaire, avantages en nature et espèces garantis durant le mandat.
Si c’est à la veille du premier tour de la présidentielle, il faut faire semblant de se présenter sans en avoir le courage. Aucune consigne et on attend le deuxième tour pour le grand chantage du maître en la matière. Au président sortant qui détient la caisse noire de milliards, il est exigé des frais de campagne. Les soi-disant souteneurs du challenger prétendent que leur soutien est sans condition. De ce fait, ils reçoivent des frais de campagne. Si le challenger passe, c’est le jackpot : rentes assurées durant le mandat du nouvel élu. Le supporter du candidat battu va transhumer par contournement, pour, dit-il, soutenir l’action du Président de la République. Dans tous les cas, les entrepreneurs politiques ne perdent rien de leur investissement et suceront le sang du contribuable sénégalais : salaires, passeport, logement, couverture maladie, parc automobiles, carburant, voyages à l’autre bout du monde. C’est pourquoi les partis yobaléma, altoppé prospèrent. Violence au summum sur le peuple dépouillé ne saurait être plus pernicieuse. Ainsi déguisé, le vol est institutionnalisé et le crime organisé sans porter le nom de camorra ou oser appeler au « legalize it » à propos du yamba de Peter Tosh et du mouvement rastafari. Personne ou peu pour défendre les intérêts supérieurs de la nation orpheline et impunément violée à répétitions sur recommandation juridiquement encadrée. Le seul métier qui vaille est la politique. Inutile de travailler ; point de curriculum-vitae à faire valoir. Le parcours politique prime sur parcours professionnel.
Faites de la politique et toujours de la politique, rien que de la politique, ainsi ventre et bas-ventre sont éternellement satisfaits. Les compétences en politique politicienne payent plus que les compétences pures.
Ah tchim !, tchim mbaye ! transhumance !, appellation d’origine contrôlée de la prostitution politique dans le maquis avec ou sans la carte sanitaire du parti au pouvoir! Et si la proposition de l’ex- Premier Ministre Souleymane Ndéné Ndiaye avait abouti, combien d’hommes politiques, pardon, de bêtes en transhumance à la recherche de pâturages d’abord verts-PS, ensuite bleus-PDS, après marron-beige-APR, voulant goinfrer à tous les râteliers, de Senghor à Diouf, en passant par Wade et Macky, seraient fusillés ?
Rage du pays, les politichiens émergent, l’homo-senegalensis s’immerge et se noie mais quand le peuple se réveillera, le monde des politichiens s’effondrera. Donald Trump ne parlera plus de pays de merde. Le rire du nègre bon banania, comme pendant l’époque coloniale, ne se rappellera plus au bon souvenir de l’homo-africanus, risée du monde.
Tuubé Waalo
Sapiens
En Février, 2018 (08:39 AM)Anonyme
En Février, 2018 (09:37 AM)Participer à la Discussion