Selon le communiqué transmis à Seneweb, la défense du Président Habré dénonce de la façon la plus ferme les agissements contre leur client, « le Président Habré continue d’être amené par la force dès 6h du matin et installé dans la salle totalement vide. Les Cae continuent de violer ses droits les plus élémentaires reconnus par les juridictions des droits de l’homme et par le Conseil de l’Ordre des avocats du Sénégal, notamment ses droits de ne pas comparaître et de demander à ses avocats de ne pas le représenter devant une instance illégale qui n'a d’autre mandat que celui de le condamner ».
Le Défense dénonce les interventions multiples des autorités sénégalaises par rapport à la question de la santé du Président Habré. « Depuis le 28 juin 2015, le Conseil de l'ordre des médecins a été saisi devant le refus des deux médecins, en l'occurrence les docteurs Mandiogo Ndiaye et Serigne Abdou Ba, de donner des informations sur son état de santé au Président Habré après sa crise cardiaque. Saisi en procédure d'urgence, le Conseil de l'Ordre des médecins du Sénégal n'a, toujours, et à ce jour, depuis le 28 juin 2015, pas examiné la requête d'une personne malade privée de soins et d'informations sur son état de santé ».
La défense tient à informer l'opinion nationale et internationale que « les avocats désignés par la juridiction illégale dans le seul but de tromper l’opinion internationale sur la mise en œuvre d’un pseudo procès qui viole chaque jour, la stratégie de défense et autres droits de l’accusé, en s'évertuant à valider de fait, les gestes et actes d'un organisme qui, depuis sa naissance et pendant toute la soi-disant instruction, a dérogé à tous les principes posés par les standards internationaux en matière des droits de l’homme.
La défense tient à informer l'opinion nationale et internationale que « les avocats désignés par la juridiction illégale dans le seul but de tromper l’opinion internationale sur la mise en œuvre d’un pseudo procès qui viole chaque jour, la stratégie de défense et autres droits de l’accusé, en s'évertuant à valider de fait, les gestes et actes d'un organisme qui, depuis sa naissance et pendant toute la soi-disant instruction, a dérogé à tous les principes posés par les standards internationaux en matière des droits de l’homme.
Ces avocats ne respectent pas davantage la décision prise par le Conseil de l’Ordre des Avocats du Barreau de Dakar qui les a mis face à leur responsabilité en leur demandant de respecter la stratégie de l’accusé, et surtout, de ne pas plaider contre son gré », souligne le communiqué.
La défense du Président Hissein Habré affirment que « ces avocats ne plaident pas seulement contre le gré de l’accusé ; ils plaident contre ses intérêts en se situant résolument sur nombre de points fondamentaux du soit- disant procès dans une même convergence de vue avec le Parquet et les avocats des parties civiles.
La défense du Président Hissein Habré affirment que « ces avocats ne plaident pas seulement contre le gré de l’accusé ; ils plaident contre ses intérêts en se situant résolument sur nombre de points fondamentaux du soit- disant procès dans une même convergence de vue avec le Parquet et les avocats des parties civiles.
Ces avocats commis d'office ont soigneusement évité de souligner que, dans un contexte de guerre civile, il était indispensable d'avoir des historiens non tchadiens pour avoir un rapport objectif. Pire, ils se sont abaissés à qualifier de "scientifique" et de "professionnel" la prestation d’un prétendu « expert » historique qui, en violation de ses obligations « d’expert » s’est véritablement comporté comme un témoin à charge en ne cessant de porter les accusations les plus graves et les plus irréelles contre la personne du Président Habré », a d’emblée confirmé la défense de Hissène Habré.
Qu’enfin, interrogeant un témoin à charge, Monsieur Alingué, aujourd’hui, conseillé de Déby, l’un des avocats a cru devoir indiquer à la Cour que la défense retirerait toute question susceptible d’être considérée comme embarrassante, compte tenu du statut actuel de celui-ci. « Telle est l'histoire d'une comédie grotesque où toutes les parties au soi-disant procès sont dans le même camp, payées toutes par un budget assuré à 60% par Idriss Deby et se positionnent face et contre l'accusé. Les juges de la chambre d'Assises, les Procureurs, les parties civiles, les ONG et les avocats d'office travaillent ensemble et en étroite collaboration pour baliser le chemin de la condamnation. Sous l'œil vigilant des puissances occidentales », dénonce le communiqué.
Qu’enfin, interrogeant un témoin à charge, Monsieur Alingué, aujourd’hui, conseillé de Déby, l’un des avocats a cru devoir indiquer à la Cour que la défense retirerait toute question susceptible d’être considérée comme embarrassante, compte tenu du statut actuel de celui-ci. « Telle est l'histoire d'une comédie grotesque où toutes les parties au soi-disant procès sont dans le même camp, payées toutes par un budget assuré à 60% par Idriss Deby et se positionnent face et contre l'accusé. Les juges de la chambre d'Assises, les Procureurs, les parties civiles, les ONG et les avocats d'office travaillent ensemble et en étroite collaboration pour baliser le chemin de la condamnation. Sous l'œil vigilant des puissances occidentales », dénonce le communiqué.
6 Commentaires
Anonyme
En Septembre, 2015 (14:35 PM)Anonyme
En Septembre, 2015 (14:49 PM)Anonyme
En Septembre, 2015 (15:15 PM)Anonyme
En Septembre, 2015 (17:21 PM)Habré ne veut pas d'avocats. pourquoi vous parlez en son nom?
Anonyme
En Septembre, 2015 (17:46 PM)Anonyme
En Septembre, 2015 (17:33 PM)Participer à la Discussion