Le gouvernement a adopté, mercredi, un projet de loi de finances rectificative (LFR) d’un montant de 5.556,7 milliards de francs CFA, a annoncé son porte-parole, Oumar Guèye.
Ce projet de loi de finances rectificative, présenté par le ministre des Finances et du Budget, Abdoulaye Daouda Diallo, ‘’enregistre une hausse de 357,7 milliards en valeur absolue et de 6,9 % en valeur relative’’, en comparaison avec la loi de finances initiale.
‘’Suivant les orientations du président de la République, souligne le communiqué du Conseil des ministres, le projet de LFR prend notamment en compte l’amplification des transferts monétaires aux populations vulnérables, les subventions à l’énergie et le soutien aux prix des produits alimentaires, afin de renforcer le pouvoir d’achat des ménages.’’
‘’Il intègre également les besoins prioritaires en matière de dépenses de souveraineté et l’ensemble des engagements financiers du gouvernement pour améliorer significativement, et dans l’équité, les rémunérations des agents dans les différents secteurs de l’Administration’’, explique Oumar Guèye.
Les recettes du projet de loi de finances pour 2022 avaient été arrêtées à 3.510,7 milliards de francs CFA, et les dépenses à 4.294,7 milliards.
Comparé à la loi de finances initiale de 2021, le budget 2022 a connu une hausse des recettes de 284,8 milliards (+9%) et des dépenses à 324,9 milliards (+8%).
Ce projet de loi de finances rectificative, présenté par le ministre des Finances et du Budget, Abdoulaye Daouda Diallo, ‘’enregistre une hausse de 357,7 milliards en valeur absolue et de 6,9 % en valeur relative’’, en comparaison avec la loi de finances initiale.
‘’Suivant les orientations du président de la République, souligne le communiqué du Conseil des ministres, le projet de LFR prend notamment en compte l’amplification des transferts monétaires aux populations vulnérables, les subventions à l’énergie et le soutien aux prix des produits alimentaires, afin de renforcer le pouvoir d’achat des ménages.’’
‘’Il intègre également les besoins prioritaires en matière de dépenses de souveraineté et l’ensemble des engagements financiers du gouvernement pour améliorer significativement, et dans l’équité, les rémunérations des agents dans les différents secteurs de l’Administration’’, explique Oumar Guèye.
Les recettes du projet de loi de finances pour 2022 avaient été arrêtées à 3.510,7 milliards de francs CFA, et les dépenses à 4.294,7 milliards.
Comparé à la loi de finances initiale de 2021, le budget 2022 a connu une hausse des recettes de 284,8 milliards (+9%) et des dépenses à 324,9 milliards (+8%).
6 Commentaires
La subvention doit aller a la production locale diantre! C'est pourtant le B A BA de l'economie. On subventionne la production pour acheter des produits manufactures ailleurs europe/chine. C'est un cadeau aux industries etrangeres donc c'est de l'exportation de pib depuis notre tresor public.
Les changements structurants doivent passer par des choix difficiles. Quand on est elu legitiment avec un confort de 80% on doit aussi avoir les cojones d'imposer des choix durs qui nous servirons a l'avenir. Subventionner le ble etranger pour que le prix du pain n'augmente pas est absurde. Il faut pousser les meuniers a se sourcer sur les cereales locales et vendre de la farine a base de celles ci aux transformateurs boulangers patissiers. S'il faut adapter de machines mieux adaptees a ces grains soit, cela les poussera a faire du RD avec les ingenieurs locaux. Ce sera un embryon d'industrie. De ce fait toute la chaine de valeur sera impactee, soutenue par les fonds que l'etat est entrain de sortir.
Dans tous les cas cela sortira. Il faut les sortir a bon escient. Comme l'a toujours enseigne AmadouAlyDieng on ne peut faire de l'agriculture sans industrie de transformation et chaine de distribution. Cela n'a pas de sens economique. Sinon on retourne a une situation sans etat et chacun fait de la production familiale pour se nourrir.
Que personne ne dis que c'est impossible. Il faut dire je ne peux pas et laisser faire ceux qui peuvent. A la decharge de senghor quand il a fallu arreter d'enrichir des traitants marseillais qui avaient le monopole du sucre on a fait la css. Des terres adossees au lac de guiers pour l'acces a l'eau, emblavees pour faire de la canne transformee par une usine. La distribution de faisant par la sonadis et les commercants locaux a travers une structure de prix definie. La capa est morte certes, les paysans du walo ont perdu leurs terres rizicoles familiales mais on a su creer toute une chaine de valeur impactante.
Parlons de vrais sujets svp et interressons nous a ce qui rendra notre economie resiliente face aux dangers imminents a venir. Les signaux ne sont pas bons et nous risquons de vivre les pires emeutes que nous n'ayons jamais vu. Un effondrement.
Cela finira un jour par les fesses en l'air.
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