L’objectif poursuivi est d’’’informer au mieux’’ par rapport ce sujet.
‘’Nous avons ciblé les délégués de quartier, les inspecteurs de l’éducation, les chefs d’établissement scolaire, les enseignants et autres agents municipaux, parce que nous avons constaté que le problème est beaucoup plus ressenti au niveau des élèves’’, expliqué M. Diouf.
De son côté, Ibrahima Sarr, juge au tribunal départemental de Mbour, a souligné que ‘’l’état-civil est une question transversale qui suit la personne de la naissance au décès, en passant par le mariage et autres évènements qui doivent être matérialisés par un acte d’état-civil''.
‘’Souvent, certains enseignants agissent en ne se rendant même pas compte que les actes qu’ils posent peuvent être consécutifs à une infraction. Parce que le fait de demander à un élève de changer d’acte parce que son âge est élevé par rapport à son niveau d’étude c’est l’inciter à créer une fausse pièce d’état-civil. Il n’y a aucune possibilité de diminuer un âge’’, a fait remarquer M. Sarr.
‘’Des personnes, croyant que le jugement signifie diminuer son âge, croyant que la diminution de l’âge est reconnue par la loi, viennent au tribunal dire je diminue mon âge. C’est pourquoi nous pensons que cette sensibilisation-là va porter ses fruits, parce que les populations seront bien informées et elles sauront que ce n’est pas prévu par la loi’’, a-t-il déclaré.
Aussi, a souligné le juge Sarr, le fait de rester plus d’un an pour la déclaration des naissances ou un mois et 45 jours voire plus pour les décès et au-delà de six mois pour les mariages, avant d’aller chercher l’acte d’état-civil, peut compliquer la situation,
''Si c’est le cas, il faudra aller au tribunal, avec tout ce que cela comporte en termes de lenteur administrative, parce qu’il y a des procédures à respecter'', a-t-il encore dit.
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