La décision qui sera rendue par la Cour sur la requête d’incompétence de la Crei introduite par les conseils de Karim Wade aura une incidence sur la poursuite ou l’arrêt du procès. C’est la conviction du président de la Lsdh, Me Alassane Dioma Ndiaye, qui demande que soit dit le droit et rien que le droit.
« Il est heureux que le procureur spécial se soit ressaisi parce qu’on a remarqué qu’il a laissé sa motivation qui avait fondé sa décision au moment de l’inculpation, pour se rabattre sur une tentative de fixations des faits dans une période déterminée et qui correspondrait à un moment où Karim Wade gérait des deniers publics. Car de 2000 à 2012 Karim Wade a géré des deniers publics en tant que conseiller de son père ou ministre de 2009 à 2012. Donc, le procureur spécial ne pouvait pas étendre le privilège de juridiction aux autres années où Karim Wade n’était pas ministre.
En clair, la période où Karim Wade n’était pas ministre était supérieure à celle où il était ministre, et par conséquent elle doit l’emporter et donc la Crei est compétente », a soutenu le droit-de-l’Hommiste.
32 Commentaires
Pvd
En Août, 2014 (10:44 AM)Citoyen
En Août, 2014 (10:48 AM)Kassé
En Août, 2014 (10:54 AM)Asse Gueye
En Août, 2014 (11:04 AM)Askanwwi
En Août, 2014 (11:04 AM)CONTRE ABDOULAYE WADE QUI EST ET RESTE LE SEUL PRÉSIDENT SENEGALAIS QUI A FAIT QUELQUE
CHAUSE POUR LE SENEGAL
PAS SURPRENANT PUISQU'ON A VU ET ENTENDU MR SIDIKI KABA AVANT ET AUJOURD'HUI DONC C'EST LE TOUR DE MR ALASSANE D NDIAYE .Mais un conseiller ne décide pas ,il ne donne que son avis .
C'est comme pour dire que c'est ABDOULAYE WADE qui les intéresse ces comploteurs .
LES SENEGALAIS SONT INGRATS ET AIGRIE SURTOUT ENVERS ABDOULAYE WADE QUI A TOUT DONNE POUR NOTRE PAYS ET QUE ON VEUT TRAINER EN JUSTICE ALORS CES PRESIDENT QUI N'ONT RIEN FAIT POUR MON PAYS SONT MAGNIFIES PAR CEUX QUE ABDOULAYE WADE LUI MEME A FORMER ET AIDE.
OHH MON PAUVRE PAYS .
L'éclaireur
En Août, 2014 (11:17 AM)Quand Karim faisait la bamboula à l'ANOCI : 26 milliards décaissés par le trésor public pour la construction de villas présidentielles jamais sorties de terre et visibles nulle part dans Dakar; 680 103 198 frs pour l'aménagement du bureau de karim à l'immeuble Tamaro; 26 612 100 frs pour le bureau du garde du corps de karim; 450 millions pour téléphoner avec le golf; 9 802 204 286 frs pour le tunnel de Soumbédioune; près de 7 milliards pour la location d'un bateau, la Musica pour seulement trois jours; 50 Mercedes S 350 à 3, 930 milliards; des appareils photo entre 8 et 9 millions; une lampe à 8 millions dans le bureau de Karim; 5,718 milliards par km de route déjà existantes alors que pour les chantiers de Thiès, l'IGE concluait que 600 millions par km de route c'est de la surfacturation, d’où l’emprisonnement de Idrissa Seck et Bara Tall; 26 milliards pour rénover le méridien président, un prix 2 fois plus cher que la construction et l'équipement de base initial de l'hôtel.
Karim Wade se faisait mettre à sa disposition un jet privé aux frais du contribuable sénégalais, estimé à 12 milliards l’année.
Usage illégal de carte bancaire par karim dans les comptes de l’ANOCI à hauteur de 275 808 568 frs ponctionnés par karim entre le 22 Août 2005 et le 28 Août 2007.
FESMAN :
Aucun rapport de bilan après le fesman confié à Sindjeli wade par son père; 15 milliards confié à un simple particulier qui n’est pas comptable public ; wade était ordonnateur et exécuteur des dépenses pour un montant de 6 milliards 425 millions ; une contribution d’un milliards remis a wade disparaît sans trace et wade achète un terrain d’un milliard à Ngor à partir des ressources publiques ; le budget total du fesman estimé au départ à seulement 5 milliards s’étend à 80 milliards finalement ; montant des surfacturations après évaluation de l’expert plus de 5 milliards signé wade ;
Sources : Rapport IGE et Contes et mécomptes de l’ANOCI jamais déménti.
Même ceux et celles qui défendent wade et sa famille savent dans leur for intérieur qu’ils en ont fait vraiment TROP !
Moi
En Août, 2014 (11:25 AM)Tanoor
En Août, 2014 (11:27 AM)Dioma
En Août, 2014 (11:39 AM)Faux
En Août, 2014 (11:43 AM)Peuls,
En Août, 2014 (11:55 AM)Tolof
En Août, 2014 (12:32 PM)Les faits sont donc la patents, constants et bien réels, du ménagement de Karim Wade, alors qu'ils n'occupaient pas de fonction ministérielle, des 2002 en qualité de Conseiler de son père!
Et les faits que vous avez cités ne sont pas exhaustifs, et l'on le verra sûrement lors d'un procès!
Pour ce qui est du âges man, il faut simplement préciser que d'un budget de 5 milliards de CFA , on a réalisé de 80 millards CFA en dépenses, non seulement sans compte rendu d'activités, mais avec des ressources extérieures confirmées et annoncées sans aucune trace comptable ni matérielle!
Maintenant le rôle de tout avocat, quelque soit ce pourquoi son client est accusé est d'user de tous les arguments, arguties et astuces juridiques, pour d'abord éviter le procès lui même, est disqualifier toute cour, invoquer son incompétence et a défaut de brandir des vices de formes,pour dans tous les cas pour que le procès lui même ne se tiennent pas!
En tout cas, en toute neutralité et sans parti pris, Wade Père et Fils, ont bien dilapide , sans retenue, sans gêne,nos ressources publiques, et nous le savons, et c'est notre intime conviction, quelque soit la juridiction qui aura a les juger et par exemple, Ablaye Wade, ne pourra jamais dire aux Sénégalais comment il a pu gagner 1,2millard de CFA pour acheter cash les 5145 m2 de terres sises au virage de Ngor , sans vouloir nous prendre encore pour des demeures en nous disant que que celui lui a été offert par des amis arabes!
Lepone
En Août, 2014 (12:37 PM)Au Senegal, 98% des juristes n'ont qu'une maitrise et ne font qu'une lecture et interpretation plus que legeres des textes de lois. On devrait exiger que chaque avocat ait au moins un diplome de troisieme cycle.! Le niveau est tellement bas qu'au tribunal on assiste aux genres de confrontations que l'on sait.
Ce que Assane Dioma Ndiaye est depourvu de tout fondement juridique et comforte l'idee selon laquelle la
Crei net ain't pas opportune et que les tribunaux de droit commun pouvaient faire l'affaire.
Nonononono
En Août, 2014 (12:56 PM)Mag
En Août, 2014 (12:58 PM)Goorounaro
En Août, 2014 (13:29 PM)Tu peines à vivre parce que la source d'où tu tirais tes subsides en termes d'aumône de Wade et affidés est tarie que tu as du mal à vivre que tu défends ces fossoyeurs du peuple en insultant ses dignes fils. En tout cas Abdou Latif lui est au-dessus de toi et au service de son pays pendant que toi, au chômage te cache derrière un écran pour débiter tes insanités d'affamé. Basta
Les Plus Grands Peches En Isla
En Août, 2014 (13:45 PM)cours du Pèlerinage d’Adieu : Apprenez ces quatre choses : n’associez rien à Allah, ne
tuez personne dont Allah a rendu le sang sacré si ce n’est en toute équité, ne faites point
l’adultère et ne volez point. » Rapporté par Ahmad, Tabaranî, Al Hâkim avec une chaîne de
transmission authentique,
Fans
En Août, 2014 (14:19 PM)B
En Août, 2014 (14:37 PM)Mensonge
En Août, 2014 (14:58 PM)Me Assane Dioma Ndiaye : « La Crei est incompétente pour juger Karim Wade »
Rédigé le Samedi 9 Août
La décision qui sera rendue par la Cour sur la requête d’incompétence de la Crei introduite par les conseils de Karim Wade aura une incidence sur la poursuite ou l’arrêt du procès. C’est la conviction du président de la Ligue sénégalaise des droits de l’homme (Lsdh), Me Assane Dioma Ndiaye, qui demande que soit dit le droit et rien que le droit. Par ailleurs, il a fortement déploré les échanges de propos discourtois entre la cour et les avocats.
Me Assane Dioma Ndiaye : « La Crei est incompétente pour juger Karim Wade »
Les avocats de Karim Wade ont invoqué l’incompétence de la Wrei pour juger le fils de l’ancien Président Me Abdoulaye Wade. qu’est ce que cela vous inspire ?
Je n’envie par la Cour qui devra prendre une décision extrêmement grave et fondamentale et qui aura une incidence sur la poursuite ou l’arrêt de ce procès de Karim Wade. Et le droit, rien que le droit devra être dit. C’est une étape charnière de ce procès et la Cour est à la croisée des chemins. La question est loin d’être facile et il n’appartient qu’à la Cour de la trancher. Il faut seulement rappeler les données du problème. Au départ, le procureur spécial en inculpant Karim Wade avait donné une motivation qui n’avait convaincu personne. Il avait dit que la qualité de Karim Wade s’apprécie au moment où il donne sa réponse à la mise en demeure. Et vu qu’à ce moment il n’était pas ministre, donc il n’était pas redevable de la Haute Cour de justice C’est ce qu’il avait justifié pour ne pas renvoyer Karim Wade devant la Haute Cour de justice, pour le maintenir au niveau de la Commission d’instruction et ça n’avait convaincu personne. Personnellement j’avais critiqué cette motivation parce que si on apprécie la qualité de Karim Wade en ce moment, il n’est pas redevable de la Crei parce qu’à ce moment précis il ne gère plus rien.
Or, une des conditions de la recevabilité au niveau de la Crei, c’est d’avoir géré des deniers publics. Le moment où Karim Wade a pu s’enrichir doit forcément correspondre à une période dans laquelle il a géré des deniers publics. Il est heureux que le procureur spécial se soit ressaisi parce qu’on a remarqué qu’il a laissé tomber sa motivation qui avait fondé sa décision au moment de l’inculpation, pour se rabattre sur une tentative de fixation des faits dans une période déterminée et qui correspondrait à un moment où Karim Wade gère des deniers publics. Car de 2000 à 2012 Karim Wade a géré des deniers publics. Et Karim Wade a géré des deniers publics en tant que conseiller de son père ou ministre de 2009 à 2012. Donc, le procureur spécial ne pouvait pas étendre le privilège de juridiction aux autres années où Karim Wade n’était pas ministre. En clair, la période où Karim Wade n’était pas ministre était supérieure à celle où il était ministre, et par conséquent elle doit l’emporter et donc la Crei est compétente. Et de l’autre côté, les avocats de Karim Wade disent qu’au moins on reconnaît que leur client a été ministre pendant une des périodes par rapport aux faits visés. Et la Crei ne peut pas connaître et juger de faits commis par un ancien ministre. Pour eux, il ne peut y avoir de divisibilité des faits et s’il y a un doute sur la période visée, le doute doit profiter à la personne inculpée. Même à supposer que Karim Wade n’ait été ministre que trois ans, on ne peut pas le priver de cette protection que la loi a aménagée et qui doit profiter à toute personne poursuivie au droit pénal.
Après une semaine de procès, quelle analyse faites-vous de ce feuilleton judiciaire ?
Il y a trois mois, j’avais dit que la Crei allait déstructurer notre système judiciaire et l’ensemble des principes auxquels nous étions attachés. Les faits me donnent raison. La justice, c’est d’abord des références communes, au-delà des intérêts. Entre experts, on doit avoir des référents communs et aujourd’hui tous les Sénégalais se demandent à quoi s’en tenir, si les avocats ne s’entendent pas sur des choses supposées élémentaires. Et c’est là une des conséquences des juridictions particulières. Chaque fois qu’on aménage des juridictions du droit commun, cela pose problème et crée une distorsion. Avec de telles juridictions, nous allons vers une fracture sociale. Quelle que soit la décision il y a des contestations, ce qui est extrêmement regrettable pour un pays comme le Sénégal qui avait besoin de conforter son Etat de droit et sa crédibilité par une justice forte, qui puisse être l’épine dorsale des aspirations profondes d’un peuple. Au-delà des divergences entre experts, on a constaté ce qui s’est passé entre la Cour suprême et le Conseil constitutionnel. Les critiques qui ont été faites par le Conseil constitutionnel à la Cour suprême qui est la plus haute juridiction de notre pays ont heurté tous les juristes certes, mais sur le plan de la courtoisie cela a été une chose inédite entre juridictions soeurs. A l’ouverture du procès de Karim Wade, tout le monde a assisté aux incidents d’une part entre la Cour et les avocats et d’autre part entre le parquet spécial et les avocats, et enfin entre les avocats eux-mêmes. Nous assistons aujourd’hui à une implosion de la cohésion judiciaire alors que la justice c’est l’indisponible et des règles sur lesquelles tout le monde doit être d’accord. Tout ceci doit pousser notre pays à tirer des leçons de ces règles particulières. Et dans cette affaire Karim Wade, notre société ne tirera aucun gain d’une telle procédure.
Les premiers jours du procès ont été marqués par les échanges discourtois entre avocats de la défense et ceux e la partie civile. a votre avis, que peuvent engendrer ces attitudes sur l’image de la justice sénégalaise ?
Il y a déjà eu ce sentiment de préjugé, un sentiment d’une condamnation avant même le jugement de Karim Wade. Tous ces éléments font que les passions s’exacerbent, que nous sommes plongés dans un climat très délétère et la raison est forcément absente. Les pulsions et les réactions épidermiques ne pouvaient qu’aboutir à ce genre de réactions et le droit ne peut sortir que par la petite porte.
Et il est très regrettable qu’on en arrive à un tel niveau, pour des juristes aussi chevronnés. Le Sénégal ne peut vraiment pas envoyer une image correcte et reluisante à la communauté internationale à travers de telles attitudes. Le seul appel que nous pouvons lancer, surtout en tant que militants des droits de l’homme, c’est qu’on en revienne aux principes, à la raison et qu’on sache que les causes sont passagères et les principes pérennes. La justice doit rester jalouse de sa blancheur, elle est une colombe blanche qu’on n’a pas le droit de salir. Le débat judiciaire est un débat chevaleresque qui doit se dérouler dans la plus grande sérénité, dans le respect de l’autre et dans l’acceptation des règles déjà établies. Les avocats des deux parties se doivent de donner une autre image beaucoup plus reluisante de notre pays, un ilot de lumière dans un océan d’obscurantisme. Tout ce que j’espère, c’est que cette longue pause puisse permettre que les esprits se calment.
L'As
Fans
En Août, 2014 (14:59 PM)Daf
En Août, 2014 (15:00 PM)Vrt
En Août, 2014 (16:54 PM)Me Assane Dioma Ndiaye : « La Crei est incompétente pour juger Karim Wade »
Rédigé le Samedi 9 Août 2014
La décision qui sera rendue par la Cour sur la requête d’incompétence de la Crei introduite par les conseils de Karim Wade aura une incidence sur la poursuite ou l’arrêt du procès. C’est la conviction du président de la Ligue sénégalaise des droits de l’homme (Lsdh), Me Assane Dioma Ndiaye, qui demande que soit dit le droit et rien que le droit. Par ailleurs, il a fortement déploré les échanges de propos discourtois entre la cour et les avocats.
Me Assane Dioma Ndiaye : « La Crei est incompétente pour juger Karim Wade »
Les avocats de Karim Wade ont invoqué l’incompétence de la Wrei pour juger le fils de l’ancien Président Me Abdoulaye Wade. qu’est ce que cela vous inspire ?
Je n’envie par la Cour qui devra prendre une décision extrêmement grave et fondamentale et qui aura une incidence sur la poursuite ou l’arrêt de ce procès de Karim Wade. Et le droit, rien que le droit devra être dit. C’est une étape charnière de ce procès et la Cour est à la croisée des chemins. La question est loin d’être facile et il n’appartient qu’à la Cour de la trancher. Il faut seulement rappeler les données du problème. Au départ, le procureur spécial en inculpant Karim Wade avait donné une motivation qui n’avait convaincu personne. Il avait dit que la qualité de Karim Wade s’apprécie au moment où il donne sa réponse à la mise en demeure. Et vu qu’à ce moment il n’était pas ministre, donc il n’était pas redevable de la Haute Cour de justice C’est ce qu’il avait justifié pour ne pas renvoyer Karim Wade devant la Haute Cour de justice, pour le maintenir au niveau de la Commission d’instruction et ça n’avait convaincu personne. Personnellement j’avais critiqué cette motivation parce que si on apprécie la qualité de Karim Wade en ce moment, il n’est pas redevable de la Crei parce qu’à ce moment précis il ne gère plus rien.
Or, une des conditions de la recevabilité au niveau de la Crei, c’est d’avoir géré des deniers publics. Le moment où Karim Wade a pu s’enrichir doit forcément correspondre à une période dans laquelle il a géré des deniers publics. Il est heureux que le procureur spécial se soit ressaisi parce qu’on a remarqué qu’il a laissé tomber sa motivation qui avait fondé sa décision au moment de l’inculpation, pour se rabattre sur une tentative de fixation des faits dans une période déterminée et qui correspondrait à un moment où Karim Wade gère des deniers publics. Car de 2000 à 2012 Karim Wade a géré des deniers publics. Et Karim Wade a géré des deniers publics en tant que conseiller de son père ou ministre de 2009 à 2012. Donc, le procureur spécial ne pouvait pas étendre le privilège de juridiction aux autres années où Karim Wade n’était pas ministre. En clair, la période où Karim Wade n’était pas ministre était supérieure à celle où il était ministre, et par conséquent elle doit l’emporter et donc la Crei est compétente. Et de l’autre côté, les avocats de Karim Wade disent qu’au moins on reconnaît que leur client a été ministre pendant une des périodes par rapport aux faits visés. Et la Crei ne peut pas connaître et juger de faits commis par un ancien ministre. Pour eux, il ne peut y avoir de divisibilité des faits et s’il y a un doute sur la période visée, le doute doit profiter à la personne inculpée. Même à supposer que Karim Wade n’ait été ministre que trois ans, on ne peut pas le priver de cette protection que la loi a aménagée et qui doit profiter à toute personne poursuivie au droit pénal.
Après une semaine de procès, quelle analyse faites-vous de ce feuilleton judiciaire ?
Il y a trois mois, j’avais dit que la Crei allait déstructurer notre système judiciaire et l’ensemble des principes auxquels nous étions attachés. Les faits me donnent raison. La justice, c’est d’abord des références communes, au-delà des intérêts. Entre experts, on doit avoir des référents communs et aujourd’hui tous les Sénégalais se demandent à quoi s’en tenir, si les avocats ne s’entendent pas sur des choses supposées élémentaires. Et c’est là une des conséquences des juridictions particulières. Chaque fois qu’on aménage des juridictions du droit commun, cela pose problème et crée une distorsion. Avec de telles juridictions, nous allons vers une fracture sociale. Quelle que soit la décision il y a des contestations, ce qui est extrêmement regrettable pour un pays comme le Sénégal qui avait besoin de conforter son Etat de droit et sa crédibilité par une justice forte, qui puisse être l’épine dorsale des aspirations profondes d’un peuple. Au-delà des divergences entre experts, on a constaté ce qui s’est passé entre la Cour suprême et le Conseil constitutionnel. Les critiques qui ont été faites par le Conseil constitutionnel à la Cour suprême qui est la plus haute juridiction de notre pays ont heurté tous les juristes certes, mais sur le plan de la courtoisie cela a été une chose inédite entre juridictions soeurs. A l’ouverture du procès de Karim Wade, tout le monde a assisté aux incidents d’une part entre la Cour et les avocats et d’autre part entre le parquet spécial et les avocats, et enfin entre les avocats eux-mêmes. Nous assistons aujourd’hui à une implosion de la cohésion judiciaire alors que la justice c’est l’indisponible et des règles sur lesquelles tout le monde doit être d’accord. Tout ceci doit pousser notre pays à tirer des leçons de ces règles particulières. Et dans cette affaire Karim Wade, notre société ne tirera aucun gain d’une telle procédure.
Les premiers jours du procès ont été marqués par les échanges discourtois entre avocats de la défense et ceux e la partie civile. a votre avis, que peuvent engendrer ces attitudes sur l’image de la justice sénégalaise ?
Il y a déjà eu ce sentiment de préjugé, un sentiment d’une condamnation avant même le jugement de Karim Wade. Tous ces éléments font que les passions s’exacerbent, que nous sommes plongés dans un climat très délétère et la raison est forcément absente. Les pulsions et les réactions épidermiques ne pouvaient qu’aboutir à ce genre de réactions et le droit ne peut sortir que par la petite porte.
Et il est très regrettable qu’on en arrive à un tel niveau, pour des juristes aussi chevronnés. Le Sénégal ne peut vraiment pas envoyer une image correcte et reluisante à la communauté internationale à travers de telles attitudes. Le seul appel que nous pouvons lancer, surtout en tant que militants des droits de l’homme, c’est qu’on en revienne aux principes, à la raison et qu’on sache que les causes sont passagères et les principes pérennes. La justice doit rester jalouse de sa blancheur, elle est une colombe blanche qu’on n’a pas le droit de salir. Le débat judiciaire est un débat chevaleresque qui doit se dérouler dans la plus grande sérénité, dans le respect de l’autre et dans l’acceptation des règles déjà établies. Les avocats des deux parties se doivent de donner une autre image beaucoup plus reluisante de notre pays, un ilot de lumière dans un océan d’obscurantisme. Tout ce que j’espère, c’est que cette longue pause puisse permettre que les esprits se calment.
L'As
Vrt
En Août, 2014 (17:13 PM)Rédigé le Samedi 9 Août 2014 à 14:13 | | 0 commentaire(s)
La décision qui sera rendue par la Cour sur la requête d’incompétence de la Crei introduite par les conseils de Karim Wade aura une incidence sur la poursuite ou l’arrêt du procès. C’est la conviction du président de la Ligue sénégalaise des droits de l’homme (Lsdh), Me Assane Dioma Ndiaye, qui demande que soit dit le droit et rien que le droit. Par ailleurs, il a fortement déploré les échanges de propos discourtois entre la cour et les avocats.
Me Assane Dioma Ndiaye : « La Crei est incompétente pour juger Karim Wade »
Les avocats de Karim Wade ont invoqué l’incompétence de la Wrei pour juger le fils de l’ancien Président Me Abdoulaye Wade. qu’est ce que cela vous inspire ?
Je n’envie par la Cour qui devra prendre une décision extrêmement grave et fondamentale et qui aura une incidence sur la poursuite ou l’arrêt de ce procès de Karim Wade. Et le droit, rien que le droit devra être dit. C’est une étape charnière de ce procès et la Cour est à la croisée des chemins. La question est loin d’être facile et il n’appartient qu’à la Cour de la trancher. Il faut seulement rappeler les données du problème. Au départ, le procureur spécial en inculpant Karim Wade avait donné une motivation qui n’avait convaincu personne. Il avait dit que la qualité de Karim Wade s’apprécie au moment où il donne sa réponse à la mise en demeure. Et vu qu’à ce moment il n’était pas ministre, donc il n’était pas redevable de la Haute Cour de justice C’est ce qu’il avait justifié pour ne pas renvoyer Karim Wade devant la Haute Cour de justice, pour le maintenir au niveau de la Commission d’instruction et ça n’avait convaincu personne. Personnellement j’avais critiqué cette motivation parce que si on apprécie la qualité de Karim Wade en ce moment, il n’est pas redevable de la Crei parce qu’à ce moment précis il ne gère plus rien.
Or, une des conditions de la recevabilité au niveau de la Crei, c’est d’avoir géré des deniers publics. Le moment où Karim Wade a pu s’enrichir doit forcément correspondre à une période dans laquelle il a géré des deniers publics. Il est heureux que le procureur spécial se soit ressaisi parce qu’on a remarqué qu’il a laissé tomber sa motivation qui avait fondé sa décision au moment de l’inculpation, pour se rabattre sur une tentative de fixation des faits dans une période déterminée et qui correspondrait à un moment où Karim Wade gère des deniers publics. Car de 2000 à 2012 Karim Wade a géré des deniers publics. Et Karim Wade a géré des deniers publics en tant que conseiller de son père ou ministre de 2009 à 2012. Donc, le procureur spécial ne pouvait pas étendre le privilège de juridiction aux autres années où Karim Wade n’était pas ministre. En clair, la période où Karim Wade n’était pas ministre était supérieure à celle où il était ministre, et par conséquent elle doit l’emporter et donc la Crei est compétente. Et de l’autre côté, les avocats de Karim Wade disent qu’au moins on reconnaît que leur client a été ministre pendant une des périodes par rapport aux faits visés. Et la Crei ne peut pas connaître et juger de faits commis par un ancien ministre. Pour eux, il ne peut y avoir de divisibilité des faits et s’il y a un doute sur la période visée, le doute doit profiter à la personne inculpée. Même à supposer que Karim Wade n’ait été ministre que trois ans, on ne peut pas le priver de cette protection que la loi a aménagée et qui doit profiter à toute personne poursuivie au droit pénal.
Après une semaine de procès, quelle analyse faites-vous de ce feuilleton judiciaire ?
Il y a trois mois, j’avais dit que la Crei allait déstructurer notre système judiciaire et l’ensemble des principes auxquels nous étions attachés. Les faits me donnent raison. La justice, c’est d’abord des références communes, au-delà des intérêts. Entre experts, on doit avoir des référents communs et aujourd’hui tous les Sénégalais se demandent à quoi s’en tenir, si les avocats ne s’entendent pas sur des choses supposées élémentaires. Et c’est là une des conséquences des juridictions particulières. Chaque fois qu’on aménage des juridictions du droit commun, cela pose problème et crée une distorsion. Avec de telles juridictions, nous allons vers une fracture sociale. Quelle que soit la décision il y a des contestations, ce qui est extrêmement regrettable pour un pays comme le Sénégal qui avait besoin de conforter son Etat de droit et sa crédibilité par une justice forte, qui puisse être l’épine dorsale des aspirations profondes d’un peuple. Au-delà des divergences entre experts, on a constaté ce qui s’est passé entre la Cour suprême et le Conseil constitutionnel. Les critiques qui ont été faites par le Conseil constitutionnel à la Cour suprême qui est la plus haute juridiction de notre pays ont heurté tous les juristes certes, mais sur le plan de la courtoisie cela a été une chose inédite entre juridictions soeurs. A l’ouverture du procès de Karim Wade, tout le monde a assisté aux incidents d’une part entre la Cour et les avocats et d’autre part entre le parquet spécial et les avocats, et enfin entre les avocats eux-mêmes. Nous assistons aujourd’hui à une implosion de la cohésion judiciaire alors que la justice c’est l’indisponible et des règles sur lesquelles tout le monde doit être d’accord. Tout ceci doit pousser notre pays à tirer des leçons de ces règles particulières. Et dans cette affaire Karim Wade, notre société ne tirera aucun gain d’une telle procédure.
Les premiers jours du procès ont été marqués par les échanges discourtois entre avocats de la défense et ceux e la partie civile. a votre avis, que peuvent engendrer ces attitudes sur l’image de la justice sénégalaise ?
Il y a déjà eu ce sentiment de préjugé, un sentiment d’une condamnation avant même le jugement de Karim Wade. Tous ces éléments font que les passions s’exacerbent, que nous sommes plongés dans un climat très délétère et la raison est forcément absente. Les pulsions et les réactions épidermiques ne pouvaient qu’aboutir à ce genre de réactions et le droit ne peut sortir que par la petite porte.
Et il est très regrettable qu’on en arrive à un tel niveau, pour des juristes aussi chevronnés. Le Sénégal ne peut vraiment pas envoyer une image correcte et reluisante à la communauté internationale à travers de telles attitudes. Le seul appel que nous pouvons lancer, surtout en tant que militants des droits de l’homme, c’est qu’on en revienne aux principes, à la raison et qu’on sache que les causes sont passagères et les principes pérennes. La justice doit rester jalouse de sa blancheur, elle est une colombe blanche qu’on n’a pas le droit de salir. Le débat judiciaire est un débat chevaleresque qui doit se dérouler dans la plus grande sérénité, dans le respect de l’autre et dans l’acceptation des règles déjà établies. Les avocats des deux parties se doivent de donner une autre image beaucoup plus reluisante de notre pays, un ilot de lumière dans un océan d’obscurantisme. Tout ce que j’espère, c’est que cette longue pause puisse permettre que les esprits se calment.
L'As
Diasik
En Août, 2014 (17:18 PM)de perdre ta credibilte.Votre Bien Devoue.
Vrt
En Août, 2014 (17:32 PM)Rédigé le Samedi 9 Août 2014 à 14:13 | | 0 commentaire(s)
La décision qui sera rendue par la Cour sur la requête d’incompétence de la Crei introduite par les conseils de Karim Wade aura une incidence sur la poursuite ou l’arrêt du procès. C’est la conviction du président de la Ligue sénégalaise des droits de l’homme (Lsdh), Me Assane Dioma Ndiaye, qui demande que soit dit le droit et rien que le droit. Par ailleurs, il a fortement déploré les échanges de propos discourtois entre la cour et les avocats.
Me Assane Dioma Ndiaye : « La Crei est incompétente pour juger Karim Wade »
Les avocats de Karim Wade ont invoqué l’incompétence de la Wrei pour juger le fils de l’ancien Président Me Abdoulaye Wade. qu’est ce que cela vous inspire ?
Je n’envie par la Cour qui devra prendre une décision extrêmement grave et fondamentale et qui aura une incidence sur la poursuite ou l’arrêt de ce procès de Karim Wade. Et le droit, rien que le droit devra être dit. C’est une étape charnière de ce procès et la Cour est à la croisée des chemins. La question est loin d’être facile et il n’appartient qu’à la Cour de la trancher. Il faut seulement rappeler les données du problème. Au départ, le procureur spécial en inculpant Karim Wade avait donné une motivation qui n’avait convaincu personne. Il avait dit que la qualité de Karim Wade s’apprécie au moment où il donne sa réponse à la mise en demeure. Et vu qu’à ce moment il n’était pas ministre, donc il n’était pas redevable de la Haute Cour de justice C’est ce qu’il avait justifié pour ne pas renvoyer Karim Wade devant la Haute Cour de justice, pour le maintenir au niveau de la Commission d’instruction et ça n’avait convaincu personne. Personnellement j’avais critiqué cette motivation parce que si on apprécie la qualité de Karim Wade en ce moment, il n’est pas redevable de la Crei parce qu’à ce moment précis il ne gère plus rien.
Or, une des conditions de la recevabilité au niveau de la Crei, c’est d’avoir géré des deniers publics. Le moment où Karim Wade a pu s’enrichir doit forcément correspondre à une période dans laquelle il a géré des deniers publics. Il est heureux que le procureur spécial se soit ressaisi parce qu’on a remarqué qu’il a laissé tomber sa motivation qui avait fondé sa décision au moment de l’inculpation, pour se rabattre sur une tentative de fixation des faits dans une période déterminée et qui correspondrait à un moment où Karim Wade gère des deniers publics. Car de 2000 à 2012 Karim Wade a géré des deniers publics. Et Karim Wade a géré des deniers publics en tant que conseiller de son père ou ministre de 2009 à 2012. Donc, le procureur spécial ne pouvait pas étendre le privilège de juridiction aux autres années où Karim Wade n’était pas ministre. En clair, la période où Karim Wade n’était pas ministre était supérieure à celle où il était ministre, et par conséquent elle doit l’emporter et donc la Crei est compétente. Et de l’autre côté, les avocats de Karim Wade disent qu’au moins on reconnaît que leur client a été ministre pendant une des périodes par rapport aux faits visés. Et la Crei ne peut pas connaître et juger de faits commis par un ancien ministre. Pour eux, il ne peut y avoir de divisibilité des faits et s’il y a un doute sur la période visée, le doute doit profiter à la personne inculpée. Même à supposer que Karim Wade n’ait été ministre que trois ans, on ne peut pas le priver de cette protection que la loi a aménagée et qui doit profiter à toute personne poursuivie au droit pénal.
Après une semaine de procès, quelle analyse faites-vous de ce feuilleton judiciaire ?
Il y a trois mois, j’avais dit que la Crei allait déstructurer notre système judiciaire et l’ensemble des principes auxquels nous étions attachés. Les faits me donnent raison. La justice, c’est d’abord des références communes, au-delà des intérêts. Entre experts, on doit avoir des référents communs et aujourd’hui tous les Sénégalais se demandent à quoi s’en tenir, si les avocats ne s’entendent pas sur des choses supposées élémentaires. Et c’est là une des conséquences des juridictions particulières. Chaque fois qu’on aménage des juridictions du droit commun, cela pose problème et crée une distorsion. Avec de telles juridictions, nous allons vers une fracture sociale. Quelle que soit la décision il y a des contestations, ce qui est extrêmement regrettable pour un pays comme le Sénégal qui avait besoin de conforter son Etat de droit et sa crédibilité par une justice forte, qui puisse être l’épine dorsale des aspirations profondes d’un peuple. Au-delà des divergences entre experts, on a constaté ce qui s’est passé entre la Cour suprême et le Conseil constitutionnel. Les critiques qui ont été faites par le Conseil constitutionnel à la Cour suprême qui est la plus haute juridiction de notre pays ont heurté tous les juristes certes, mais sur le plan de la courtoisie cela a été une chose inédite entre juridictions soeurs. A l’ouverture du procès de Karim Wade, tout le monde a assisté aux incidents d’une part entre la Cour et les avocats et d’autre part entre le parquet spécial et les avocats, et enfin entre les avocats eux-mêmes. Nous assistons aujourd’hui à une implosion de la cohésion judiciaire alors que la justice c’est l’indisponible et des règles sur lesquelles tout le monde doit être d’accord. Tout ceci doit pousser notre pays à tirer des leçons de ces règles particulières. Et dans cette affaire Karim Wade, notre société ne tirera aucun gain d’une telle procédure.
Les premiers jours du procès ont été marqués par les échanges discourtois entre avocats de la défense et ceux e la partie civile. a votre avis, que peuvent engendrer ces attitudes sur l’image de la justice sénégalaise ?
Il y a déjà eu ce sentiment de préjugé, un sentiment d’une condamnation avant même le jugement de Karim Wade. Tous ces éléments font que les passions s’exacerbent, que nous sommes plongés dans un climat très délétère et la raison est forcément absente. Les pulsions et les réactions épidermiques ne pouvaient qu’aboutir à ce genre de réactions et le droit ne peut sortir que par la petite porte.
Et il est très regrettable qu’on en arrive à un tel niveau, pour des juristes aussi chevronnés. Le Sénégal ne peut vraiment pas envoyer une image correcte et reluisante à la communauté internationale à travers de telles attitudes. Le seul appel que nous pouvons lancer, surtout en tant que militants des droits de l’homme, c’est qu’on en revienne aux principes, à la raison et qu’on sache que les causes sont passagères et les principes pérennes. La justice doit rester jalouse de sa blancheur, elle est une colombe blanche qu’on n’a pas le droit de salir. Le débat judiciaire est un débat chevaleresque qui doit se dérouler dans la plus grande sérénité, dans le respect de l’autre et dans l’acceptation des règles déjà établies. Les avocats des deux parties se doivent de donner une autre image beaucoup plus reluisante de notre pays, un ilot de lumière dans un océan d’obscurantisme. Tout ce que j’espère, c’est que cette longue pause puisse permettre que les esprits se calment.
L'As
Karim2
En Août, 2014 (18:06 PM)Deug
En Août, 2014 (18:54 PM)Rewmi Force Nouvelle
En Août, 2014 (20:22 PM)KARIME a détourner des 100 Milliard du peuple qui pouvaient servir a créé des 1000ier d emplois
Et puis il bien en prison il tout d ont il a besoin au même moment des innocent sont en prison
Bane
En Août, 2014 (21:25 PM)Renversement De La Preuve
En Août, 2014 (23:44 PM)Lustig
En Août, 2014 (13:46 PM)Il y a des gens qui dorment toute la journée au moment où d'autres travaillent pour gagner leur vie. Et pendant que ces honnetes dorment la nuit les mahonnetes font leur sale boulot. Est un homme qui veut la justice peut sérieusement défendre ces genres de personnes? Peut on aussi bien défendre un type comme karim qui s'est acharné comme jamais sur nos deniers publics ? Je pense que non.
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