Les avocats de Karim n’ont livré que des contrevérités au groupe de travail des Nations unies sur la détention arbitraire. C’est en tout cas, ce qu’a assuré Me Félix Sow, un des avocats de l’Etat: «Que des contrevérités qui ont été fournies au groupe de travail», s’est désolé l’avocat ce mercredi, face à la presse. Et pourtant, regrette-t-il, «le groupe de travail, sans un débat contradictoire, a estimé que les informations qu’on lui avait données, étaient fiables».
«Par exemple, ils disent qu’il y a eu un traitement différencié entre les prévenus. Parce que tous les prévenus ont bénéficié d’une liberté provisoire sauf Karim Maissa Wade. Ce qui est faux. Mamadou Pouye est toujours en prison», a répliqué Me Sow. Et d’ajouter : «le groupe a dit qu’on n’a pas respecté les délais de détention parce que ce sont des délais stricts. C’est faux. Nous avons dit au groupe que les délais ne sont pas stricts. La durée d’une détention dépend des éléments qui conditionnent cette durée. Il y a toute une jurisprudence comme la jurisprudence Rossi contre la France où quelqu’un a été gardé en prison pendant 4 ans alors qu’ici ils ont été gardés en prison pour 1 an et 8 mois», argumente l’avocat.
31 Commentaires
Anonyme
En Septembre, 2015 (08:16 AM)Les Sénégalais l’ont connu au lendemain de la victoire de son père en 2000. En effet, Abdoulaye WADE fut porté à la magistrature suprême par les sénégalais avec beaucoup d’espoir. Les premiers mois de sa gouvernance auguraient des lendemains meilleurs pour le Sénégal et une amélioration des conditions de vie des sénégalais. Mais malheureusement, Wade père avait pris l’option de se départir de ses alliés qui avaient combattu avec lui au 2e tour en 2000. Ainsi, ils sont tous chassés du gouvernement pour céder la place aux jeunes libéraux qui devront désormais gérer les affaires de la cité.
Après quelques années, Karim WADE fit son apparition dans le gouvernement avec plus de quatre ministères stratégiques que son père lui confia au moment ou de valeureux fils du pays très compétents peinent à trouver leur premier emploi. C’est le début d’une bamboula inqualifiable.
Avant même d’atterrir dans le gouvernement, Il effectuait de fréquentes navettes entre Londres et Dakar, puis décide en 2002 de s'installer au Sénégal pour travailler dans l'administration de son père. Il est nommé conseiller personnel du président de la République, chargé de la mise en œuvre de grands projets, tels que le futur Aéroport international Blaise Diagne (AIBD) prévu à Diass, la restructuration des Industries chimiques du Sénégal (ICS) ou la mise en place d'une zone économique spéciale intégrée dans la capitale, devenant ainsi son homme de confiance, son expert financier, son watchdog – selon la formule d'Abdoulaye Wade lui-même.
Pendant cette période, c'est-à-dire avant son entrée dans le gouvernement, il a su profité de son expérience de banquier pour faire d’importants placements dans les paradis fiscaux pour s’assurer, lui et sa famille, d’une retraite dorée au moment ou les sénégalais sont dans l’attente d’une atténuation de leurs nombreuses souffrances. Pendant 7 ans, il a réussi à sécuriser toute la fortune qui devra tenir en vie sa famille pendant plusieurs années.
En juin 2004, il est nommé président de l'Agence nationale de l'Organisation de la conférence islamique (ANOCI) avec pour mission de préparer et d'organiser le onzième sommet de l'OCI devant réunir quatre ans plus tard à Dakar les responsables de 57 pays musulmans avec un budget de plus de 432 milliards.
Ce fut l’occasion rêvée pour renflouer davantage les comptes de la famille par de nombreuses surfacturations opérées sur les chantiers de l’ANOCI. En effet les 7 km de route qui étaient facturés à 22 milliards de FCFA ont finalement couté 40 milliards 28 millions de FCFA sans compter les travaux d’embellissement qui ont couté 623 millions de FCFA au contribuable sénégalais avec des cocotiers à 1 million de FCA l’unité.
Pour la réception des invités, un bateau dénommé « LA MUCISA » a été pris en location pour un cout de 3 milliards pour seulement 15 jours. Cette manne financière a été directement puisée des caisses du port autonome de Dakar sans l’aval du conseil d’administration.
En 2009, après qu’il fut nommé ministre d'État, ministre de la Coopération internationale, de l'Aménagement du territoire, des Transports aériens et des Infrastructures, il avait en charge le fameux Plan Takkal ou il a, entre 2011 et 2012, dépensé 120 milliards FCfa en combustibles et 30 milliards FCfa pour la location de groupes électrogènes au détriment des investissements structurels attendus. Aussi, en 2011, le fonds a emprunté auprès de la Banque atlantique du Sénégal, un montant de 34 milliards FCfa qu’il a rétrocédés à la Senelec aux conditions de l’emprunt, pour lui permettre d’apurer ses arriérés vis-à-vis de la Sar et de la Société International trading oil and commodities (Itoc).
A cette occasion, des frais et commissions de 815 millions FCfa ont été prélevés au bénéfice de la banque et du «Conseiller financier et lead arrangeur Blackpearl Finance», d’autant que le Commissaire aux Comptes du fonds spécial de soutien au secteur de l’énergie avait contesté le bien-fondé de ces frais et commissions en estimant que l’intervention d’un conseiller financier n’était pas nécessaire dans l’opération.
Notons aussi qu’en 2007, sous la conduite de Karim WADE, l’Etat du Sénégal signait un contrat à un prix initial de construction estimé à 349 479 101 euros (environ 230 milliards de FCfa) pour la réalisation de l’aéroport international Blaise Diagne. Avant même de sortir de terre, le projet a déjà englouti plus de 500 milliards de FCfa du contribuable sénégalais par un troublant jeu d’avenants. Scandaleux !
C’est un gouffre à milliards. Un monstre financier qui s’est nourri des deniers publics sénégalais. Sans scrupule, avec voracité. Signé le 3 avril 2007, le contrat de construction, clé en main, d’un nouvel aéroport d’envergure avec le groupe Saudi Bin Ladin, au titre de crédits consentis d’abord auprès de Bnp Paribas et ensuite auprès de 8 institutions financières (Afdb, Afd, Idb, Idc, Sfd, Boad, Icf Debt Pool Llp, Opec Fund), risque aujourd’hui de coûter au Sénégal la peau des fesses par la faute du fils de Wade.
Je voudrais aussi vous rappeler que Karim WADE avait à sa disposition un jet privé pour assurer ses déplacements personnels à l’étranger et le tout payé encore par le contribuable sénégalais.
Donc, au moment ou les sénégalais peinaient à joindre les deux bouts, au moment ou les coupures intempestives d’électricité avaient fini de sortir les sénégalais de leurs gonds d’où les émeutes de l’électricité, au moment ou la flambée des prix des denrées de première nécessité avait plongé les sénégalais dans une souffrance accrue, au moment ou les travailleurs de la défunte compagnie Air Sénégal International se sont retrouvés au chômage à cause de sa faute, Karim WADE roulait sur des milliards du contribuable sénégalais. Le peuple ne peut avoir plus grand ennemi que le fils de Wade qui avait reçu les éloges de son père qui lui disait que « je dirai à ta mère que tu as bien travaillé ».
Bien sûr, il a bien travaillé parce qu’il a réussi à sécuriser le butin familiale qui servira à plus de 10 générations de la dynastie WADE pendant que la majorité des sénégalais vit en dessous du seuil de pauvreté.
Sénégalaises, Sénégalais, chers compatriotes, l’impunité doit être bannie de ce pays si on veut vraiment atteindre l’émergence.
Rien ne peut autoriser la mise en liberté de Karim Wade si on prend en compte tout le préjudice évalué à des centaines de milliards qu’il a causé aux sénégalais. Sa place véritable place est en prison jusqu’à ce qu’il accepte de rendre aux sénégalais leurs deniers qu’il a détournés.
Meissa NDIAYE
Pape
En Septembre, 2015 (08:18 AM)Je n'ai jamais entendu de tels arguments d'une légerté inimaginable, même mes étudiants de 1ére année savent mieux que ces inepties.
Aprés avoir détourner les fonds publics karim a eu une chance inouie, c'est celle de tomber sur des amateurs d'une rare incompétence et chose rare, ils sont tous de la même nullité.
RÉplik
En Septembre, 2015 (08:35 AM)Afrikain
En Septembre, 2015 (08:37 AM)ATTENDEZ DE RECEVOIR NOTIFICATION DES PROCHAINES RECOMMANDATIONS DU CONSEIL DES DROITS DE L'HOMME. LA NOTE SERA SALEE. ET LA LE MONDE ENTIER SERA AU COURANT DE TOUS VOS MENSONGES ET SURTOUT DE LA NATURE DE VOTRE REGIME.
Anonyme
En Septembre, 2015 (08:39 AM)Anonymebobobob
En Septembre, 2015 (08:40 AM)Rien n'a été montré comme biens.Tout est un tissu de mensonges.
Les avocats voulaient toucher de l'argent des citoyens, et permettre à macky de s'en sortir..
Anonyme
En Septembre, 2015 (08:43 AM)Modou
En Septembre, 2015 (08:54 AM)Anonyme
En Septembre, 2015 (09:04 AM)Anonyme
En Septembre, 2015 (09:13 AM)Liberte 2
En Septembre, 2015 (09:30 AM)Je ne suis pas sur si Karim est coupable ou non mais le proces a ete trop politise et qu'un seul ancien ministre a ete juge et condamne parmi tant d'autres pour enrichissement illicite y a vraiment de quoi a s'etonner, y a probleme.
Anonyme
En Septembre, 2015 (09:35 AM)Anonyme
En Septembre, 2015 (09:40 AM)Nous n'avons pas besoins de l'avis de ce soint disant graoupe des nations divisées.
Ces soit disanrs avocat de karime sont très fort pour divertir kes gens malheuresement pour karime, ils ne sont pas fort pour défendre son dossier.
Toujours des recours. Ils vont vont encore introduire plus de 100 recours aux groupe dans ce groupe . C'est une manière pour eux sde se faire de l'argent par ce que dans le procès de karim, on parle de milliard.
Set
En Septembre, 2015 (10:10 AM)Anonyme
En Septembre, 2015 (10:22 AM)Ils ont beau répété comme des perroquets la culpabilité du Ministre d'Etat Karim Wade mais, ils ne pourront jamais y convaincre l'opinion sénégalais tant que des preuves n'auront pas été fournies.
C'est à croire que le régime de macky sall sous estime l'intelligence des sénégalais au point de vouloir leur faire croire à une théorie qui n'a aucun fondement qui tient debout.
La culpabilité du Ministre d'Etat Karim Wade ne se fera pas avec de vains mots mais, avec les preuves matériels qu’exige le peuple sénégalais.
Rappel
En Septembre, 2015 (10:32 AM)A la faveur du sommet de
l’Organisation de la coopération islamique (OCI) prévu au Sénégal en 2008,
Karim Wade se voit confier dés 2004, la présidence de l’Agence de
l’organisation de la coopération islamique (ANOCI).
La mise en œuvre des chantiers de l’ANOCI met Karim Wade sous les projecteurs.
Une phrase de son père, à l’occasion du lancement des travaux de l’ANOCI, aura
retenu l’attention des Sénégalais : ‘’Karim, je dirai à ta mère que tu as bien
travaillé’’.
Et pourtant, à l’arrivée, soulignera le journaliste Abdoulatif Coulibaly dans
un ouvrage ‘’Contes et mécomptes de l’ANOCI’’, cette agence ‘’prétendait être
en route vers le sommet. Au finish, elle a plongé dans un gouffre à
milliards’’.
Selon l’auteur, ‘’contrairement aux affirmations de ses dirigeants, l’Agence
pour l’organisation de la conférence islamique (ANOCI), n’a pas dépensé 72
milliards de francs pour réaliser les travaux nécessaires à l’accueil du sommet
qui a eu lieu en mars 2008 dans la capitale sénégalaise’’.
‘’Elle en a dépensé plus du double (…) Pour équiper ses bureaux dans les trois
étages de l’immeuble qui abrite le siège de l’ANOCI à Dakar, Karim Wade a
dépensé plus d’un demi-milliard de francs (750 millions de francs. Ses dépenses
de communication dans les pays du Golfe ont coûté 500 millions de francs aux
contribuables sénégalais en 4 ans d’existence de l’agence (...)’’.
Au total, note l’auteur, ‘’l’ANOCI a dépensé pour la réalisation de ses travaux
une somme de 205 milliards 211 millions de francs Cfa’’.
Xeme
En Septembre, 2015 (10:37 AM)La messe semble être redite. Mais Macky n'en a cure. Son cœur se plait à autre chose.
A entendre ces gens, toute personne guéri du fanatisme aurait compris qu'ils ne peuvent avoir raison devant aucune juridiction d'humains. Ils ne peuvent avoir raison que devant une juridiction débarrassée de toute humanité et donc de toute justice. Le même Moussa Félix Sow qui disait avoir des preuves de vol de 430 milliards parqués dans les banques arabes, et qui ne veut plus qu'on le lui rappelle, le même qui disait après procès qu'ils détiennent des preuves, c'est le même qui nous dit qu'un "délai de détention n'est pas strict", et que la "durée dépend des éléments qui la conditionnent". Alors, aucune personne arrêtée et en détention n'a de durée de détention.La durée de vie en prison devient élastique sous le pouvoir des légionnaires. Et ce sont ces gens là qui portent le programme de Macky Sall, dont il faut prouver la juridicité. Et vous continuez de croire que nous vivons dans une république ? Cette haine, même théâtrale, détruira ce pays.
Et puisque ces gens sont toujours obligés de défendre un mensonge jusqu'à l'extrême impossibilité, pour ensuite l'abandonner pour un autre, retenons que le mensonge de "aucun dossier de Karim n'est examiné à l'ONU" est entré dans l'enclos des mensonges devenus impossibles à défendre. Et du coup, nous comprenons que même nos diplomates sont forcés au mensonge par le pouvoir de Macky. A plus forte raison des avocats.
Anonyme
En Septembre, 2015 (10:54 AM)Airafricain
En Septembre, 2015 (11:25 AM)en effet, toute activité d’assistance en escale au-delà du 31 janvier 2013 devra faire l’objet d’autorisation préalable, par arrete ministeriel de renouvellement d’agrément, que le concessionnaire sera tenu de solliciter par écrit auprès du ministre en charge de l’aviation civil, conformément aux dispositions de l’article 5 du decret n° 2002-918 du 10 septembre 2002 relatif à l’exercice de l’activité d’assistance en escale dans les aéroports du sénégal et à l’arret ministeril n° 3269-met-dac en date du 23 septembre 2002relatif au cahier des charges pour l’exercice d’activités d’assistance en escale dans les aéroports du sénégal.
afin d’éviter une interruption du service public, le ministre des infrastructures et des transports aériens de l’époque signe un protocole d’accord, à titre exceptionnel, avec les opérateurs du secteur de handling opérant sur la plateforme aéroportuaire léopold sedar senghor de dakar, permettant ainsi aux sociétés ahs, shs et abs d’assurer la continuité du service public d’assistance en escale, pour le compte de l’etat.
Kha
En Septembre, 2015 (11:36 AM)Anonyme
En Septembre, 2015 (12:28 PM)Anonyme
En Septembre, 2015 (12:38 PM)pourtant yalla meunnaka def président souba mou poursuivre doumoudia fenn yaw ak say wa keur yep
pas de justice libre au sénégal
Sengenis
En Septembre, 2015 (13:02 PM)dites plutôt à votre client de rendre l'argent volé au pauvre peuple sénégalais.
Anonyme
En Septembre, 2015 (13:17 PM)Anonyme
En Septembre, 2015 (14:54 PM)Anonyme
En Septembre, 2015 (16:47 PM)Anonyme1212
En Septembre, 2015 (17:11 PM)Le senegal ne mérite pas ces menteurs d'avocats.
Précision
En Septembre, 2015 (20:29 PM)C’est Diadia-Production, société sénégalaise basée à Paris, -et spécialisée dans la communication et l’événementiel -choisie pour accompagner la communication de M. Thierry Michel Atangana-, qui a invité le nombreux public venu apporter son soutien à cet homme détenu arbitrairement, pendant 17 ans au Cameroun.
Contrairement aux propos de Me. Felix Sow, M. Roland Adjovi, représentant africain au Groupe de travail des Nations Unies, n’a jamais été présent dans la salle : c’est une vidéo conférence que nous avons organisé avec lui; alors qu’il se trouvait à Gleenside, aux Usa. Puisqu’on débattait sur un rapport auquel il a participé, comment pouvait-il ne pas participer à ce débat où on discutait de son travail?
Comme il est tout a fait logique que Me Abdoulaye Tine, -en sa qualité d’avocat de Thierry Michel Atangana et l’un des rares experts africains diplômés en droit international-, participe à ce débat dont il est l’un des organisateurs. Et quand on sait que c’est au barreau de Paris que cette conférence a été organisée, quoi de plus naturel que le patron des lieux, Me Pierre Olivier Sur, en sa qualité de bâtonnier des avocats de Paris soit là?
Enfin, c’est Diadia-Production qui a invité tout ce public, de tous bords politiques à participer à cette rencontre. Des personnes qui ne se sont jamais fréquentées, des partisans comme des adversaires de Karim Wade. Des militants du Pds, du PS, ceux de Y’en à marre, de l’APR comme ceux du MFDC représentés par Mamadou Nkrumah Sané.
Y voir un quelconque complot, une quelconque entente qui pourrait avoir des incidences de conflits d’intérêts, n’est qu’une simple poésie d’un avocat mal inspiré, tentant de justifier un cuisant échec qu’il n’a pas le courage d’assumer.
Babacar Touré
Administrateur de Diadia-Production
Lop
En Septembre, 2015 (21:27 PM)Dignite
En Septembre, 2015 (01:56 AM)Anonyme
En Septembre, 2015 (13:19 PM)Participer à la Discussion