Déféré à la cave du palais de justice de Dakar, Mor Talla Guèye alias « Nitdoff», n’est pas encore édifié sur son sort. Seneweb vous donne les charges retenues, pour le moment, contre lui.
Au départ, il a été alpagué pour «diffamation et incitation à l’insurrection». Mais entre son arrestation du 17 novembre 2023 et son déferrement de ce mardi 21 novembre, deux nouvelles charges viennent corser son dossier. Mor Talla Guèye alias Nit Doff est poursuivi les délits «d’outrage envers les dépositaires de l'autorité et de la force publique et d’outrage au chef de l'état» en plus des deux premiers, précédemment retenus à son encontre. Déféré, aujourd’hui à la Cave du palais de justice de Dakar, l'identité du juge d’instruction chargé de son dossier n’est pas encore connue.
Le rappeur qui s’est engagé ces dernières années auprès du leader de l’Ex-parti «Pastef-Les Patriotes», Ousmane Sonko, avait, le 12 novembre 2023, lors d'un live sur son compte «Facebook», tenu des propos qui, selon l’enquête, jettent le discrédit sur le président de la république et sur les forces de défenses et de sécurité.
Dans ledit live, l’artiste aurait parlé d’une «complicité entre les forces de l'ordre et les nervis». Allant plus loin, il les aurait accusés d'avoir «commis des crimes et des actes de tortures à l'endroit des jeunes lors des manifestations passées».
L’enquête souligne que le rappeur traite le président de la République de «monstre » et de « Firhaouna » . Il lui est reproché également d’avoir traité les autorités politiques de «voleurs» de «corrompus» et de «traitres». A la fin de son direct, Mor Talla Guète a, toujours selon les résultats d’enquête, «invité la jeunesse sénégalaise à se mobiliser pour la journée du 17 novembre» qu’il considère «comme fatidique».
Toujours dans son speech, le rappeur a invité les patriotes à relayer l'information sur les réseaux sociaux pour imposer la participation d'Ousmane Sonko à l'élection présidentielle de février 2024. Tout en soulignant que la participation de son leader, Ousmane Sonko, est «une demande nationale, africaine et internationale».
Sa publication, devenue virale sur les réseaux sociaux, a largement été relayée par la presse en ligne.
Le vendredi 17 novembre 2023, la section de recherches a été saisie pour l'ouverture d'une enquête sur cette vidéo. Les pandores de Colobane se sont rendus chez lui à « Nord Foire ». Une équipe de surveillance et d'observation aux alentours de son domicile à Yoff où il habite est mise en place.
Aux environs de 15 heures, alors qu'il se trouvait dans son appartement, il a été interpellé. Son droit de se faire assister par un avocat lui a été notifié et il s’est entretenu durant trente minutes avec ses conseils.
Au départ, il a été alpagué pour «diffamation et incitation à l’insurrection». Mais entre son arrestation du 17 novembre 2023 et son déferrement de ce mardi 21 novembre, deux nouvelles charges viennent corser son dossier. Mor Talla Guèye alias Nit Doff est poursuivi les délits «d’outrage envers les dépositaires de l'autorité et de la force publique et d’outrage au chef de l'état» en plus des deux premiers, précédemment retenus à son encontre. Déféré, aujourd’hui à la Cave du palais de justice de Dakar, l'identité du juge d’instruction chargé de son dossier n’est pas encore connue.
Nitdoff, cette «complicité entre nervis et forces de l’ordre» ces «crimes» et « actes de tortures» sur les jeunes
Le rappeur qui s’est engagé ces dernières années auprès du leader de l’Ex-parti «Pastef-Les Patriotes», Ousmane Sonko, avait, le 12 novembre 2023, lors d'un live sur son compte «Facebook», tenu des propos qui, selon l’enquête, jettent le discrédit sur le président de la république et sur les forces de défenses et de sécurité.
Dans ledit live, l’artiste aurait parlé d’une «complicité entre les forces de l'ordre et les nervis». Allant plus loin, il les aurait accusés d'avoir «commis des crimes et des actes de tortures à l'endroit des jeunes lors des manifestations passées».
L’enquête souligne que le rappeur traite le président de la République de «monstre » et de « Firhaouna » . Il lui est reproché également d’avoir traité les autorités politiques de «voleurs» de «corrompus» et de «traitres». A la fin de son direct, Mor Talla Guète a, toujours selon les résultats d’enquête, «invité la jeunesse sénégalaise à se mobiliser pour la journée du 17 novembre» qu’il considère «comme fatidique».
L’arrestation du rappeur à 15 heures, l’équipe de surveillance et d’observation postée aux alentours de son domicile
Toujours dans son speech, le rappeur a invité les patriotes à relayer l'information sur les réseaux sociaux pour imposer la participation d'Ousmane Sonko à l'élection présidentielle de février 2024. Tout en soulignant que la participation de son leader, Ousmane Sonko, est «une demande nationale, africaine et internationale».
Sa publication, devenue virale sur les réseaux sociaux, a largement été relayée par la presse en ligne.
Le vendredi 17 novembre 2023, la section de recherches a été saisie pour l'ouverture d'une enquête sur cette vidéo. Les pandores de Colobane se sont rendus chez lui à « Nord Foire ». Une équipe de surveillance et d'observation aux alentours de son domicile à Yoff où il habite est mise en place.
Aux environs de 15 heures, alors qu'il se trouvait dans son appartement, il a été interpellé. Son droit de se faire assister par un avocat lui a été notifié et il s’est entretenu durant trente minutes avec ses conseils.
12 Commentaires
Amsa
En Novembre, 2023 (19:21 PM)Reply_author
En Novembre, 2023 (21:40 PM)Patriote
En Novembre, 2023 (19:26 PM)Nianthio
En Novembre, 2023 (20:22 PM)Bara dit avoir regroupé + 100 marabouts pour un récital de Coran en faveur de Sonko. Où sont passées ces prières ? Ils ont bouffé du lakh et sont retournés mettre de gros cacas chez eux
libérez le
Jolofland
En Novembre, 2023 (22:27 PM)Heureusement rien n est encore perdus pour eux et c est toujours bien d apprendre de leurs erreures pour aller de l avant et entre temps ils vont grandir en étant conscient qu ils ne sont pas le centre du monde et ce n est pas ce qu ils veulent qui va etre de force.
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