Au sixième jour du procès de l'Imam Ndao et ses co-prévenus, Alioune Badara Sall dit "Imam Ali" est à la barre de la Chambre criminelle. Né le 17 octobre 1975 à Dakar, l'homme est marié et est père de sept enfants. Il est directeur général du Groupe actif Sarl qu'il présente comme une entreprise de génie civil.
Arrêté le 27 octobre 2015, il est poursuivi pour association de malfaiteurs en vue de financer le terrorisme et financement du terrorisme.
"Je ne sais pas pourquoi on m'appelle Imam Ali. Ce n'est que dans le cadre de cette procédure que j'entends ce pseudonyme. Je ne sais pas d'où ça vient. Et si j'avais à choisir un surnom je ne prendrais pas ce surnom", déclare-t-il.
Revenant sur son arrestation, Alioune Badara Sall explique qu'"il devait envoyer des matériaux pour un chantier". Et, c'est à son "arrivée au bureau que les gendarmes l'ont arrêté. Ils ont fait une perquisition".
Interrogé sur sa société, il soutient que "c'est une entreprise qu'il dirige mais qui appartient à un groupe". "Les détenteurs des parts sociales sont Ousmane Faye, El Hadji Mamadou Pouye, Diégnane Sarr et moi. Je détiens la majorité du capital qui est élevée à 27%. Les autres partagent le reste. C'est une entreprise de génie civil. Ce que nous faisons, c'est étude et conception. On a aussi un département informatique", dit-il.
"Imam Ali" qui milite dans l'association des frères musulmans de Rufisque-Bargny, parle "d'une association où le bureau est restreint à cinq membres mais qui est ouvert à tout le monde. Son objectif, c'est d'enseigner les pratiques de la religion et favoriser l'entraide entre les musulmans. Il y a des élèves et des étudiants".
"Dans cette association, on privilégie la personne. Nous avons même eu beaucoup de membres du groupe qui ont été majors dans leur promotion", poursuit-il.
Alioune Badara Sall indique avoir connu Makhtar Diokhané au Daara où ce dernier enseignait. "Je lui avais confié mes enfants. Il était un maître coranique qui enseignait à Bambilor. Il n'y avait pas une relation particulière à part son comportement. Makhtar Diokhané m'enseignait une partie de la grammaire arabe. J'ai appris le "fikh" avec Imam Abdoulaye Sow. J'ai également appris la jurisprudence islamique", précise-t-il.
"En 2012, il y a un sermon qui a été fait par Dr Ahmed Lô. Il fait partie de nos savants. Dans son sermon, il critiquait ce qui se passait au Mali. Il disait que ce qui se passait au Mali n'était pas du djihad. Le djihad fait partie de l'islam. Ce sont des étapes et à chaque personne son djihad. Ma conception à moi, c'est travailler, m'efforcer moi-même à appliquer la religion, à mes enfants, à mes épouses et à ma famille. Je suis pour un djihad interne et non pour un djihad violence. Je ne suis pas un partisan de la violence", lance-t-il.
11 Commentaires
Anonyme
En Avril, 2018 (11:37 AM)des dizaines de sénégalais meurent dans les accident et dans les violences internes
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En Avril, 2018 (11:56 AM)Anonyme
En Avril, 2018 (12:21 PM)Yana_mort
En Avril, 2018 (12:45 PM)Anonyme
En Avril, 2018 (12:59 PM)Anonyme
En Avril, 2018 (13:09 PM)Anonyme
En Avril, 2018 (13:32 PM)Anonyme
En Avril, 2018 (13:44 PM)Anonyme
En Avril, 2018 (15:40 PM)Anonyme
En Avril, 2018 (15:40 PM)Anonyme
En Avril, 2018 (15:40 PM)Participer à la Discussion