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Justice

SYTJUST - Les travailleurs de la Justice ne parlent plus le même langage

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SYTJUST - Les travailleurs de la Justice ne parlent plus le même langage

La crise secoue le Syndicat des travailleurs de la Justice (SYTJUST). Rien ne va plus entre les membres qui composent cette structure. La preuve, ce jeudi,  la cellule Dakar du Syndicat des travailleurs de la justice (Sytjust) a décidé de tenir un sit-in, à partir de 9 heures devant le Palais de justice Lat Diop. Une information donnée par Me Bassirou Diouf. Cependant, on nous signale que le Bureau exécutif national ( BEN) du SYTJUST "s'est démarqué totalement" de cette rencontre. Mieux, il a sorti un communiqué signé par leur secrétaire général, El Hadji Ayé Boun Malick Diop. " Le Syndicat des Travailleurs de la Justice (SYTJUST) invite toute la Presse à une conférence demain jeudi 29 novembre 2018 à 11 heures au Siège de l'UNSAS à la zone captage", a-t-on indiqué dans le document.



2 Commentaires

  1. Auteur

    Anonyme

    En Novembre, 2018 (10:08 AM)
    Ne vous laissez surtout pas diviser. Ce serait dommage
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  2. Auteur

    Amzal

    En Décembre, 2018 (21:36 PM)
    La délinquance financière au Sénégal : LE CAS DE LA SIPS

    (Société Industrielle de Papeterie au Sénégal)

    LE CONTEXTE

    La société industrielle de papeterie au Sénégal est une entreprise située au KM 11Route de Rufisque, elle évolue dans le domaine de la papeterie et de la ouate. Elle produit la gamme suivante : cahiers, registres, tous genres de mouchoirs, des serviettes hygiéniques et des couches pour bébé. Elle détient également une imprimerie qui fournit les emballages pour les mouchoirs en boite et les talons pour les mèches Darling. Nous précisons que société Darling et la banque CREDIT INTERNATIONAL ont le même propriétaire (Aly Hoballah) que la SIPS d’où un conflit d’intérêt. Par ailleurs le fils de M. hoballah, Ghassane et son neveu, Sadallah, ont été cités dans le dossier de Panama Papers d’où les doutes raisonnables et fondés d’une connexion au réseau international de blanchiment d’ragent.

    A la SIPS la magouille dans la gestion est la règle. La direction technique et la direction commerciale de la SIPS font des opérations de vente en dehors des normes établies. A cet effet le directeur technique Maher Gandour (fils d’un actionnaire) confectionne de faux bordereaux de livraison qu’il remet au directeur commercial Hissam Sleimane (beau fils du directeur général Aly Hoballah). En procédure normale un agent du service commercial confectionne les bordereaux de livraison. Apres livraison des produits, M. Gandour effectue le recouvrement sans passer par le service de la comptabilité. Les ventes effectuées avec les faux bordereaux de livraison se faisaient avec un montant hors TVA et étaient payées comptant et en cash. Cet argent encaissé par M.Gandour ne passait pas dans les caisses de l’entreprise dons l’Etat ne percevait rien sur cette opération. L’entreprise Darling située à Dalifort ne payait pas les talons produits et livrés par la SIPS. La gabegie régnait en maitre, le carburant était utilisé par tiers à l’entreprise. Cette pratique était monnaie courante (voir TFM émission Diakarloo bi du 19 Février 2018).

    GENESE

    La direction de la SIPS avait prévu d’organiser les élections des délégués du personnel en Aout 2016 suite à l’expiration du mandat des délégués sortants. La direction avait l’habitude de choisir un syndicat pour son personnel mais suite aux résultats (délégués sortant 16/100, CNTS 76/100 et le reste 8/100) des élections de représentativité des centrales syndicales, la direction était minoritaire renvoie la date des élections qui ne seront jamais tenues.

    Ainsi en octobre 2016, la SIPS vend un terrain (TF 10339/DP), de 354 parcelles de 150 mètres carrés, situé à MBAO-EXTENSION à la SICAP pour un montant de TROIS MILLIARS SEPT CENTS MILLIONS DE FRANCS CFA (3.700.000.000 FCFA).

    En décembre 2016, la direction de la SIPS projette de réduire le personnel pour motif économique à cause de la concurrence liée à l’importation alors que la SIPS importe 55% de ses produits elle était devenue une entreprise commerciale.

    Le 14 Mai 2017, Monsieur le Président de la République recevait la délégation des hommes d’affaires libanais. M. Aly Hoballah conduisait la cette délégation et déclarait « Nous allons soutenir le PSE du P.R. ». Le 19 Mai 2017, M. Aly Hoballah, le directeur général de la SIPS décide, de façon unilatérale d’amener en chômage technique pour motif économique, 25 agents pour une durée de 4 mois et sur la base de leur appartenance syndicale. Auparavant la direction a mis la pression des agents pour les pousser à la démission tout en maintenant des retraités à leur poste. La SIPS ne respecte pas la loi sur la retraite à 60 ans.

    Suite à tout cela les agents concernés par la mesure de mise en chômage technique saisissent l’inspecteur régional du travail et de la sécurité sociale pour dénoncer cette décision arbitraire de la SIPS.

    A préciser que la SIPS a fait recours à du personnel journalier en nombre largement supérieur par rapport aux travailleurs permanents libérés afin de remplacer les agents mis en chômage technique.

    Apres des rencontres entre les agents mis en chômage technique, la direction de la SIPS et l’inspecteur du travail, ce dernier dresse un procès verbal de non conciliation. Nous avons donné suite à la décision de l’inspecteur du travail en saisissant le tribunal du travail qui a instruit le dossier qui est toujours en cours de Dakar pour demander l’annulation de l’acte pris par la SIPS.

    En octobre 2017, la SIPS licencie les agents qui étaient en chômage technique. Parmi eux il y avait 3 candidats délégués du personnel ainsi la direction de la SIPS introduit une d’autorisation de licenciement, le 02 octobre 2017, concernant ces derniers conformément à la réglementation en vigueur. L’inspecteur convoque la direction de la SIPS, les délégués du personnel dont le mandat a expiré et les concernés du licenciement pour une réunion de confrontation. Apres cette réunion, l’inspecteur se rend à la SIPS pour une visite afin de constater les faits sur place en compagnie du chef du personnel Makhtar HANE. Le 09 octobre 2017 l’inspecteur rend une décision motivée et refuse l’autorisation de licenciement des 3 agents concernés.

    Par lettre datée du 03 novembre 2017 dont l’objet est « notification de réintégration », le directeur général de la SIPS, saisit les agents. Le 06 novembre 2017 les 3 agents se rendent à la SIPS pour reprendre service mais le chef du personnel leur remet individuellement une lettre dont l’objet est « réintégration et mise en chômage technique », datée du 06 novembre et signée par le Directeur général.

    Le 24 janvier 2018, le directeur général de la SIPS, notifie par voie d’huissier aux 3 candidats délégués, une lettre individuelle de licenciement datée du 15 décembre 2017 malgré le refus de l’inspecteur du travail.

    A noter que tout le reste du personnel de la SIPS a été licencié le 15 décembre et a continué à travaille par suite jusqu’au mois d’avril 2018 en qualité de journalier.

    CONCLUSION

    Les plus hautes autorités de l’Etat sont informées de cette situation mais restent inertes car à la suite de l’émission « DIAKARLOO BI » le service des renseignements généraux ont saisi les concernés pour complément d’information. Il est regrettable qu’au Sénégal ce genre d’agissement de certains chefs d’entreprise aidé souvent par des fonctionnaires véreux. Dans un pays normal l’acte de vente du terrain en être la SIPS et la SICAP devait être annulé car ce terrain revenait de droit aux travailleurs après le déclassement en ZAC de cette zone comme l’ont d’autres entreprises. La corruption active et passive en cours au Sénégal, le patrimoine de la SIPS est dilapidé et à titre d’exemple les véhicules de la SIPS sont partagés entre les membres de la direction (DK-8017-AK à Makhtar Hane et DK-8018-AK à Moussa BANE). M. Aly Hoballah doit faire l’objet d’un contrôle et d’une inspection par les institutions et services compétents de l’Etat pour fraudes, conflit d’intérêt, vol et détournement d’objet des subventions accordées etc… par l’Etat .



    Fait à Dakar, le 18 Octobre 2018





    LE COMITE D’ACTION POUR

    LE RESPECT DES TRAVAILLEURS







    -------DOCUMENT EN ANNEXE----------

    DES MAGNATS LIBANAIS AU COEUR DES "Paradise Papers" : De Dakar aux.... îles vierges britanniques

    Libe?ration re?ve?le, que des magnats libanais tre?s connus au Se?ne?gal sont au cœur des ‘’Paradise papers’’, ces donne?es internes du cabinet britannique Appleby qui a « aide? » plusieurs ce?le?brite?s a? monter des socie?te?s offshore dans des paradis fiscaux pour « optimiser » leurs ressources. La preuve par Hkg Africa Weave Limited, cette socie?te? offshore, loge?e dans les Iles vierges britanniques depuis sa cre?ation le 17 juin 2011. Premier volet de nos révélations exclusives.

    Il est devenu aussi tristement ce?le?bre que le cabinet Mossak Fonseca, base? au Panama, et qui se trouve au cœur du scandale des ‘’Panama papers’’. Depuis plusieurs mois, le cabinet britannique, Appleby, base? initialement aux Bermudes, est sous le feu des projecteurs apre?s la fuite de plusieurs de ses documents internes dont la publication par le Consortium international des journalistes d’investigation, a donne? naissance aux ‘’Paradise papers’’.

    En effet, le cabinet a « aide? » plusieurs ce?le?brite?s et structures a? cre?er des socie?te?s offshore pour « optimiser » leurs ressources. Parmi les illustres clients du cabinet figure la reine Elisabeth II.

    En e?pluchant leurs fichiers, Libe?ration est tombe? sur une adresse e?tablie au Se?ne?gal : Fann, Corniche Ouest en face club olympique, BP : 3388/Dakar.

    C'est avec cette adresse que le magnat libanais Khalil Saadallah - qui aurait quitte? le pays de la teranga - a monte?, gra?ce au cabinet, Hkg Africa Weave Limited, socie?te? offshore loge?e dans iles Vierges britanniques, a? Jayla Place, depuis sa cre?ation qui remonte au 17 juin 2011.

    A co?te? de cette adresse au Se?ne?gal, Saadallah a? qui on doit les me?ches Darling, a fourni une autre adresse au Royaume Uni. Et il n’est que la face visible de l’iceberg puisque plusieurs autres personnes gravitent autour de cette entite? offshore dirige?e, selon les fichiers, par un doyen de la communaute? libanaise au Se?ne?gal depuis le 31 aou?t 2011.

    Les fichiers indiquent la pre?sence d’une kyrielle d’actionnaires dont des noms tre?s connus au Se?ne?gal : Ahmad Ali Wehbe?, Ghassam Ali Hoballah, Aassan Khalil, Alain Khalil, Sasso Fuad A., Christian Khalil.

    Dans quelles conditions cette entite? offshore a e?te? monte?e ? Est-elle connue des services fiscaux se?ne?galais ? Quels sont ses revenus ? Autant de questions sur lesquelles nous reviendrons en plus de re?ve?lations sur d’autres structures connues ou personnes physiques figurant dans les fichiers.

    Autres articles











    Les travailleurs de la Société industrielle de papeterie au Sénégal (Sips) sont en colère contre leur direction. En conférence de presse hier, ils ont dénoncé «l’envoi en chômage technique d’une partie du personnel pour leur appartenance syndicale, sans motif légal».

    «Une gestion malsaine et nébuleuse qui finira par mettre à genoux la Société industrielle de papeterie au Sénégal (Sips).» C’est ce que dénoncent certains travailleurs de cette société. En conférence de presse hier, le délégué du personnel, Alioune Ndione, a fait savoir que «non contente de ruiner la Sips, sa direction a l’intention de liquider le personnel en prenant des décisions suicidaires à l’encontre de ce dernier». Selon M. Ndione, la direction a envoyé «en chômage technique une partie du personnel pour leur appartenance syndicale, sans motif légal et sans leur accord, en refusant toutes les voies légales de séparation, y compris des départs négociés, visés après protocole d’accord par l’inspecteur du travail et la sécurité sociale». D’après lui, «la direction propose entre un et deux millions de francs à des travailleurs qui ont fait 25 à 30 ans de service, sans protocole d’accord comme ce fut le cas pour une dizaine de camarades». Outre le chômage technique d’une partie du personnel, ces travailleurs dénoncent aussi le blocage du renouvellement du collège des délégués du personnel qui devait avoir lieu depuis août 2015 «pour empêcher le syndicat majoritaire d’élire ses délégués en foulant aux pieds le Code du travail en son article L211 et le décret n° 67-1360 du 9 décembre 1967». A cela, ils ajoutent «l’imposition du personnel à l’Institution de prévoyance maladie (Ipm) informelle gérée avec la plus grande opacité où seuls les adhérents cotisent et se prennent en charge à 60%». Alioune Ndione et ses camarades fustigent aussi «la mise en retraite d’employés âgés de 55 ans et ce, malgré la mise en demeure de l’inspecteur régional du travail et de la sécurité sociale et en violation flagrante de l’arrêté ministériel du 2 janvier 2015, portant l’âge de la retraite à 60 ans».

    Ces travailleurs qui ne sont pas convaincus par les explications de leur direction soutiennent que cette dernière prétexte que «cette situation est due en grande partie à l’importation que font ses concurrents en montrant un doigt accusateur aux autorités administratives de l’Etat pour leur manque de rigueur». Pour le délégué du personnel, en fustigeant l’attitude de l’Etat, la direction de la Sips «oublie que l’entreprise fait partie des partenaires du programme de mise à niveau des entreprises accompagnées et soutenues par l’Etat à coup de milliards». Pour M. Ndione, le plus étonnant c’est que la direction de cette entreprise puisse poser ces actes «au moment où elle vient d’encaisser environ 4 milliards de F Cfa suite à la vente du terrain attribué à la Sips par l’Etat et morcelé en 354 parcelles sans pour autant que le personnel puisse en bénéficier et sans aucun investissement». Ces travailleurs, qui soulignent que «la patience a ses limites», comptent saisir l’inspection du travail pour arbitrage.







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