Les
quotidiens parvenus jeudi à l’APS s’intéressent en priorité au cas des
personnes exécutées et/ou en voie de l’être en Gambie, évoquant par la
même occasion la position du président gambien dont les décisions
relatives à cette question ont été désapprouvées par le Sénégal et les
Etats-Unis.
‘’Yaya
Jammeh entre plusieurs feux’’, affiche L’As, évoquant la convocation de
l’ambassadeur gambien à Dakar par les autorités sénégalaises et le
durcissement de ton des Etats-Unis, par la voix de Victoria Nuland,
porte-parole du département d’Etat américain.
‘’Après une position jugée très timide par rapport à la situation de ses
ressortissants détenus en terre gambienne, le Sénégal prend enfin les
choses en main’’ en signifiant sa réprobation au représentant gambien à
Dakar, parti à Banjul ‘’depuis hier (mercredi) pour rendre compte à
Jammeh’’, écrit ce quotidien.
Dans le même temps, les Etatd-Unis également ‘’invitent Jammeh à +cesser
immédiatement+ les exécutions’’. Selon la porte-parole du département
d’Etat américain, cela devrait ‘’permettre l’examen de l’ensemble des
cas de personnes condamnées en Gambie à la peine capitale’’, rapporte
encore L’As.
Pour Direct Info, Yaya Jammeh mérite simplement d’être traduit devant la
Cour pénale internationale, après les exécutions qu’il a ordonnées.
‘’L’histoire a montré que les petits poucets défient souvent plus forts
qu’eux pour prouver qu’ils existent’’, fait valoir le billettiste du
journal.
‘’C’est à ce jeu que s’adonne depuis plusieurs années le président
gambien Yaya Jammeh. A la limite du supportable, tous les pays se
déchaînent. Le Sénégal ne peut plus continuer à être le souffre-douleur
de ce chef d’Etat pour qui les civilités élémentaires n’ont aucune
signification’’, tranche Direct Info.
Rewmi quotidien, lui, s'intéresse à la suite des exécutions annoncées
par le président gambien. ‘’Un chérif sénégalais et 8 rebelles du MFDC
dans le couloir de la mort’’, annonce le journal à travers sa manchette
consacrée.
Le Pays au quotidien lève un coin du voile sur la situation de Saliou
Niang, actuellement dans le couloir de la mort en Gambie. ‘’En allant en
Gambie pour faire fortune à l’âge de 16 ans, le jeune Saliou Niang ne
savait pas qu’il allait y commettre l’irréparable en tuant un homme,
pêcheur comme lui’’, indique ce journal.
Saliou Samb ‘’est toujours en attente dans le couloir de la mort. Avant
le 16 septembre, date de son exécution prochaine, +la famille est en
deuil avant l’heure’’, souligne Le Pays au quotidien, rapportant
certaines ‘’confidences pathétiques de son entourage’’.
Loin de cette actualité, Sud quotidien revient sur la procédure
d’urgence annoncée par le président Macky Sall pour la suppression du
Sénat. ‘’La menace +sénateurs+ écartée’’, à partir du moment où ces
parlementaires ‘’ne peuvent s’opposer’’ à ce projet, même rejeté par la
chambre haute.
‘’Dans ce cas de figure, l’Assemblée nationale a toujours le dernier
mot, en reprenant le texte pour y statuer définitivement. Donc, que le
Sénat soit défavorable ou non au régime du président Macky Sall, cela ne
change pas la donne’’, analyse ce quotidien.
Au nombre des sujets politiques évoqués par la presse, L’Office parle de
la vice-présidence, votée sous le régime du prédécesseur de Macky Sall.
La vice-présidence doit être pourvue, selon Mame Mactar Guèye du
Rassemblement démocratique du Sénégal (RDS), pour qui elle ‘’pourrait
assurer le dauphinat’’. Mame Mactar Guèye et son parti faisaient partie
de la majorité présidentielle sous Abdoulaye Wade.
BK/AD
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