La foudre fait des victimes chaque année à Sédhiou. Le phénomène était si sérieux et si récurrent que les autorités locales, en partenariat avec la caisse nationale du crédit agricole (Cncas) avaient implanté des paratonnerres et des parafoudres partout dans la ville. Mais ces quinze engins implantés au marché, à la préfecture, au lycée, au stade, à la gare routière, à la Cncas, à l’hôpital… n’ont jamais capté une décharge électrique, avait signalé l’ancien adjoint au préfet. Chaque hivernage, deux à quatre personnes sont tuées ou en ville ou dans les villages. Pourtant, ces paratonnerres et parafoudres, selon le maire sortant, Balla Moussa Daffé, avaient un rayon de sécurité de cinq cents mètres (500m). Mais la suite à prouvé le contraire car, les deux enfants, qui avaient été tués au stade municipal, n’étaient même pas à plus 10 mètres du paratonnerre.
Peut-être les mille cinq cents (1500) paratonnerres annoncés hier par le ministre de l’Intérieur, le général Pathé Seck, pourront, cette fois-ci, sécuriser la ville et ses environs.
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