Sidy Samb a présenté, mardi à l’Institut français de Dakar, son dernier album Sunu (Notre, en wolof). En deux heures, le chanteur a fait voyager son public à travers l’Afrique, avec des sonorités empruntées à plusieurs cultures.
C’est à un véritable voyage musical que le chanteur sénégalais Sidy
Samb a convié, mardi dernier, le public du Théâtre de verdure de
l’Institut français de Dakar. Venu présenter son nouvel album Sunu
(Notre en wolof), dont la sortie est prévue sur l’international à la fin
de ce mois, Sidy Samb a fait (re) découvrir la richesse de la culture
et de la musique africaine. Très fashion, comme à son habitude,
l’artiste est apparu dans une tenue de scène typiquement africaine :
tunique et pantalon bouffant en batik. Et comme pour mettre l’eau à la
bouche de son nouveau public, il a commencé tout en douceur son
spectacle avec le morceau Sama Dom. Il sert par la suite, pendant deux
heures, de la musique moderne avec des sonorités africaines. Les notes
de guitare, batterie et de clavier étaient accompagnées de celles
d’instruments traditionnels africains comme le balafon, la flûte, le
djembé et le konga. Le chanteur a puisé dans plusieurs cultures pour ses
nouvelles compositions.
La musique africaine rime souvent avec rythme et le chanteur l’a si bien compris qu’il a fait bouger le public sous l’œil attendri de sa mère, Daro Mbaye (elle aussi est chanteuse) qui l’a rejoint sur scène. Il fait une reprise de Bamba wore, un morceau consacré à son guide spirituel et il se transforme en danseur sur les rythmes mandingues qui dominent son nouvel album. Le public a aussi eu droit à du lingala avec le titre Sigala, du bambara avec Dounya Kani, du pular avec Eh Allah.
Préoccupé par l’avenir politique du Sénégal, Sidy Samb n’a pas manqué de remixer son morceau Njiit dans lequel il appelle à un changement dans la gestion de la Nation. Il a servi aussi aux spectateurs, de l’Afro-cubain, de la rumba et de la salsa, tout en faisant un clin d’œil avec du flamenco, à l’Espagne où sa réputation d’artiste talentueux ne fait l’objet d’aucun doute.
A la fin du spectacle, le public qui a écouté presque religieusement les nouveautés de l’artiste, a pris d’assaut la petite piste de danse sur les notes du dernier tube, Atanou-mako que le chanteur a interprété avec à la guitare, Mao, un ancien chef d’orchestre de Alpha Blondy. Sidy Samb qui se considère non pas comme un musicien sénégalais mais comme un sénégalais qui fait de la musique a écrit les textes de ses chansons avant de les faire traduire. Il signe ainsi avec ce nouvel opus, un retour à ses origines.
La musique africaine rime souvent avec rythme et le chanteur l’a si bien compris qu’il a fait bouger le public sous l’œil attendri de sa mère, Daro Mbaye (elle aussi est chanteuse) qui l’a rejoint sur scène. Il fait une reprise de Bamba wore, un morceau consacré à son guide spirituel et il se transforme en danseur sur les rythmes mandingues qui dominent son nouvel album. Le public a aussi eu droit à du lingala avec le titre Sigala, du bambara avec Dounya Kani, du pular avec Eh Allah.
Préoccupé par l’avenir politique du Sénégal, Sidy Samb n’a pas manqué de remixer son morceau Njiit dans lequel il appelle à un changement dans la gestion de la Nation. Il a servi aussi aux spectateurs, de l’Afro-cubain, de la rumba et de la salsa, tout en faisant un clin d’œil avec du flamenco, à l’Espagne où sa réputation d’artiste talentueux ne fait l’objet d’aucun doute.
A la fin du spectacle, le public qui a écouté presque religieusement les nouveautés de l’artiste, a pris d’assaut la petite piste de danse sur les notes du dernier tube, Atanou-mako que le chanteur a interprété avec à la guitare, Mao, un ancien chef d’orchestre de Alpha Blondy. Sidy Samb qui se considère non pas comme un musicien sénégalais mais comme un sénégalais qui fait de la musique a écrit les textes de ses chansons avant de les faire traduire. Il signe ainsi avec ce nouvel opus, un retour à ses origines.
2 Commentaires
Dakassa
En Avril, 2012 (19:24 PM)Mafa
En Avril, 2012 (02:19 AM)Participer à la Discussion