Faire évoluer les relations entre les forces de sécurité et les médias vers davantage de confiance mutuelle. C’est l’objectif des séminaires de Dakar et de Tambacounda, initiés par la Dirpa, avec le soutien de l’ambassade des Etats-Unis. Le premier qui s’est tenu, hier, au Cercle Mess des Officiers, a été ouvert par le contre-amiral Ousmane Ibrahima Sall, en présence du commandant de la zone militaire N°1.
La rencontre entre les journalistes et la grande muette devrait permettre de lisser les relations souvent conflictuelles, du fait des différences fondamentales entre leurs missions respectives. Saluant cette occasion de raffermissement et de renforcement des relations entre ces deux composantes dans la défense de la démocratie, Sara Devlin, représentant l’Ambassadeur Lewis Lukens, a également salué le leadership du Sénégal dans le monde, comme en atteste la présence de ses forces armées sur différents théâtres d’opération. En souhaitant que le séminaire permette de dégager «un cadre propice de coopération plus féconde», l’attachée de presse a réitéré l’engagement des Usa à accompagner le Sénégal dans de telles initiatives. Ce qui a permis au contre-amiral Ousmane Ibrahima Sall de se féliciter de l’excellence de la coopération militaire entre les deux pays. Il a campé la problématique entre le devoir d’informer du journaliste et le devoir de réserve des armées souvent confrontées à la sensibilité de l’information.
Une notion qui va souvent revenir, notamment dans les communications des deux panélistes, la journaliste Ndèye Fatou Sy, ancienne chef de station à Sud Fm et Cheikh Thiam, Directeur général du quotidien «le Soleil» qui avait à ses côtés Madiambal Diagne, le président du groupe «Avenir Communication». En effet, la liberté de la presse se heurte souvent à la confidentialité des informations militaires. Car, comme l’a dit le Colonel Abdourahim Kébé, traitant de l’accommodation de la mission de forces de défense avec celle des médias, les militaires ne connaissent guère le travail des journalistes, alors que la presse a une expertise très limitée des questions de défense. Pourtant, le patron de la Direction des relations publiques des armées (Dirpa) estime que la coopération ne se limite pas aux crises et conflits, mais demeure une exigence démocratique. Il a toutefois relevé la nécessité de faire preuve de prudence et de vigilance.
Tout comme le contre-amiral, le colonel Kébé précisera que s’il y a pour ces deux institutions une égale exigence de maîtriser leur environnement, l’armée est tenue de se référer à la chaîne de commandement avant toute divulgation d’une information. Dès lors, les relations presse-forces de défense sont souvent heurtées, voire conflictuelles, en raison des divergences relativement à leurs déontologies respectives.
Préserver le secret et respecter la dignité humaine
Le colonel Kébé a rappelé la levée progressive de ce que Jean Jaurès appelait «la conspiration du silence». Pour ajouter que, face au développement fulgurant des nouvelles technologies de l’information, la grande muette s’est vue obligée de s’ouvrir à l’extérieur, par devoir moral de rendre compte. Par contre, dira-t-il, le filtre de la presse n’est pas neutre, il est déformant. Dans cette interrelation, l’armée communique, alors que la presse informe, même si le colonel relève que l’intitulé de la Dirpa indique bien une préoccupation à vouloir donner la bonne information. D’où la complexité du problème qui se résume, pour cet outil de communication du commandement, à un dilemme. Faut-il tout dire ou faut-il limiter la communication ? Là où les militaires évoquent le sens patriotique, les journalistes Ndèye Fatou Sy et Cheikh Thiam indiqueront que le journaliste doit faire preuve de responsabilité. Il faut donc une prise de conscience de part et d’autre quant à l’obligation de communiquer, mais aussi de veiller aux règles de sécurité. Ndèye Fatou Sy a conclu son introduction en préconisant le retour de l’éducation civique pour familiariser les enfants avec l’armée.
Quant à Cheikh Thiam qui a introduit le panel sur la «gestion de l’information sensible», il a donné l’exemple des confrères américains qui ne publient pas les images choquantes de la guerre. Selon lui, le journaliste fait face au triple devoir de préserver le secret, de respecter la dignité humaine et de rester à équidistance des centres d’intérêt, tout en étant tenu par le principe d’équité et de loyauté vis-à-vis de ses sources dont il ne doit pas altérer l’information. Sous la conduite du maître de cérémonie, le Lieutenant-colonel Adama Diop, l’un des principaux points focaux des médias, des échanges riches ont permis de rapprocher les points de vue souvent divergents et de faire d’utiles recommandations, notamment pour la mise place d’un dispositif de veille et d’anticipation au sein de la Dirpa.
11 Commentaires
Sergent Sans Cia
En Juillet, 2012 (11:04 AM)La souffrance morale des sergent sans CIA.
Sergent sans CIA. Le Certificat Inter Armes la bête noire des sergents de l'Armée sénégalais.
La souffrance morale des sergent sans CIA.
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La souffrance morale des sergent sans CIA.a
Bresil
En Juillet, 2012 (11:08 AM)J'ai un visa du brésil pour 1 an. je veux faire du commerce, qu'est-ce que je peux emmener au brésil pour vendre et qui s'ecoule en 2 semaines. et ou???
dieuredieuf d'avance.
Pfffffffffffffffffffffffffff
En Juillet, 2012 (11:15 AM)Cette guerre contre le MFDC qui n'en est pas un et qui n'a que trop duree(32 ans) est une defaite de l'armee senegalaise qui retrouve ses elements "prisonniers de guerre".Les montrer au peuple serait une honte pour la grande muette que le chante sa bravoure hors de nos frontieres.
Il etait plus facile d'interdire aux journalistes d'aller voir ces prisonniers,mais une fois ce scoop entre les bras ,tout journaliste qui se respecte voudralt bien le diffuser quitte a etre taxer de trahison,pffffffffffffffffff
Emat
En Juillet, 2012 (11:22 AM)ajournement au CIA foutaise
publication des resultas foutaise
Etat major de l'Armée de Terre: CIA : CAT 2 INF j'en passe: foutaises!
ajournement au CIA foutaise
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Bounkhatab
En Juillet, 2012 (11:34 AM)Diop
En Juillet, 2012 (11:38 AM)Diopybabacar
En Juillet, 2012 (11:50 AM)Zac
En Juillet, 2012 (11:53 AM)La Casamance c'est aussi les régions de Sédhiou et Kolda, deux régions ou cette question d'indépendance n'est même pas à l'ordre du jour.
Je pense que ces rebelles devraient négocier autre chose (développement, désenclavement, immunités pour eux et revenir en fin chez leur famille).
Dakaresca
En Juillet, 2012 (12:00 PM)Listo
En Juillet, 2012 (12:05 PM)Rappelons trés simplemet que sur la tete de Salif Sadio pend un mandat d'arret international lancé par l'Etat du Sénégal pour des crimes qu'il a commis au Sénégal et tout patriote Sénégalais le sait!
Le fait de journalistes c'est le probléme de ceux qui les emploient, ceux qui lisent leurs torchons ou écoutent leurs balivernes!
Mais l'Etat du Sénégal, lui, doit prendre ses respnsabilltés!
1- Macky Sall doit arreter ses pérégrinations et convoquer d'urgence un conseil supérieur de l'Armée dont il est le chef et mission de libérer au plus vite nos soldats prisonniers!
2- l'Armée doit déclarer la zone du conflit avec les rebelles, zone d'exclusion : toute circulation de personnes et d'information est sous le controle et l'autorisation exclusifs de l'armée!
Et de bien préciser qu'il sera tiré à vue sur toute personne, tout journaliste qui s'y aventurera sans autorisation!
On ne peut pas laisser faire n'importe quoi à des débiles irresponsables!
Sergentsanscia
En Juillet, 2012 (15:34 PM)Participer à la Discussion