Le député non-inscrit Me Alioune Abatalib Guèye a invité les professionnels des médiats à assainir leur secteur d'activité avant de réclamer une dépénalisation des délits de presse.Dans un entretien avec le correspondant de l'APS à Saint-Louis, Me Abatalib Guèye a signalé la présence, dans le milieu de la presse, de "beaucoup" de journalistes qui "ne devraient pas y être". "Il faut d'abord assainir (le secteur) en extirpant de ce corps la mauvaise graine avant de songer à dépénaliser", a-t-il dit. Selon ce parlementaire, la présence dans le milieu de la presse d'acteurs sans formation, n'ayant pas le profil pour être journaliste, est "à l'origine de beaucoup de dégâts". "Il y'a de très bons journalistes dans tous les domaines économique, politique et sportif, qui ont permis à notre pays de faire des progrès dans plusieurs domaines", a relevé le député.
"Il y'a aussi des gens qui y sont parce qu'ils ont échoué partout et sont engagés par des patrons de presse qui veulent la facilité et ne veulent pas recruter des professionnels", a-t-il toutefois fait valoir. "Ces gens sont payés pour insulter et on vous dit qu'avec le nouveau code de la presse, ils ne seront plus condamnés pour des peines d'emprisonnement, mais vont vous payer des dommages et intérêt", a-t-il avancé. "L'honneur n'a pas de prix et nous sommes dans une société africaine traditionnelle où la famille et d'autres considérations comptent", a-t-il ensuite soutenu. "Si moi je vous insulte, a-t-il poursuivi, on me condamne à une peine de prison, et si c'est un journaliste, non, il est simplement condamné à des dommages et intérêts". "Aujourd'hui, avec le développement des nouvelles technologies, il est facile de devenir journaliste.
Avec un Ipad, tu peux diffuser" des informations de toutes natures. Or, il est seulement préconisé une amende en cas de faute, "pour une personne dont le patrimoine ne dépasse pas 50 000 FCFA''. Selon lui, il est par ailleurs fait un mauvais procès aux députés accusé d'avoir rejeté le nouveau code de la presse, alors que le texte en question "n'est pas encore soumis à l'Assemblée nationale ni à la conférence des présidents encore moins à la plénière". Si l'on en croit Me Abatalib Guèye, la vérité, c'est que le ministère de tutelle avait seulement saisi la majorité qui a manifesté sa réticence à voter ce projet datant de la onzième législature coïncidant avec le régime de Me Abdoulaye Wade. "Ces députés de la onzième législature étaient contre ce projet et pour les mêmes raisons aujourd'hui, nous sommes contre", a dit Me Guèye, non sans se féliciter du souci des journalistes d'organiser leur corporation. AMD/BK
5 Commentaires
Toutyre
En Mai, 2014 (10:04 AM)Généralement les articles n'ont pas d'auteur et on divulgue ce qu'on veut
From Zion
En Mai, 2014 (10:06 AM)Voie Citoyenne
En Mai, 2014 (10:21 AM)Les délits de presse étant des délits à grand écho devaient AU CONTRAIRE ETRE PUNIS TRES SEVEREMENT PARCE QUE JUSTEMENT les dégats sont importants et leur réparation difficile.
Un journaliste qui balance une information fausse sans chercher l'avis de l'autre camp COMMET UNE FAUTE PROFESSIONNELLE et il faut le traiter comme telle.
POURQUOI VOULOIR DEPENALISER. C'esT UN AVEU D'INCOMPETENCE
Alerte
En Mai, 2014 (10:49 AM)Après la DEFISCALISATION DE FAIT (les organes de presse ne paient pas l'impot et ne reversent pas la TVA ) , c'est la DEPENALISATION, ce n'est pas SERIEUX pour des GENS QUI passent tout leur temps à donner des leçons aux autres.
CEUX QUI MERITENT LA DEPENALISATION, Ce sont les CHEFS D'ENTREPRISES, LES ENSEIGNANTS (durant l'année scolaire).
LA DEPENALISATION EST UNE COUVERTURE DE LA MEDIOCRITE DES JOURNALISTES, UN REFUS D'ASSUMER LES CONSEQUENCES DE SES ACTES, UNE FUITE EN AVANT.
Au Parlement
En Mai, 2014 (11:38 AM)LOIN d'etre une avancée, c'est un recul sur la qualité, une prime à la médiocrité.
Ne votez pas cette loi. Le Président fait le gentleman mais ici le problème n'est pas à ce niveau,
Il s'agit de protéger l'INTEGRITE MORALE des Citoyens, sans laquelle l'Etre Humain n'est pas.
ILS N'ONT QU'A DIRE DES CHOSES QU'ILS MAITRISENT SUR LA VIE PRIVEE des citoyens.
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