“On vous souhaite beaucoup de courage”. Ces mots sont ceux que Yael Sabah raconte avoir entendus, ce 29 novembre, de la part d’un membre du cabinet de Marlène Schiappa. L’influenceuse a publié samedi 27 novembre un message sur son compte Instagram pour dénoncer les violences verbales et physiques qu’elle subit depuis des années de la part de son ex-conjoint.
“J’ai longtemps hésité avant de faire ce post. Aujourd’hui je vais me servir de ce réseau social pour parler d’une histoire, mon histoire”, commence Yael Sabah dans son post de ce week-end.
La jeune femme explique que depuis plus de 10 ans, elle se bat contre son ex-conjoint violent et qu’aucune mesure efficace n’est prise. Elle décide de le quitter, une nuit, après qu’il a menacé de la tuer, emportant sa fille de six mois avec elle. Après une bataille de cinq ans pour qu’il soit condamné, ce dernier écope de deux mois de prison avec sursis et 750 euros d’amende pour appel malveillant et menaces de mort.
Si l’intéressé a ensuite disparu des radars pendant six ans, il est revenu à la charge en août dernier, en envoyant des messages menaçants à Yael Sabah, explique-t-elle. “Ça fait trois mois et demi que j’ai porté plainte, que malgré mes nombreuses relances il ne se passe rien”, selon l’influenceuse.
Son appel à l’aide a été relayé massivement sur les réseaux sociaux ces derniers jours.
Et la mobilisation des internautes a en partie payé. Lundi 29 novembre Yael Sabah a reçu un appel d’un membre du cabinet de Marlène Schiappa, ministre chargée de la Citoyenneté très impliquée sur les questions de violences faites aux femmes.
“Je mettais beaucoup d’espoir dans ce coup de fil”, déclare l’instagrameuse. “Mais ma déception est tellement immense que j’ai pas les mots. Je trouve ça limite honteux ce qui s’est passé pendant cet entretien téléphonique”, continue-t-elle.
Et pour cause. La personne que Yael Sabah a eue au bout du fil lui aurait “gentiment expliqué qu’ils (les membres du cabinet de la ministre) ne pouvaient rien faire” pour elle, car “cela ne dépend pas d’eux”.
Ils espèrent néanmoins, selon les dires de Yael Sabah, qu’elle sera bien reçue au commissariat où elle ira porter plainte, si elle souhaite de nouveau alerter la justice sur sa situation. Pour clôturer l’échange, le cabinet de Marlène Schiappa lui aurait “souhaité bon courage”.
Des propos qui ont toutes les raisons d’avoir déçu la jeune femme. “C’est plus du courage qu’il va me falloir”, lance-t-elle. “J’avais besoin de partager ça, car je trouvais ça assez fou qu’on me dise ça”.
Yael Sabah a commencé à se battre alors que sa fille avait 6 mois, elle a 11 ans aujourd’hui. “Finalement rien n’a changé. C’est un vide total. Faut vraiment un drame pour que ça bouge sinon il ne se passera rien”, se désespère-t-elle.
“J’ai longtemps hésité avant de faire ce post. Aujourd’hui je vais me servir de ce réseau social pour parler d’une histoire, mon histoire”, commence Yael Sabah dans son post de ce week-end.
La jeune femme explique que depuis plus de 10 ans, elle se bat contre son ex-conjoint violent et qu’aucune mesure efficace n’est prise. Elle décide de le quitter, une nuit, après qu’il a menacé de la tuer, emportant sa fille de six mois avec elle. Après une bataille de cinq ans pour qu’il soit condamné, ce dernier écope de deux mois de prison avec sursis et 750 euros d’amende pour appel malveillant et menaces de mort.
Si l’intéressé a ensuite disparu des radars pendant six ans, il est revenu à la charge en août dernier, en envoyant des messages menaçants à Yael Sabah, explique-t-elle. “Ça fait trois mois et demi que j’ai porté plainte, que malgré mes nombreuses relances il ne se passe rien”, selon l’influenceuse.
Son appel à l’aide a été relayé massivement sur les réseaux sociaux ces derniers jours.
Et la mobilisation des internautes a en partie payé. Lundi 29 novembre Yael Sabah a reçu un appel d’un membre du cabinet de Marlène Schiappa, ministre chargée de la Citoyenneté très impliquée sur les questions de violences faites aux femmes.
“Je mettais beaucoup d’espoir dans ce coup de fil”, déclare l’instagrameuse. “Mais ma déception est tellement immense que j’ai pas les mots. Je trouve ça limite honteux ce qui s’est passé pendant cet entretien téléphonique”, continue-t-elle.
Et pour cause. La personne que Yael Sabah a eue au bout du fil lui aurait “gentiment expliqué qu’ils (les membres du cabinet de la ministre) ne pouvaient rien faire” pour elle, car “cela ne dépend pas d’eux”.
Ils espèrent néanmoins, selon les dires de Yael Sabah, qu’elle sera bien reçue au commissariat où elle ira porter plainte, si elle souhaite de nouveau alerter la justice sur sa situation. Pour clôturer l’échange, le cabinet de Marlène Schiappa lui aurait “souhaité bon courage”.
Des propos qui ont toutes les raisons d’avoir déçu la jeune femme. “C’est plus du courage qu’il va me falloir”, lance-t-elle. “J’avais besoin de partager ça, car je trouvais ça assez fou qu’on me dise ça”.
Yael Sabah a commencé à se battre alors que sa fille avait 6 mois, elle a 11 ans aujourd’hui. “Finalement rien n’a changé. C’est un vide total. Faut vraiment un drame pour que ça bouge sinon il ne se passera rien”, se désespère-t-elle.
3 Commentaires
Ça se dit influenceuse et ça flippe dès que quelqu'un lui répond.
Décidémment, cette génération...
JE SOUHAITE EN CAS QU'IL TE LAISSE EN PAIX.
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