Les parlementaires ont interpellé le ministre de l'Agriculture, de l'Équipement rural et de la Souveraineté alimentaire sur la problématique de l'accès à la terre des femmes. Ils ont d'ailleurs souhaité qu'au moins 39 % des femmes puissent accéder à la terre d'ici 2030, conformément à la recommandation de l'Union africaine.
En effet, Samba Ndiobène Ka, en réponse aux interpellations, a signifié que « le ministère n’a pas pour mandat de donner des terres aux femmes ». Cependant, il compte les accompagner ainsi que les jeunes dans la mise en œuvre de beaucoup de projets et programmes.
Il a précisé, par ailleurs, que « dans le cadre des aménagements hydroagricoles, il est convenu, aussi bien au niveau de la SAED que de la SODAGRI, de céder 10 % des terres aménagées aux femmes ». Il en est de même, poursuit le ministre, au niveau des Sociétés d'intensification des productions agricoles (SIPA) et au niveau des fermes agricoles Natangué. « Par l'entremise de l'ANIDA, la participation des femmes est estimée à 30 % », dit-il.
Dans la même dynamique, le ministre de l’Agriculture fait noter que « la discrimination positive au profit des femmes existe en l'espèce. Afin de s'assurer de son effectivité, des études de vérification seront néanmoins menées dans ce sens et, au besoin, des mesures palliatives seront prises ».
Il a, par ailleurs, expliqué que « pour être opérateur agricole, il faut disposer essentiellement de terres, de matériel agricole, d'un magasin de stockage, de techniciens semenciers, d'un ninea en bonne et due forme et d'un registre de commerce avant de remplir un formulaire établi. Une fois déposé, le dossier complet sera apprécié par le ministère dans la limite du quota fixé pour l'année ».
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