« Al Khidmat » ou le culte du travail au service de la communauté est avec « al Amal » (l’acquisition du savoir spirituel) et « al kasbou » (la nécessité d’un travail physique), les trois piliers du mouridisme. Convaincu que le travail au service de la communauté est aussi une forme d’adoration de Dieu et fait partie du culte, Cheikh Ahmadou Bamba (1853-1927), fondateur du mouridisme, l’a très tôt inculqué à ses disciples.
Pour Serigne Touba, le mouride doit jouir d’une indépendance financière pour pratiquer librement sa foi en Allah. Car être à l’abri du besoin financier l’épargne du vice et de la turpitude. D’où sa célèbre citation : «Travaille comme si tu ne devais jamais mourir, et prie comme si tu devais mourir demain » qui est une forme d’hymne au travail. Selon lui, pour mieux vivre sa foi, répondre aux besoins de l'existence humaine et participer à la vie communautaire, le mouride devait impérativement travailler et gagner dignement sa vie.
Un message bien saisi par les mourides qui s’activent dans plusieurs secteurs de la vie économique du pays et à l’étranger. Leur participation aux différents chantiers de la confrérie (Magal, construction de mosquée, réfection de route, construction de chemin de fer…), est un indicateur du poids économique du mouridisme.
Dans cet entretien, Abdourahmane Lô (animateur religieux et chercheur) revient en long et en large sur ce pilier du mouridisme.
4 Commentaires
escroquerie rek
Sayfu
En Septembre, 2022 (19:54 PM)Participer à la Discussion