Dans le cadre des accords entre l'État et les syndicats d'enseignants, il faut un dispositif qui permette le suivi des accords. C'est l'avis de la présidente du Haut Conseil du Dialogue Social (Hcds), Innocence Ntap Ndiaye.
D'ailleurs, elle explique que la suppression du poste de Premier a eu un impact fort dans la résolution des accords entre les syndicats d'enseignants et le gouvernement.
Les syndicats avaient exposé leur problème à Innocence Ntap Ndiaye, qui cherche à faire revenir les syndicalistes sur leur menace de paralyser le système éducatif, dès la rentrée prochaine.
Ainsi, au cours d'une assemblée plénière portant sur l’examen du projet du plan national de renforcement du Hcds, elle a confié qu'elle était en pourparlers avec les syndicats afin qu'une issue heureuse soit trouvée.
"Vous comprendrez qu’il y a eu une réforme constitutionnelle majeure, la suppression du poste du Premier ministre. Le premier ministre de l’époque, tous les trois mois, rencontrait régulièrement les syndicats de l’éducation en présence des membres du Hcds, il y avait un suivi rapproché de l’exécution du protocole. Lorsque le poste a été supprimé, il s’est agit de savoir qui allait le faire, le président a désigné Cheikh Kanté en charge du Pse, ce dernier a changé de position pour être au niveau de la présidence pour être membre du cabinet du président de la république, il ne peut pas faire ce travail", explique Innocence Ntap Ndiaye.
Ainsi, pour la présidente du Hcds, il faut que le chef de l’Etat désigne un de ses collaborateurs qui puisse exécuter cette mission.
"Nous sommes dans l’attente de la désignation de cette personne si tant est que c’est absolument nécessaire parce qu’avant, c’était le ministère chargé de la Fonction publique qui faisait ce travail de suivi. Après chaque signature, on mettait en place un comité de suivi et c’était inscrit dans le protocole et c’est ça qui a été également fait avec le secteur du tourisme d’ailleurs. Parce que dans le pacte de stabilité que le ministère du Tourisme vient de signer, nous avons inscrit la mise en place d’un comité de suivi qui va être composé des membres du ministère, des représentants des travailleurs, des représentants des employeurs et du haut conseil. Donc, nous l’avons inscrit déjà mais à l’époque on l’avait pas inscrit dans le protocole mais on est en train de corriger".
Elle veut que systématiquement, pour chaque secteur, on intègre la mise en place du comité du dialogue social pour éviter ce genre de situation.
Et que "lorsque quelqu’un n’est plus là, que cela ne puisse pas poser des problèmes".
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