Le droit de manifestation, notamment le droit à la marche pacifique, a cristallisé les débats à l’Assemblée nationale, lors de l’examen du budget du ministère de l’Intérieur, ce lundi 28 novembre 2022. Plusieurs députés ont critiqué la tendance des autorités préfectorales d’interdire quasi systématiquement les manifestations émanant de l’opposition et des mouvements contestataires.
Répondant aux interpellations des parlementaires sur cette question spécifique, le ministre de l’Intérieur Antoine Félix Diome a insisté sur la faiblesse du taux d’interdiction des manifestations ces dernières années. Mieux, il assure que «l’objectif de l’État est d’arriver à zéro interdiction».
Seulement, précise-t-il, «c’est un droit constitutionnel de marcher, mais il faut aussi respecter le droit des autres de vaquer tranquillement à leurs occupations sans entrave».
Par conséquent, conclut-il, «il faut un équilibre. Il faut donc qu’on l’organise pour que chacun exerce son droit librement, sans empiéter sur celui des autres».
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