Ibrahima Fall, le préfet de Sédhiou, pour qui ce festival est une opportunité pour Sédhiou et pour la culture voudrait que ce rendez-vous permette de mettre en exergue le potentiel culturel national et plus particulièrement celui de la région. Il devrait, souhaite-il, assurer la promotion économique, sociale et le développement de toutes les potentialités culturelles de la sous-région. Dans l’optique de joindre l’utile à l’agréable, l’autorité préfectorale veut faire coïncider la randonnée pédestre, première activité du festival aux journées nationales de nettoiement afin de rendre la ville accueillante aux étrangers.
Aliou Kéba Badiane, directeur du centre culturel régional veut faire découvrir le patrimoine culturel de la région, arpenter la caverne de Badoungha où est passé El Hadj Omar Tall et faire miroiter aux jeunes entrepreneurs les merveilles du domaine agricole de Séfa qui suscite l’ambition.
Pour le patron du centre culturel, ce ne sont pas seulement les sites touristiques et autres monuments historiques qui doivent constituer la destination touristique. « Le Dac de Séfa est un incubateur de jeunes entrepreneurs agricoles qui pourrait éveiller en eux l’ambition d’être agriculteur », a-t-il dit.
Toujours à l’affiche des grands moments du festival, figure l’exposition culturelle artistique de l’association des artistes plasticiens de Sédhiou. Cette exposition qui va épouser la thématique du festival ‘’la culture, facteur de cohésion sociale dans l’espace du mandingue’’ connaitra une innovation de taille.
Il s’agit, selon le maire de Djirédji, accompagnateur de ce festival, de la participation des artisans, des micros et petits entrepreneurs et de l’agence des encadreurs de l’artisanat qui auront l’opportunité d’exposer leur produit. A quoi va s’ajouter la foire économique afin d’offrir un cadre idéal aux festivaliers attendus des 14 régions du pays.
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