Leur carrière a été brisée le 13 avril 1987 par un simple décret du Président Abdou Diouf, qui avait radié 1247 policiers coupables d’avoir déclenché une grève.
D'après Le Quotidien, 35 ans plus tard, ces policiers demandent à l’État de les aider à bénéficier d’une pension correcte pour une retraite digne. Ils ont fait ce plaidoyer lors de la commémoration de ce triste évènement qui avait disloqué plusieurs familles.
En dépit du geste du Président Macky Sall, qui avait injecté 2 milliards dans le Fonds national de retraite (FNR) pour résorber le gap d’années non-cotisées, les policiers veulent un meilleur traitement.
Blessures encore béantes
Il y a 35 ans, ils vécurent le drame de leur vie. Les blessures sont béantes, les cœurs saignent encore. Le 13 avril 1987 reste gravé dans leurs mémoires et celles de leurs familles.
En effet, c’est ce jour fatidique que le Président Diouf décréta la radiation de 1247 policiers coupables d’un mouvement de grève. Le temps est passé, certains ont pu reconstituer une partie de leur vie. Mais, la douleur est toujours là.
Ils ont célébré, hier, le 35e anniversaire de ce douloureux épisode de leur vie. Ils demandent une hausse de leur pension pour leur permettre de jouir d’une retraite paisible après une vie active amère.
«Nous demandons que les pensions qui sont proportionnelles, soient revues à la hausse pour que cela soit des pensions majoritaires, qu’enfin une issue heureuse soit trouvée pour ce lancinant problème des policiers radiés. Nous demandons des pensions décentes», plaide Mouhamadou Guèye, membre de la cellule de communication des policiers radiés.
Si le Président Macky Sall, «dans sa magnanimité», a versé 2 milliards au Fonds national de la retraite (FNR) pour résorber le gap de six ans et neuf mois que ces policiers n’ont pas cotisé, «le problème demeure» entier.
Ils espèrent un nouvel acte d’appui du Président Sall. «Bien que les faits ne se soient pas déroulés sous son magistère nonobstant la continuité de l’État, les policiers radiés du fait de cet acte historique de haute portée ainsi que leurs familles remercient sincèrement le Président Macky Sall.
Mais, les problèmes demeurent puisque les pensions sont toujours dérisoires. "C’est l’appel que nous lançons au Président Macky Sall et au gouvernement pour résoudre cette situation», espère Mamadou Guèye.
Pour une pension de retraite digne
Cette revalorisation de leur pension est l’ultime combat qu’ils sont en train de mener, après avoir réussi à réintégrer les rangs de la police.
Radiés en 1987, les policiers avaient été versés, quelques années, en 1993, dans la Police municipale. «C’est 7 ans après qu’elle nous a pris. Ce n’était pas suffisant. Réinsertion ne veut pas dire réintégration. De 1993 jusqu’en 2000, nous avons été dans les mairies», rappelle M. Guèye. Avec la chute de Abdou Diouf, balayé par la coalition Sopi, il y a eu un changement.
«En 2000, avec l’avènement du Président Abdoulaye Wade qui était contre cette mesure prise par Diouf, d’ailleurs les députés libéraux avaient été les seuls à voter contre notre radiation à l’époque, on nous a remis dans notre milieu naturel, la police. Nous avons retrouvé nos camardes qui étaient là-bas et prouvé que notre professionnalisme était resté intact. En 2010, on a acté notre réadmission dans la Police nationale», rappelle Mouha-madou Guèye.
Il poursuit : «Jusqu’à présent, on s’attendait à une réintégration alors qu’on avait signé pour une mise à disposition-réadmission. Vous voyez ce jeu de mots. En 2010, nous avons été réadmis à la Police nationale jusqu’à ce qu’on soit à la retraite. En 2020, le dernier policier est allé à la retraite, cela a conduit à l’extinction de la Police municipale.»
«Cela a impacté nos pensions», ajoute M. Guèye, qui ne souhaite pas révéler le montant des pensions versées à ses amis.
Pour ce triste anniversaire, les policiers radiés ont tenu des séances de prières pour leurs collègues qui ne sont plus de ce monde ou qui sont alités.
«Nos pensées vont à ces gens, à nos malades mentaux», spécifie M. Guèye, qui rappelle que la cause de cette radiation est souvent liée «improprement à la grève des policiers».
Lui préfère parler de malaise, qui est devenu tragique. «Nous pardonnons mais nous n’oublions pas», glisse l’ex-policier.
D'après Le Quotidien, 35 ans plus tard, ces policiers demandent à l’État de les aider à bénéficier d’une pension correcte pour une retraite digne. Ils ont fait ce plaidoyer lors de la commémoration de ce triste évènement qui avait disloqué plusieurs familles.
En dépit du geste du Président Macky Sall, qui avait injecté 2 milliards dans le Fonds national de retraite (FNR) pour résorber le gap d’années non-cotisées, les policiers veulent un meilleur traitement.
Blessures encore béantes
Il y a 35 ans, ils vécurent le drame de leur vie. Les blessures sont béantes, les cœurs saignent encore. Le 13 avril 1987 reste gravé dans leurs mémoires et celles de leurs familles.
En effet, c’est ce jour fatidique que le Président Diouf décréta la radiation de 1247 policiers coupables d’un mouvement de grève. Le temps est passé, certains ont pu reconstituer une partie de leur vie. Mais, la douleur est toujours là.
Ils ont célébré, hier, le 35e anniversaire de ce douloureux épisode de leur vie. Ils demandent une hausse de leur pension pour leur permettre de jouir d’une retraite paisible après une vie active amère.
«Nous demandons que les pensions qui sont proportionnelles, soient revues à la hausse pour que cela soit des pensions majoritaires, qu’enfin une issue heureuse soit trouvée pour ce lancinant problème des policiers radiés. Nous demandons des pensions décentes», plaide Mouhamadou Guèye, membre de la cellule de communication des policiers radiés.
Si le Président Macky Sall, «dans sa magnanimité», a versé 2 milliards au Fonds national de la retraite (FNR) pour résorber le gap de six ans et neuf mois que ces policiers n’ont pas cotisé, «le problème demeure» entier.
Ils espèrent un nouvel acte d’appui du Président Sall. «Bien que les faits ne se soient pas déroulés sous son magistère nonobstant la continuité de l’État, les policiers radiés du fait de cet acte historique de haute portée ainsi que leurs familles remercient sincèrement le Président Macky Sall.
Mais, les problèmes demeurent puisque les pensions sont toujours dérisoires. "C’est l’appel que nous lançons au Président Macky Sall et au gouvernement pour résoudre cette situation», espère Mamadou Guèye.
Pour une pension de retraite digne
Cette revalorisation de leur pension est l’ultime combat qu’ils sont en train de mener, après avoir réussi à réintégrer les rangs de la police.
Radiés en 1987, les policiers avaient été versés, quelques années, en 1993, dans la Police municipale. «C’est 7 ans après qu’elle nous a pris. Ce n’était pas suffisant. Réinsertion ne veut pas dire réintégration. De 1993 jusqu’en 2000, nous avons été dans les mairies», rappelle M. Guèye. Avec la chute de Abdou Diouf, balayé par la coalition Sopi, il y a eu un changement.
«En 2000, avec l’avènement du Président Abdoulaye Wade qui était contre cette mesure prise par Diouf, d’ailleurs les députés libéraux avaient été les seuls à voter contre notre radiation à l’époque, on nous a remis dans notre milieu naturel, la police. Nous avons retrouvé nos camardes qui étaient là-bas et prouvé que notre professionnalisme était resté intact. En 2010, on a acté notre réadmission dans la Police nationale», rappelle Mouha-madou Guèye.
Il poursuit : «Jusqu’à présent, on s’attendait à une réintégration alors qu’on avait signé pour une mise à disposition-réadmission. Vous voyez ce jeu de mots. En 2010, nous avons été réadmis à la Police nationale jusqu’à ce qu’on soit à la retraite. En 2020, le dernier policier est allé à la retraite, cela a conduit à l’extinction de la Police municipale.»
«Cela a impacté nos pensions», ajoute M. Guèye, qui ne souhaite pas révéler le montant des pensions versées à ses amis.
Pour ce triste anniversaire, les policiers radiés ont tenu des séances de prières pour leurs collègues qui ne sont plus de ce monde ou qui sont alités.
«Nos pensées vont à ces gens, à nos malades mentaux», spécifie M. Guèye, qui rappelle que la cause de cette radiation est souvent liée «improprement à la grève des policiers».
Lui préfère parler de malaise, qui est devenu tragique. «Nous pardonnons mais nous n’oublions pas», glisse l’ex-policier.
11 Commentaires
Parceque 7 policiers avaient été arrêtés parceque il yavait eu un mort en gardav faut préciser
Paxo
En Avril, 2022 (17:01 PM)Zee
En Avril, 2022 (17:47 PM)Reply_author
En Avril, 2022 (18:56 PM)Honnete
En Avril, 2022 (20:00 PM)Un des rares présidents africains qui n'a jamais touché 1 Franc qui ne lui appartenait pas. (Les anecdotes sur lui sont nombreuses).
Mom kagn son problème était sa non proximité avec les sénégalais.
Wayé nak nitt kou dioup kothie leu. Un vrai homme d'Etat qui a su perpétuer la pose des bases des institutions de l'Etat entamée par Senghor quelques années auparavant.
En d'autres termes, si le Sénégal actuellement un pays plus ou moins stable sur le plan géopolitique, c'est grâce à lui et à Senghor.
Maintenant fallait juste qu'il prenne l'habitude de descendre sur le terrain et être à l'écoute des Sénégalais.
Car le Sénégalais n'aime pas les présidents distants même si ce dernier est un vrai bosseur.
Même si le président est corrompu, s’il est proche du peuple, les sénégalais vont t'apprécier. Wade en est la preuve.
Rak
En Avril, 2022 (20:16 PM)Participer à la Discussion