À l'approche de l'élection présidentielle, le secteur privé sénégalais exprime ses attentes et ses préoccupations pour cette période cruciale de la vie nationale. Baidy Agne, président du Conseil national du patronat du Sénégal, partage ses réflexions lors d'un entretien exclusif avec RFi et "Jeune Afrique".
Il appelle à "moins de débats partisans" et exprime sa "profonde préoccupation" concernant les candidatures étrangères à l'élection présidentielle, soulignant que "tout le monde est candidat chez nous". Baidy Agne insiste sur l'importance de l'implication accrue du secteur privé dans la sphère politique, en tant qu'acteur clé du développement national.
Les attentes du secteur privé se résument en quelques points clés : "Assurer notre stabilité en tant que pays, assurer la paix pour que nous puissions faire nos affaires, faire les réformes nécessaires", affirme-t-il.
Le président Agne rappelle que le secteur privé est le moteur de la richesse et de l'emploi au Sénégal, insistant sur la nécessité de prendre en compte leurs préoccupations.
Interrogé sur le rôle des syndicats de salariés, le président du CNP se montre optimiste quant à leur fonction de contre-pouvoir, affirmant qu'"ils le font, je pense". Il met également en exergue « l'excellent dialogue » entre les syndicats patronaux et les salariés, notant que le secteur privé sénégalais connaît rarement des grèves.
6 Commentaires
Doyna !
En Septembre, 2023 (16:19 PM)Fadel
En Septembre, 2023 (16:22 PM)au Sénégal il y'a un secteur privé étranger composé de chinois turques marocains libanais français tunisiens etc .. l'état n'a aucun contrôle sur ce secteur privé. Ils sont tous là pour nous construire des routes des ponts et des stades. Et Mr Agne est dans ce secteur des BTP. C'est comme si dans ce pays il n'y a que le BTP. La presque totalité de la dette de quatorze milliards a été investi dans les infrastructures. Ce qui explique la présence d'une centaines d'entreprises étrangères. Ces étrangers ne vont jamais investir dans nos pays dans des secteurs comme l'industrie qui nécessite des investissements à long terme. Pour le BTP ces entreprises quittent leurs pays avec un contrat déjà signé et une fois sur place elles se mettent dans la fausse compétition et continuent à gagner des marchés avec la complexité des hauts fonctionnaires et des bailleurs de fond. On a beau construire ses infrastructures tant que nous n'aurons un secteur productif ( industrie et agriculture ) on ne s'en sortira pas.
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