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Le deuxième parti politique d'Afrique du Sud et membre de la coalition gouvernementale, l'Alliance démocratique (DA), a demandé l'annulation de la loi sur l'expropriation qui a mis le feu aux poudres entre le pays et l'administration de Donald Trump aux Etats-Unis.
"La DA a déposé des documents à la Haute Cour pour contester la loi sur l'expropriation récemment signée, car la loi est inconstitutionnelle", a indiqué lundi la formation libérale de centre droit dans un communiqué.
"La loi est vague et contradictoire dans plusieurs de ses dispositions", estime encore l'historique opposant devenu partenaire de l'ANC après que cette dernière a perdu la majorité l'an passé au Parlement pour la première fois depuis la fin de l'apartheid.
Cette loi promulguée en janvier par le président Cyril Ramaphosa mais votée par le Parlement il y a plus de deux ans remplace un texte datant de 1975.
Elle prévoit notamment une expropriation "sans compensation" dans certaines circonstances et si cela est "juste et équitable".
Ce texte peut s'appliquer pour de grands chantiers d'infrastructures comme dans le cadre de la politique de redistribution des terres, destinée à diminuer les inégalités foncières.
Il alimente les peurs de propriétaires terriens, notamment les Afrikaners (descendants des premiers colons européens), craignant des expropriations massives comme au Zimbabwe au tournant des années 2000.
Les Blancs représentent environ 7% de la population mais possèdent la majorité des terres agricoles (72% en 2017 selon des chiffres du gouvernement), héritage d'une politique d'expropriation de la population noire pendant l'apartheid - qui a pris fin il y a une trentaine d'années - et avant, pendant la colonisation.
Donald Trump a coupé vendredi toute aide ou assistance à l'Afrique du Sud après la signature de la loi sur l'expropriation, qu'il juge discriminatoire envers la minorité blanche.
Cette dernière "permettra au gouvernement sud-africain de saisir les propriétés agricoles de la minorité ethnique des Afrikaners sans compensation", a-t-il affirmé, dénonçant des "pratiques injustes et immorales".
Le chef de la DA John Steenhuisen avait répondu qu'il était faux de dire "que cette loi autorise la saisie arbitraire de terres" car elle "exige une juste compensation".
La présidence sud-africaine a réfuté ces derniers jours toute intention de "confisquer des terres". Le gouvernement a dénoncé samedi la "campagne de désinformation et de propagande" autour de cette loi qui a selon lui provoqué les mesures de rétorsion américaines.
4 Commentaires
Anti Colonialiste
il y a 1 jour (19:55 PM)Ces colons qui avaient massacré les Héréros et d autres ethnies dans cette partie du continent.
Et les descendants de ces noirs dont les aïeuls avaient eté massacres restent les bras croisés.
Incroyables,ces africains qui ne reprennent pas les terres de leurs ancêtres.
Les blancs ne font même pas 6% de la population et ils continuent a semer le bordel ,comme ce village en Afrique du Sud où les noirs ne sont pas autorisés à vivre.
Ces suppremacistes prédateurs,parents des sionistes ,ayant pratiqué la ségrégation raciale...
Prenez des kalachs et réparaient les iniquités infligées a vos arriéres grands parents.
Sénégalais Authentique
il y a 1 jour (20:01 PM)Les allemands,les anglais et surtout les français,ont commis tellement de monstruosité,en ont soutenues ailleurs et continuent encore à soutenir ces atrocités en Palestine.
Pour l Afrique du Sud,faut faire comme au Zimbabwe ou ces leles descendants de colons ,ces fermiers ayant arracher aux autochtones leurs terres,commencent a en payer le prix.
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