Le discours du 1er mai de Macky Sall est resté en travers de la gorge du Cusems qui attendait des annonces fortes. Le syndicat demande à ses militants de se mobiliser.
Le Cadre unitaire syndical des enseignants du moyen secondaire (Cusems) est sorti déçu de la fête du 1er mai, suite au discours du chef de l’Etat Macky Sall. Ce jour-là, face à Mody Guiro, Mademba Sock et Cie, Macky Sall a fait savoir que l’âge de la retraite n’est ni 55 ans, ni 65 ans, mais bien 60 ans et qu’il n’est pas question de le prolonger. Une posture que le syndicat dirigé par Abdoulaye Ndoye ne comprend pas au vu de certaines décisions du chef de l’Etat.
« Interpelé sur la question de la retraite à 65 ans, il a tenté maladroitement d'opposer les jeunes aux travailleurs actifs qui réclament la retraite à 65 ans. Paradoxalement, ce président, "entouré de vétérans" maintient à la tête de nombreuses institutions des agents qui auraient dû jouir de la retraite depuis longtemps », regrette le syndicat.
Le syndicat est d’autant plus déçu qu’il attendait de Macky Sall non seulement qu’il rassure les travailleurs, mais aussi qu’il s’engage à solder le passif face au non-respect des engagements de l’Etat.
« Les enseignants qui ont payé un lourd tribut dans cette crise sanitaire s’attendaient à des annonces fortes et engageantes face aux urgences comme le système de rémunération des agents de l’Etat, les lenteurs administratives, l’amélioration de l’environnement scolaire, la création du corps des administrateurs scolaires, le reversement des MEPS dans le corps des professeurs de collèges d’enseignement en EPS, l’apurement des prêts DMC et des rappels, la fin de la surimposition des rappels etc. »
Dans tous les cas, le Cusems estime qu’une telle posture du chef de l’Etat ne fera que mobiliser davantage les enseignants afin de mener la lutte pour la revalorisation de la fonction enseignante. Le syndicat demande d’ailleurs à ses militants et sympathisants de se tenir prêts pour contrer toute velléité de remise en cause des acquis et tentative d’immobilisme sur les revendications des enseignants.
Par ailleurs, le Cusems exige du ministère de l’Education nationale un comportement responsable sur le recrutement des 5 000 enseignants. Autant le syndicat approuve le recrutement de ceux qui sont déjà formés sur la base de dépôt de dossier, autant elle récuse cette méthode pour ceux qui ne sont pas formés à l’enseignement. « Le recrutement du reliquat devra se faire par voie de concours et déboucher sur une formation initiale des admis avant leur affectation dans les établissements », préconise le syndicat.
Abdoulaye Ndoye et ses camarades rappellent que les manquements à l'orthodoxie dans le recrutement du personnel enseignant ont fini de mettre à genou le système éducatif sénégalais avec une profession banalisée, des enseignants démotivés, une instabilité chronique et au finish, des générations sacrifiées
Le Cadre unitaire syndical des enseignants du moyen secondaire (Cusems) est sorti déçu de la fête du 1er mai, suite au discours du chef de l’Etat Macky Sall. Ce jour-là, face à Mody Guiro, Mademba Sock et Cie, Macky Sall a fait savoir que l’âge de la retraite n’est ni 55 ans, ni 65 ans, mais bien 60 ans et qu’il n’est pas question de le prolonger. Une posture que le syndicat dirigé par Abdoulaye Ndoye ne comprend pas au vu de certaines décisions du chef de l’Etat.
« Interpelé sur la question de la retraite à 65 ans, il a tenté maladroitement d'opposer les jeunes aux travailleurs actifs qui réclament la retraite à 65 ans. Paradoxalement, ce président, "entouré de vétérans" maintient à la tête de nombreuses institutions des agents qui auraient dû jouir de la retraite depuis longtemps », regrette le syndicat.
Le syndicat est d’autant plus déçu qu’il attendait de Macky Sall non seulement qu’il rassure les travailleurs, mais aussi qu’il s’engage à solder le passif face au non-respect des engagements de l’Etat.
« Les enseignants qui ont payé un lourd tribut dans cette crise sanitaire s’attendaient à des annonces fortes et engageantes face aux urgences comme le système de rémunération des agents de l’Etat, les lenteurs administratives, l’amélioration de l’environnement scolaire, la création du corps des administrateurs scolaires, le reversement des MEPS dans le corps des professeurs de collèges d’enseignement en EPS, l’apurement des prêts DMC et des rappels, la fin de la surimposition des rappels etc. »
Dans tous les cas, le Cusems estime qu’une telle posture du chef de l’Etat ne fera que mobiliser davantage les enseignants afin de mener la lutte pour la revalorisation de la fonction enseignante. Le syndicat demande d’ailleurs à ses militants et sympathisants de se tenir prêts pour contrer toute velléité de remise en cause des acquis et tentative d’immobilisme sur les revendications des enseignants.
Par ailleurs, le Cusems exige du ministère de l’Education nationale un comportement responsable sur le recrutement des 5 000 enseignants. Autant le syndicat approuve le recrutement de ceux qui sont déjà formés sur la base de dépôt de dossier, autant elle récuse cette méthode pour ceux qui ne sont pas formés à l’enseignement. « Le recrutement du reliquat devra se faire par voie de concours et déboucher sur une formation initiale des admis avant leur affectation dans les établissements », préconise le syndicat.
Abdoulaye Ndoye et ses camarades rappellent que les manquements à l'orthodoxie dans le recrutement du personnel enseignant ont fini de mettre à genou le système éducatif sénégalais avec une profession banalisée, des enseignants démotivés, une instabilité chronique et au finish, des générations sacrifiées
2 Commentaires
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En Mai, 2021 (10:34 AM)Nkhson
En Mai, 2021 (12:54 PM)Franchement avec lui il n'est plus permis d'esperer, car il a brisé tous les reves et espoirs d'un Sénégal en devenir. Laissons lui simplement la latitude de terminer tranquillement son tout dernier mandat, afin de récupérer notre patrimoine commun. Laissons tous ceux qui sont tentés par le diable spéculer sur une prolongation au pouvoir via un 3e mandat de Macky. Il est toujours permis de rever surtout pour les faibles d'esprits qui ont un tant soit ont gouté au fruit de la passion du pouvoir, oubliant du coup que rien n'est eternel dans ce bas monde. Eh bien ils risquent de se réveiller en sursaut car ce peuple ci très mature ne se laissera en aucun berné par des politicards en perte de vitesse.
Enfin laissez nous le choix d'avancer politiquement, de progresser démocratiquement et de réussir économiquement. Tout ce que régime nous avais promis et qu'il ne saura certainement réaliser en 12 années de gouvernance lamentable. Après tout c'est notre droit citoyen le plus absolu que d'aspirer à un changement de paradigme, une révolution positive. Le Sénégal dispose largement de compétences d'hommes de valeurs intégres et et est doté de ressources naturelles conséquentes en vue d'assurer son emergence. Pour ce faire, le défit de la gouvernance nous interpelle tous et qui réside dans le choix du leadership prompt à imprimer le bon tempo au peuple. Seule la volonté et le sérieux d'une grande partie du peuple aspirant à ce changement pourrait nous aider à y arriver.
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