La Conférence des ministres de la jeunesse et des sports de la francophonie (Confejes), conformément à ses missions, considère que les programmes de volontariat, en tant que «projets à haute intensité de main-d’œuvre, peuvent utilement répondre à la préoccupation d’implication des forces vives que représentent les jeunes dans la construction» des Etats membres. C’est dans ce cadre qu’elle a organisé un atelier de réflexion sur le thème : « Volontariat et renforcement de l’employabilité des jeunes comme moyen de prévention et de lutte contre la Covid-19 ».
Il s’agit ici, d’une «grande» rencontre de trois jours (du 14 au 16 décembre) qui a réuni des participants venus du Burkina Faso, de la Côte-d’Ivoire, du Sénégal et du Tchad. Son but est de permettre de «mener une réflexion stratégique et une analyse prospective sur le volontariat comme outil transversal de soutien à l’employabilité des jeunes et de lutte contre la propagation de la Covid-19». Autrement dit, dégager des pistes, mettre en place une stratégie de volontariat comme outil de développement des capacités nationales des Etats et gouvernements membres de la Confejes ; identifier la contribution du volontariat à la lutte contre la Covid-19 ; partager les bonnes pratiques et définir un cadre d’activités à mener pour la période post-covid».
Selon le directeur des programmes jeunesse, chargé de l’intérim du Secrétariat général de la Confejes, Modibo Traoré, le concept de «participation citoyenne est devenu incontournable» aujourd’hui, notamment dans un contexte de pandémie qui n’a épargné aucun pays du monde. D’où la nécessité, pour lui, de faire en sorte que les pratiques de lutte contre cette crise sanitaire soient «partagées et de voir la place que le volontariat peut/ou doit y jouer».
L’actuel patron de la Confejes signale que cet atelier se propose de «promouvoir l’adhésion et l’engagement des cadres et des jeunes des pays membres pour qu’ils forgent d’eux-mêmes leur propre destin et qu’ils s’épanouissent en ayant à l’esprit les valeurs sur lesquelles se fonde la francophonie, au premier chef la solidarité, la paix, le respect de la démocratie, et des droits de l’homme. Et doit amener les participants à entrevoir en filigrane les stratégies permettant aux jeunes de contribuer, de façon constructive, à ce que les sociétés francophones élèvent leurs défis en matière d’éducation, d’emploi, de santé, de participation citoyenne, de développement durable et d’urbanisation».
La cérémonie d’ouverture des travaux de la rencontre s’est tenue ce lundi 14 décembre 2020, à Dakar. Elle a été présidée par le Secrétaire général du ministère de la Jeunesse du Sénégal, Gabriel Luciano Preira.
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